Forum Europe-Asie :  "ASEM" (Asia Europe Meeting) 
comprenant les pays de l'Asean (10), de  l'UE (15), la Chine, le Japon, et la Corée du Sud
IIIème Sommet ASEM, Corée du Sud, 2000  : Sommet des Chefs d'Etat,  les 20 et 21 octobre 2000 à Séoul. 
IIème Sommet ASEM , Londres, 3-4 avril 1998 thèmes du sommet
- communiqué final  (source : foreign Office, UK)  photos (Cyberforum EurAsia) 
- déclaration sur la crise asiatique  (source : foreign Office, UK) 
- background note - Overview - Statistics (Source : Europa,UE) 
- réactions de la presse asiatique au Sommet ASEM
- chiffres relations Europe-Asie (format word) 
1er Sommet ASEM , Bangkok, 1-2 mars 1996) 
 - projets de l'ASEM : Fondation Europe-Asie (ASEF), Asia-Europe Young Leaders Symposium
Réunions des Ministres des Affaires étrangères ASEM - EU/ASEAN

Berlin : 2ème réunion des ministres des Affaires étrangères ASEM (29/3/99) : seuls  6 des 15 ministres européens des affaires étrangères étaient présents à Berlin. Les absents, parmi lesquels le Français, le Belge, l'Autrichien, le Britannique, l'Espagnol, le Luxembourgeois, l'Italien et l'Irlandais, s'étaient fait représentés par des ministres délégués ou des secrétaires d'Etat. Côté asiatique en revanche, les 10 ministres des affaires étrangères de l'ASEM étaient dûment présents. Il s'agit de 7 des 9 pays membres de l'ASEAN (Malaisie, Indonésie, Chine, Brunei, Vietnam, Thaïlande, Singapour et Philippines) plus la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

La guerre au Kosovo a perturbé la 2ème réunion des ministres des affaires étrangères de l'ASEM (forum Europe-Asie), qui a cependant réussi à obtenir un consensus sur la candidature thaïlandaise de M. Supachai Panichpakdi comme directeur général de l'OMC (organisation mondiale du commerce). La nomination doit intervenir avant le 31 mars.

Cette deuxième conférence de ministres des affaires étrangères de l'ASEM a par ailleurs souffert d'un problème de calendrier. Elle s'est tenue à peine trois jours après un sommet européen à Berlin, où le dossier Agenda 2000 a été au centre des discussions, ainsi que quelques jours après le début de la guerre au Kosovo.
En outre, une réunion UE-ASEAN, qui devait se tenir mardi dans la foulée de cette réunion ASEM, a été annulée en dernière
minute suite au contentieux entre l'Europe et la Birmanie, un nouveau membre de l'ASEAN, qui ne fait pas partie de l'ASEM.
Comme l'UE refuse tout visa aux dirigeants birmans, pour cause de dictature militaire, la réunion UE-ASEAN a été annulée.

D'emblée, le ministre allemand des affaires étrangères, Joschka Fischer hôte de cette réunion, a souligné que "beaucoup de
choses ont changé" depuis le sommet des chefs d'Etat des 25 pays de l'ASEM (15 de l'UE + 10 de l'Asie) en avril 1998 à Londres. La question des droits de l'homme en Asie a été évoquée lors d'un dîner entre les ministres, ainsi que la situation au Timor-Oriental, un dossier soulevé par le Portugal.

 Le conflit des Spratleys n'a pas été évoqué pendant la conférence. L'Allemagne, qui est l'hôte de cette IIè réunion ministérielle Europe-Asie (ASEM), s'est opposée à l'inclusion de la question des Spratleys à l'agenda des discussions, de crainte de voir la Chine quitter les travaux, a indiqué un diplomate philippin de haut rang. Selon ce diplomate qui a demandé de garder l'anonymat, la position allemande a été communiquée à Manille par le chargé d'affaires philippin à Bonn, Antonio Rodriguez. Le problème des Spratleys, un ensemble d'îlots et de récifs en mer de Chine du sud revendiqués en totalité ou en partie par 6 pays -Chine, Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie et Vietnam- constitue un facteur de tensions dans la région.  L'îlot de Mischief, revendiqué simultanément par Pékin et Manille et où la Chine a édifié des structures importantes, est actuellement au centre d'une querelle entre la Chine et les Philippines. Le chargé d'affaires philippin cité par la même source à Manille a dit avoir été reçu par le chef du département Asie-pacifique au ministère allemand des affaires étrangères, Jurgen Staks, qui a évoqué "une menace réelle de voir le ministre chinois des affaires étrangères quitter la réunion si le problème de la mer de Chine du sud est soulevé".

