Australie

Economie


UNE ÉCONOMIE OUVERTE SUR LE MONDE ET EN FORTE CROISSANCE
(Extraits du compte rendu de la mission effectuée en Australie par une délégation du groupe sénatorial France-Australie du 6 au 13 mars 2000 : http://www.senat.fr/ga/ga-031/ga-031_mono.html )

L'Australie est aujourd'hui la 13ème puissance économique de la planète avec 1,25 % du PIB mondial 1(*). Son poids économique est identique à celui des Pays-Bas, équivalent à 1,5 fois celui de la Belgique et 1,33 fois celui de la Suisse.

Elle représente 1 % du commerce mondial - elle est 20ème exportateur et 19ème importateur mondial - et 2 % de la capitalisation boursière mondiale.

L'Australie dispose du 4ème PIB de la zone Asie-Pacifique, avec 4,8 % du PIB régional, soit l'équivalent de 4,4 fois Singapour, 2,4 fois Hong-Kong, 1,3 fois Taiwan, 6 fois la Nouvelle-Zélande et 0,5 fois la Chine.

Avec 6 % de la capitalisation boursière d'Asie, elle accueille la 3ème bourse de la région après le Japon et Hong-Kong.

L'Australie est avant tout un pays de ressources naturelles : 45 % des exportations australiennes proviennent du secteur des minerais.

Elle est ainsi :

· 1er exportateur mondial de fer ;
· 1er exportateur mondial de bauxite (40 % de la production mondiale) ;
· 1er exportateur mondial d'alumine (32 % de la production mondiale) ;
· 1er exportateur mondial d'aluminium (6 % production mondiale) ;
· 1er producteur mondial de sables minéraux (50 % de la production mondiale) ;
· 3ème producteur mondial d'or (12 % de la production mondiale) ;
· 1er producteur mondial de diamants (36 % de la production mondiale) ;
· 6ème producteur mondial et 1er exportateur mondial de charbon.

Toutefois, le secteur tertiaire - les services - représente aujourd'hui 77 % de la production totale, l'industrie de transformation 14,5 %, l'industrie minière seulement 4,5 % et l'agriculture environ 4 %.

A. LES MUTATIONS DE L'ÉCONOMIE AUSTRALIENNE

1. La libéralisation de l'économie australienne

Les mutations économiques de ces dernières décennies - mondialisation, baisse des cours des matières premières - ont obligé l'Australie à s'écarter de sa politique économique traditionnelle qui consistait à exporter minerais et produits agricoles et à protéger son secteur industriel par des barrières douanières.

La prospérité de l'économie australienne a en effet reposé jusqu'aux années 1970 sur l'exportation de matières premières et de produits agricoles. L'industrie - dont les travailleurs bénéficiaient d'un système développé de protection sociale et de salaires élevés - était abritée par des tarifs douaniers qui ne l'étaient pas moins.

L'entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté européenne - avec laquelle l'Australie faisait 40 % de son commerce il y a trente ans, pour moins de 3 % aujourd'hui - a favorisé la prise de conscience par l'Australie de la nécessité de diversifier son économie pour la mettre en mesure d'affronter la concurrence internationale et de mieux intégrer une région Asie-Pacifique en pleine expansion.

Depuis 1983, les gouvernements travaillistes ont ainsi mis en oeuvre une politique libérale dont les maîtres mots étaient déréglementation, mondialisation et flexibilité. Ils ont ainsi entrepris un certain nombre de réformes visant à mettre fin à une économie jusqu'alors très administrée : privatisations d'entreprises publiques, réformes de structure dans certains secteurs économiques, notamment le secteur bancaire, suppression de l'indexation des salaires sur les prix, baisse des droits de douane...

Cette politique libérale a naturellement été poursuivie par M. Howard après sa victoire aux élections législatives de 1996. Le nouveau Premier ministre a mis en oeuvre une politique de dérégulation de l'économie et du marché du travail. Il a également entrepris d'assainir les finances publiques en réduisant drastiquement les dépenses budgétaires, notamment en supprimant plusieurs milliers de postes de fonctionnaires, avec pour objectif le retour à un excédent budgétaire et le désendettement de l'Etat.

