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LA RENCONTRE MINISTÉRIELLE, LE 2 FÉVRIER A BONN, ENTRE ALEXANDER DOWNER, JOSCHKA FISCHER ET SIR LEON BRITTAN PORTERA NOTAMMENT SUR TIMOR, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET L'OMC Bruxelles, 29/01/1999 (Agence Europe) - Le ministre australien des Affaires étrangères, Alexander Downer, rencontrera, mardi 2 février à Bonn, le ministre allemand des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'UE, Joschka Fischer, et le vice-président de la Commission européenne, Sir Leon Brittan. Cette rencontre annuelle "au niveau ministériel" entre l'UE et l'Australie sera concentrée sur les questions de politique internationale; les questions commerciales seront évoquées plutôt lors de la visite en Europe, au printemps, du ministre australien du Commerce, Tim Fischer. Sur le plan des relations bilatérales, les parties devraient évoquer les discussions en cours pour la réforme de la politique agricole commune et la mise en place de l'Agenda 2000, l'élargissement de l'UE à l'Est et l'euro, la croissance des exportations australiennes (plus 44% entre 1997 et 1998, contre + 15% pour l'UE selon les données de la Commission européenne), les conséquences dans le Pacifique de, la révision des accords de Lomé, etc. Les principaux sujets de politique internationale d'intérêt commun devraient être : le changement d'attitude de l'Indonésie vis-à-vis de l'indépendance du Timor (l'Australie, favorable jusqu'ici au maintien du Timor dans le giron indonésien, a plaidé récemment pour l'autodétermination); les négociations sur les changements climatiques et sur la biodiversité (les positions européennes et australiennes sont radicalement opposées); la crise asiatique et les actions d'assistance financière et technique; la situation en Chine; le nouveau round de négociations multilatérales qui devrait être lancé à Seattle à la fin de cette année. L'Australie, comme l'UE et depuis peu les Etats-Unis, s'est prononcée pour une négociation globale, tout en mettant l'accent sur l'agriculture et les services. L'Australie a par ailleurs déploré la menace que la crise entre les Etats-Unis et l'Union européenne à propos de la banane fait peser sur le système commercial multilatéral. |