Les ministres des Affaires étrangères européens et asiatiques ont reçu à Berlin, le rapport du "Vision Group" chargé de définir le futur du dialogue lancé en 1996 entre les Quinze pays de l'UE et dix pays asiatiques (sept pays Asean, la Chine, la Corée et le Japon). voir "Vision Group

SingapourIère réunion des ministres des Affaires étrangères ASEM (15/2/97) 
 

  • point de presse du ministre des Affaires étrangères, H. de Charette avec la presse française (Singapour, 13/2/97)
  • allocution du Président J. Chirac (Singapour, 29 février 1996) : France-Asie - France-Singapour
  • entretien du ministre des Affaires étrangères, H. de Charette avec le "Business Times"(Singapour, 12/2/97) 

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    Réunion des Ministres des Finances  ASEM - EU/ASEAN

     Réunion de l'année des ministres européens et asiatiques de l'Economie et du Commerce (Berlin, 9-10/10/99)
    Le ministre de l'Economie Werner Muller préside la réunion ASEM
    objectifs de la réunion

  • chercher à faciliter le commerce et les investissements
  • préparer le lancement du nouveau round de négociations commerciales multilatérales dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Seattle fin novembre. L'UE veut faire progresser chez ses partenaires asiatiques l'idée de l'application de certaines normes sociales, qui, a souligné M. Muller, "ne sont pas motivées par une volonté européenne protectionniste".

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    L'Europe souhaite que la reprise en Asie soit solide, il faut faire participer les investissements européens aux infrastructures asiatiques, "qui rendent les économies moins vulnérables aux crises".
    Soulignant que pendant la crise, "l'Europe n'avait pas fermé ses frontières aux produits asiatiques", M. Muller a insisté sur les
    progrès que devaient désormais faire l'Asie dans l'élimination des obstacles non-tarifaires au commerce (normes, réglements
    sanitaires, marchés publics) et la libéralisation des règles d'investissements.
    Un programme va ainsi être lancé pour faire connaître l'évolution des différentes réglementations sur les investissements en Asie. "Il est important que les investisseurs puissent avoir une visibilité à long terme des réglements", a souligné M. Muller.
    La Chine et le Vietnam sont candidats à l'OMC.

    Réunion ddes ministres européens et asiatiques des finances (Francfort en janvier 99)

    Asian economic crisis: EU-US burden sharing November 1998

    Third Senior Officials’ Meeting on Trade and Investment (SOMTI III), Brussels, 5/6 February 1998

    Meeting of Asian and European (ASEM) Finance Deputies, London, 5 February 1998

    Trade Facilitation Action Plan (TFAP)
     

    autres sites : EIAS

     
    Premiers projets de l'Asem/Actions de coopération UE/Asie
    la Fondation culturelle Europe-Asie (ASEF) située à Singapour. 
    Centre de réflexion et d'échange entre société civile, hommes d'affaires et intellectuels de deux régions (Europe et Asie) pour favoriser les contacts culturels entre l'Asie et l'Europe, en donnant "un visage humain" à la coopération. Adresse : 1, Nassim hill, Singapore 258466  - Tél : (65) 838 4700   - Fax : (65) 838 4 719 
    Directeur-général : Professeur Tommy Koh (Singapour), Directeur-général-adjoint :  Pierre Barroux (France)
  • Lancé en 1996, le "Vision Group" est chargé de définir le futur du dialogue ASEM. Le groupe a pour objectifs de :

  • 1) définir un projet à long terme pour le dialogue entre les deux régions au 21ème siècle, 
    2) identifier des mesures pratiques. 
    Le Vision Group est composé de 25 représentants du monde politique et des affaires, désignés par les gouvernements. Il est présidé par l'ancien vice-premier ministre coréen, Il SaKong, et co-présidé par le Britannique John Boyd. 
    Les conclusions du Vision Group seront examinées lors du IIIème Sommet Asem, les 20 et 21 octobre 2000 à Séoul. 
    Le groupe recommande neuf actions
    1) une déclaration "ambitieuse" sur l'éducation lors du III Sommet, afin de renforcer les échanges éducatifs "coeur d'une meilleure compréhension entre l'Asie et l'Europe", 
    2) un programme de bourses d'études, destinées chaque année à quelque 200 étudiants de troisième cycle (post-gradués) parmi les plus brillants, 
    3) l'affirmation des principes de bonne gouvernance et de l'attachement aux droits de l'homme, 
    4) un cadre stratégique pour le libre-échange des biens et des services vers 2025, en fixant des délais et des objectifs précis en tenant compte des différences de développement, 
    5) la coordination des politiques macro-économiques et des réponses pour la réforme du système financier international, 
    6) un Centre Asem pour l'environnement, afin de promouvoir une coopération à long terme et développer les capacités législatives, 
    7) un conseil de consultant d'affaires Asie/Europe de haut niveau, chargé de faciliter les contacts entre les responsables gouvernementaux et les dirigeants d'entreprises privées, 
    8) l'amélioration du réseau d'infrastructures des membres de l'Asem, en facilitant les investissements, les échanges de technologies et de personnes, dans les secteurs de l'énergie, des télécommunications, des transports, de l'eau et de l'environnement, 
    9) un Conseil des technologies de l'information, chargé de promouvoir les technologies pour les réseaux de transferts de données à grande vitesse, les programmes électroniques de traduction, les satellites de diffusion TV.Le rapport préconise en outre 22 autres mesures destinées à développer les échanges dans les domaines des nouvelles technologies, de l'énergie, de l'aviation, de la santé, de l'éducation, de la culture, etc. Le Vision Group propose, par exemple, de créer une "semaine commerciale" Europe/Asie, une biennale culturelle Asem, ou encore de mettre en place une formation commune pour les troupes de maintien de la paix. Il estime en outre qu'il serait opportun de créer un secrétariat léger chargé de coordonner les activités Asem qui, en raison du caractère "informel" du dialogue, ont tendance à échapper à tout contrôle.
    Instruments de coopération économique
  • "Asia Europe Business Forum" réunit les entreprises européennes et asiatiques (10/96 à Paris,  7/97 en Indonésie, 11/97 en Thailande, 4/98 à Londres et 1999 en Corée) 
  • Programme "Asia invest" : favoriser les échanges et les joint-ventures entre petites et moyennes entreprises européennes et asiatiques et relier les European Business Informations Centers établis en Europe et en Asie pour informer les entreprises sur les opportunités d'affaires. L'European Community Investment Partners Programme (ECIP) a apporté environ 36 millions d'Ecus entre 1990 et 1996 à des projets de joints ventures. . 