2. L'ouverture aux investissements étrangers

L'Australie est, depuis ces vingt dernières années, un des pays de l'OCDE les plus attractifs pour les investissements étrangers. La forte croissance que connaît l'économie australienne, la modernisation du marché du travail, une volonté d'insertion dans le monde asiatique et, plus largement, dans l'économie mondiale, ainsi qu'un manque d'épargne nationale sont autant d'éléments favorables au développement des investissements directs étrangers en Australie.

L'Australie n'est donc pas restée en marge de la grande vague d'investissements internationaux que connaît l'économie mondiale depuis le début des années 80. Selon les statistiques de l'Australian Bureau of Statistics, de 3,6 milliards de dollars australiens (AUD 2(*) en 1986, les flux d'investissement direct étrangers sont passés à plus de 10 milliards d'AUD aujourd'hui (un pic ayant été atteint en 1997 avec près de 15 milliards d'AUD).

En stock, ils représentent aujourd'hui plus de 160 milliards d'AUD (650 milliards de francs), soit 30 % environ du PIB australien, contre 17 % au début des années 80.

Une part croissante de l'économie australienne est donc sous contrôle de capitaux étrangers, y compris dans des secteurs sensibles : le transporteur aérien Qantas est une filiale de British Airways, Thomson vient d'être choisi pour reprendre le constructeur militaire public ADI.

70 % des investissements directs étrangers ont été effectués dans le secteur tertiaire, reflet de la structure de l'économie australienne et particulièrement de la relative faiblesse de son industrie.

Trois pays sont à l'origine de l'essentiel des investissements en Australie : les Etats-Unis (près de 30 % du total des stocks d'investissement direct en Australie) ; le Royaume-Uni (25 %) ; le Japon (11 %).

La France est, pour sa part, détentrice de près de 3 % du total du stock des investissements directs étrangers en Australie (13,5 milliards de francs selon la Banque de France), soit le septième rang illustrant ainsi que la présence française en Australie s'exprime davantage par des investissements que des exportations (la France et le 14ème partenaire commercial de l'Australie) 3(*).

3. Une révolution : l'institution de la Goods and Services Tax (GST)

Le Gouvernement de M. Howard a entrepris une réforme importante du système fiscal australien : la TVA fera en effet son apparition en Australie au 1er juillet 2000 sous le nom de GST (Goods and Services Tax), la taxe sur les biens et services.

Cette taxe vient remplacer un certain nombre d'impôts sur la consommation devenus archaïques et s'accompagne d'une diminution de l'impôt sur le revenu.

La Goods and Services Tax (GST) instaure une taxe de 10 % sur la majorité des biens et services, y compris les importations, à compter du 1er juillet 2000. Comme la TVA française, cet impôt indirect :

- s'applique à la plupart des biens et services vendus sur le territoire, y compris donc les importations,
- est en définitive supporté par le consommateur final,
- est collecté lors des différentes étapes du processus de production et de commercialisation du bien ou service,
- ne s'applique qu'à la valeur ajoutée au produit lors des différentes étapes de la production,
- est neutre pour les entreprises,
- est déterminé de façon à éviter le phénomène d'impôt « en cascade » (impôt sur l'impôt).

Certains biens et services peuvent être exempts de GST sous certaines conditions.

La GST est d'ores et déjà au centre du débat politique national, qu'il s'agisse du champ des biens taxés ou exemptés, de la difficulté pour les entreprises de se conformer à cet impôt, ou des effets possibles de la GST sur le niveau général des prix.

Le gouvernement australien a jusqu'à présent fait l'hypothèse que l'effet inflationniste de ce nouvel impôt dont le taux sera de 10 %, serait seulement de 2,75 %. La GST se substitue en effet à des taxes existantes sur la consommation et, comme pour la TVA, les entreprises pourront récupérer la GST sur leurs achats. Un contrôle sévère sur les prix est par ailleurs organisé pour éviter que certains tentent de profiter de la situation en augmentant leurs marges. Certains prix doivent même théoriquement baisser, compte tenu des taux des taxes existantes. C'est le cas de l'essence et des voitures.

Il n'est pas certain que ce scénario se déroule comme prévu. Nombre d'entreprises affichent aujourd'hui leur intention d'augmenter leurs prix purement et simplement de 10 %. C'est particulièrement le cas des PME, dont le contrôle des niveaux de marge apparaît difficile à mettre en oeuvre. Si ces entreprises maintenaient leurs positions, et que celles-ci se généralisaient, l'économie australienne se trouverait dans une situation difficile.

Le risque d'une forte reprise inflationniste, alimentée par des pressions salariales qui seraient inévitables si les prix à la consommation évoluaient trop rapidement, serait bien réel. La banque centrale serait alors amenée à remonter très fortement son taux directeur, comme elle en a montré la volonté au début du mois de février 2000.

Un tel scénario « catastrophe » est toutefois peu probable. Les entreprises australiennes sont loin d'avoir fixé définitivement leurs stratégies de prix et tentent surtout aujourd'hui d'évaluer les réactions de leurs concurrentes. Elles ne sont pas non plus insensibles, pour les plus importantes d'entre elles, aux menaces du Gouvernement de sanctionner les « mauvais élèves ».

B. L'ASIE : UNE PRIORITÉ POUR L'AUSTRALIE

L'Asie, premier partenaire commercial de l'Australie.

Depuis les années 1980, l'Australie a entrepris d'intensifier ses relations économiques avec l'Asie qui fait figure de partenaire naturel, tant par sa proximité géographique que par le caractère complémentaire de son économie.

L'Asie représente aujourd'hui près de 60 % des débouchés commerciaux de l'Australie (59,5 % en 1999) et près de la moitié de ses importations (44,7 % en 1999).

En l'espace d'une trentaine d'années, l'Australie a donc su réorienter de manière spectaculaire son commerce, traditionnellement orienté vers le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth. Le Royaume-Uni et la Nouvelle Zélande ne représentent plus aujourd'hui qu'une fraction limitée du commerce australien (9 % des importations et 12 % des exportations).

Cette situation nouvelle s'explique naturellement par la géographie, par la très forte demande de matières premières en Asie et par l'absence de base industrielle véritable en Australie : l'Australie et l'Asie ont, en application directe des théories de Ricardo, un intérêt mutuel à commercer.

C. UNE ÉCONOMIE EN FORTE CROISSANCE, SORTIE INDEMNE DE LA CRISE ASIATIQUE

L'Australie est sortie relativement indemne de la crise qui a ébranlé l'économie de la plupart des pays asiatiques à partir de 1997. Cette réussite tient pour beaucoup aux nombreuses réformes structurelles entreprises depuis le début des années 1980 ainsi qu'aux effets d'une politique économique avisée, qui a su prendre la mesure de la crise asiatique.

1. Une politique économique adaptée à une conjoncture difficile

La politique économique menée en 1998 a ainsi été dictée par le souci d'éviter une propagation de la crise asiatique. Les autorités monétaires ont décidé de maintenir des taux d'intérêt bas, avec des taux à court terme de 4,75 %, ce qui est considéré comme faible pour un pays dont la monnaie n'a pas de parité fixe, pour permettre une dépréciation du dollar australien et stimuler les exportations. Parallèlement, le Gouvernement a choisi de dégager un excédent budgétaire pour profiter de la croissance et limiter la dette publique.

Cette politique économique habile a porté ses fruits et a permis de préserver l'économie australienne des conséquences qu'aurait pu provoquer la crise asiatique.

L'orientation de la politique économique change aujourd'hui sensiblement. La politique budgétaire se veut plus accommodante, par le biais de coupes fiscales (réduction graduelle de 36 % à 30 % du taux de l'impôt sur les sociétés, baisse du taux de la taxe sur les plus-values, réduction des taux de l'impôt sur le revenu), à la fois dans un souci politique évident et pour soutenir à moyen terme la demande intérieure.