  • Autres actions 
    Un programme d'échanges de jeunes entrepreneurs (Jem) a été lancé en 1996. Le programme de formation européen, JEM (junior European Union Asian Managers Programme), dont la mission est d'organiser des échanges entre les cadres européens et d'Asie du Sud-est, peine à trouver des stagiaires à cause de la crise. le programme prévoit six semaine d'études en asie ou en Europe et ensuite six mois et demi de stage. Faute d'attirer un nombre suffisant d'intéressés (60% du programme est financé par l'UE), le programme JEM devrait bientôt cesser après trois ans. 
  • L'"Asia-Europe Young Leaders Symposium à l'initiative du japon et de l'Autriche, a rassemblé 106 jeunes leaders de 25 pays membres de l'ASEM pour dialoguer et travailler sur le thème : " A la recherche d'une nouvelle coopération Europe-Asie pour le XXIème siècle".  il a l'ambition de devenir  un "youth exchange programmes of mini " Davos type". Premier symposium (10-14 mars 97) à Miyazaki et à Tokyo, le second symposium aura lieu en Autriche en 1998. 
  • Santé/Environnement
  • Projet "Asia-Ecobest" à l'Institut régional des technologies de l'environnement (Riet) basé à Singapour : promotion des technologies européennnes de protection de l'environnement en Asie. Le Riet sera chargé d'organiser des séminaires, des études, et des rencontres entre industriels européens et asiatiques sur la base d'un programme annuel fixé avec la Commission européenne  et les professionnels du secteur de l'environnement. Le Riet est actuellement un organisme public cofinancé par le gouvernement de Singapour et la Commission européenne mais devrait se transformer progressivement en Fondation sans but lucratif, dont l'objectif à terme sera l'autofinancement. Son rôle et de favoriser les contacs entre les producteurs européens de technologie de l'environnment et les utilisaters potentiels en Asie : responsables de centres urbains, industriels.etc.... 

  • Programme de 5 ans pour un coût total de 13 millions d'Ecus pris en charge de 8 millions d'Ecus par la Communauté européenne. 
  • Centre Asie-Europe des technologies de l'environnement établi à Bangkok : vise à favoriser le développement d'un cadre favorable à la protection de l'environnement, tant dans l'opinion publique qu'auprès des législateurs, et à soutenir la recherche/développement dans le secteur. Les services de la Commision préparent un document de stratégie sur la coopération en matière d'environnemnt avec l'Asie, dont l'objectif est, entre autres, de favoriser l'implantation industrielle européenne en Asie dans le domaine de l'environnement et le transfert de technologie. 
  • Centre régional pour la conservation de la biodiversité de l'ASEAN établi à Manille 
  • Programme "Asia initiative for reproductive health" favoriser le développement des capacités locales de mise en oeuvre des politiques de santé nationales, par le biais de partenariats entre des organisations du Nord et du Sud (ONG locales ou secteurs privés). Les fonds sont gérés par le Fnuap (Fonds des Nations Unies pour la population) mais les projets seront choisis par la Commission. Dans une première phase, l'"Asia initiative" se concentre sur l'Asie du Sud et du Sud-Est, y compris le Pakistan, le Népal, le Cambodge et le Laos. Financement : 25 millions d'Ecus ont été attribués par la Commission européenne fin janvier 1997. 
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