Le Gouvernement semble par ailleurs moins soucieux de réaliser des coupes budgétaires. Le surplus budgétaire (1 % du PIB prévu pour l'exercice en cours) pourrait donc se réduire très rapidement lors de l'exercice 2000-2001.

La politique monétaire devient parallèlement plus restrictive. La banque centrale a procédé le 3 novembre 1999 à un premier relèvement du taux de refinancement, de 4,75 % à 5 %, essentiellement motivé par le souci d'indiquer aux marchés que la banque centrale ne laisserait pas revenir l'inflation. Un nouveau relèvement, à 5,50 %, est intervenu le 2 février 2000 et traduit la réelle préoccupation de la banque centrale face aux risques de surchauffe de l'économie.

Le dollar australien pourrait se réapprécier légèrement au cours des prochains mois, du fait de l'orientation de la politique monétaire australienne, et, surtout, du cours des matières premières - le cours de l'AUD est en effet étroitement corrélé à celui des matières premières.

2. Une croissance qui reste particulièrement élevée

Dans l'ensemble, compte tenu de l'importance qu'a pour elle l'Asie, l'économie australienne s'est plutôt bien sortie de la crise de 1997-1998.

La crise financière qu'a connue le continent asiatique en 1997-1998 a certes affecté l'économie australienne : les exportations vers certains pays d'Asie (Corée du Sud, Malaisie, Indonésie notamment) ont ainsi nettement diminué à partir de juillet 1997. Ce fléchissement, qui a été d'ailleurs compensé en partie par le dynamisme des exportations à destination des Etats-Unis et de l'Europe, a cependant été de courte durée : en recul en 1998, les exportations vers l'Asie ont repris dès le premier semestre 1999.

Malgré les conséquences pour son économie de la crise asiatique, l'Australie a connu l'une des croissances les plus élevées de l'OCDE : 4,5 % de septembre 1998 à septembre 1999. La tendance est même à l'accélération, avec un troisième trimestre exceptionnel (+ 16 %, soit + 6,5 % en rythme annuel). La croissance est tirée par la demande intérieure des ménages et la construction de logements.

Compte tenu de ces bons résultats, le taux de chômage continue sa baisse régulière et est aujourd'hui inférieur à 7 % (6,7 % en novembre 1999). A Sydney, le taux de chômage est inférieur à 4 % : la situation de plein emploi est atteinte et le risque de surchauffe de l'économie bien réel.

De légers signes d'affaiblissement existent certes. Le rythme de croissance de la demande intérieure des ménages n'est pas tenable sur le moyen terme. Elle est en effet liée à un contexte très favorable de taux d'intérêt historiquement bas, qui favorise le crédit à la consommation et réduit les charges d'emprunt immobilier. De même, le rythme des mises en chantiers devrait être affecté à partir de juillet par l'introduction de la GST, qui touchera les logements neufs. Au total, la demande privée (consommation et investissement des ménages) devrait croître à un rythme plus modéré en 2000 qu'en 1999.

Par ailleurs, et cela est plus inquiétant sur le moyen terme, l'investissement productif reste atone, malgré des profits records des entreprises (+ 17 % de septembre 98 à septembre 99). Une reprise de l'investissement minier se dessine toutefois, à la faveur de la remontée des cours mondiaux, et pourrait modifier les perspectives.

Quoique plus faible, la croissance australienne restera cependant élevée en 2000. La demande intérieure devrait demeurer vigoureuse, en raison des gains salariaux réalisés par les ménages (progression de 2,1 % des salaires sur les douze derniers mois) et de la baisse du chômage. Par ailleurs, la reprise asiatique favorisera une reprise des exportations, orientées pour 60 % vers ce continent. On peut donc penser que la croissance australienne s'établir au cours des prochains mois sur un rythme de 3,5 % au moins.

Néanmoins, dans ce contexte favorable, les déséquilibres extérieurs demeurent préoccupants. L'Australie est en effet victime de sa forte demande intérieure et de la mauvaise spécialisation de ses exportations dans la conjoncture actuelle (matières premières, Asie). L'année 1999 a vu en conséquence une détérioration des comptes extérieurs. La balance commerciale affichait ainsi un excédent de 1,3 milliard d'AUD en 1997, qui s'est transformé en déficit en 1998 à hauteur de 7,8 milliards d'AUD. En 1999, le déficit commercial a pratiquement doublé : il s'établit à 14,6 milliards d'AUD, soit près de 3 % du PIB.

La situation devrait légèrement s'améliorer en 2000. La reprise asiatique est certes favorable aux exportations mais les importations devraient aussi continuer à croître en volume, dans le sillage du PIB. Le solde commercial devrait donc probablement se stabiliser ou ne s'améliorer que très légèrement.

L'inflation est aujourd'hui contenue malgré la forte croissance, qu'il s'agisse des prix à la production (+ 0,6 %) ou la consommation (+ 1,7 %). L'augmentation des coûts salariaux (3 %) est raisonnable compte tenu de l'intensité de la croissance et traduit même, marginalement, des gains de compétitivité salariaux. Hors effets de la GST, l'inflation sous-jacente de l'économie devrait être de l'ordre de 2 à 3 % en 2000.

En 2000, l'inflation risque cependant de redémarrer du fait de l'introduction en juillet de la GST, qui affectera en particulier les services. Il ne faut donc pas écarter le risque que l'économie australienne ait besoin de temps pour « digérer » le choc inflationniste de la GST.

3. L'impact positif des Jeux olympiques

Les Jeux Olympiques de Sydney auront un impact très positif sur l'économie australienne. Selon certaines études, ils pourraient augmenter le produit intérieur brut (PIB) de l'Australie de 7,3 milliards d'd'AUD et créer 150.000 emplois à temps partiel et complet.

L'organisation des Jeux serait susceptible d'attirer 1,3 million de visiteurs supplémentaires en Australie sur une période de dix ans, entre 1994 et 2004. De plus, l'Australie continuera pendant au moins une décennie à attirer des compétitions sportives internationales.

Les Jeux Olympiques devraient accroître considérablement la notoriété de l'Australie, et particulièrement de Sydney, ce qui aura vraisemblablement des conséquences positives à moyen terme pour l'économie australienne.

1* A titre de comparaison, la France est aujourd'hui la 4ème puissance économique mondiale avec 4,9 % du PIB mondial.
2* 1 dollar australien (AUD) équivaut environ à 4 francs.
3* Cf. Deuxième partie, II. La présence économique grandissante de la France en Australie.


Principaux indicateurs économiques
 

PIB (1998-99) 591 mds d'AUD
PIB/Hab 31.005 d'AUD
Taux de croissance du PIB (1998-9) 4,5 %
Inflation (1998-9) 2,3 %
Balance commerciale + 5,6 mds USD
Balance courante - 32,4 mds d'AUD
Dette extérieure de l'Etat - 226 mds d'AUD
Taux de change 1 AUD = 0,61 USD
(au 28/02/00) 1 AUD : 4,10 FF
Part des principaux secteurs d'activité dans le PNB - Primaire : 8 % - Secondaire : 16 % - Tertiaire : 76 %

Principaux partenaires commerciaux :

- Union Européenne, Japon, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Chine.

Principaux investisseurs étrangers :

- Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon.

BALANCE COMMERCIALE AUSTRALIENNE :

Principaux postes du commerce extérieur Principaux investisseurs étrangers Relations commerciales avec la France Principales exportations françaises (1995) Principales importations françaises

Sources :
compte rendu de la mission effectuée en Australie par une délégation du groupe sénatorial France-Australie du 6 au 13 mars 2000 : http://www.senat.fr/ga/ga-031/ga-031_mono.html
site de la DREE : http://www.dree.org/Australie/