Relations UE - Chine 
site de l' 'European  Commission Delegation in China" (lettre d'informations, documents officiels, statistiques , programmes de coopération, ONG, conférences)
Chine-EU-OMC : Brittan appelle Pékin à tenir compte des "préoccupations légitimes" de l'UE
   PEKIN, 5 mai (AFP) - Le vice-président de la Commission européenne, Leon Brittan, a appelé mercredi la Chine à prendre en compte "les préoccupations légitimes" de l'Union européenne lors d'une première journée de discussions intensives à Pékin sur l'adhésion de la Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).   "Nous ne pourrons accepter l'adhésion de la Chine si nos préoccupations légitimes ne sont pas suffisamment prises en compte", a averti M. Brittan dans une déclaration diffusée juste avant son arrivée à Pékin.   Le vice-président s'est entretenu pratiquement sans interruption mercredi avec les responsables chinois du dossier d'adhésion à l'OMC.   M. Brittan, arrivé à Pékin en début de matinée, a été reçu successivement par le Premier ministre Zhu Rongji, par la conseillère d'Etat (ministre sans portefeuille) Wu Yi et par le ministre des Affaires étrangères Tang Jiaxuan.   En début de soirée, M. Brittan pouvait encore être vu en train de discuter studieusement avec le ministre du Commerce extérieur et de la Coopération économique, Shi Guangsheng, au cours d'une réception organisée par l'Union européenne dans un grand hôtel de Pékin.   On se refusait à indiquer, de source chinoise comme européenne, si cette intense activité pourrait ou non déboucher sur un accord lors du sommet sino-européen prévu la semaine prochaine à Pékin.   Si les demandes de l'UE sont acceptées, "nous serons prêts à déclarer que les négociations sont conclues et ferons notre possible pour que la Chine puisse adhérer à l'OMC cette année", a simplement indiqué Leon Brittan dans sa déclaration.   Le commissaire a ajouté que l'UE se félicitait des concessions offertes par la Chine aux Etats-Unis lors de la visite à Washi ftln de
Zhu Rongji le mois dernier. Washington et Pékin sont convenus à cette occasion de parvenir à un accord avant la fin de l'année.
   "Ces progrès doivent à présent être confirmés, en s'assurant que leur bénéfice sera étendu à tous les partenaires de la Chine", a souligné M. Brittan. "Certaines priorités spécifiquement européennes n'ont naturellement pas été prises en compte et c'est sur ces points précis que je vais maintenant 8 nsister", a indiqué M. Brittan.   Les négociations sur l'OMC ont repris en début de semaine dernière à Pékin entre la Chine et une délégation conduite par Gérard Depayre, directeur-général adjoint de la Commission européenne.   Dans un communiqué, l'UE précise qu'elle demande des réductions supplémentaires des droits de douane chinois, notamment pour les importations d'automobiles, de cognac, de gin, de cosmétiques, de meubles en cuir, de verre et de céramiques.    Dans les services, elle réclame que les compagnies d'assurance vie soient autorisées à ouvrir des succursales en Chine. Bruxelles attend des "engagements fermes" pour permettre aux banques européennes de négocier en monnaie locale et pour améliorer les conditions de fonctionnement des sociétés étrangères de conseil juridique et de
bourse.   En matière de télécommunications, l'UE demande que les sociétés étrangères puissent posséder la majorité du capital de sociétés chinoises, y compris dans le téléphone mobile. Elle encourage la Chine à entamer des négociations pour adhérer à l'accord international sur les marchés publics, afin de garantir un traitement équitable des sociétés étrangères lors d'appels d'offres.   "L'Europe est prête à faire preuve de flexibilité en ce qui concerne les période de transition dans certains secteurs", précise la Commission.   M. Brittan doit quitter Pékin jeudi, au terme d'une nouvelle journée de discussions avec le ministre chinois du Commerce extérieur. Il reviendra dans la capitale chinoise jeudi 13 mai en compagnie du président démissionnaire de la Commission européenne, Jacques Santer,afin de participer à un sommet Chine-UE.   Ce sommet, organisé une fois par an alternativement en Chine et en Europe, mettra face-à-face le chancelier allemand Gerhard Schroeder, président en exercice de l'UE, et le Premier ministre Zhu Rongji. 


L'UE DEVRAIT VOTER VENDREDI EN FAVEUR DE LA RÉSOLUTION AMÉRICAINE SUR LES DROITS DE L'HOMME EN CHINE 
Bruxelles/ Genève, 21/04/1999 (Agence Europe) - L'UE devrait voter vendredi en faveur d'une résolution sur les droits de l'homme en Chine, présentée par les Etats-Unis devant la Commission des droits de l'homme de l'Onu à Genève. L'Allemagne a indiqué mardi soir à Genève que l'UE ne co-sponsorisera pas ce texte, mais votera pour la résolution et contre la motion de "non-action" qui aurait permis à la Chine de bloquer la résolution américaine par une tactique procédurale. Le Conseil Affaires générales de mars dernier avait souhaité que l'UE ne présente pas de résolution sur les droits de l'homme en Chine, mais qu'elle soutienne une résolution thématique sur les droits des dissidents dans le monde qui aurait visé la Chine sans la nommer explicitement. Cette solution semblant désormais écartée pour des raisons, tactiques et juridiques, l'UE s'est ralliée à la position américaine. L'Administration américaine, qui s'était jusqu'ici abstenue de s'attaquer directement aux violations de droits de l'homme en Chine à l'Onu, est soutenue par le Congrès américain qui lui a demandé explicitement de présenter une telle résolution.


Premier rapport annuel de la Commission européenne sur Hong Kong, 11 janvier 1999 rapport complet (en pdf)

Visite du President Santer en Chine, 29 October - 3 November 1998 (source : http://europa.eu.int/comm/dg01/chinip0.htm)
The EU's new relationship with China
Séminaire UE-Chine sur les Droits des Femmes, discours de M. Jacques Santer, Président de la Commission Européenne, Pékin, le 30 octobre 1998
"L'euro est une opportunité pour la Chine", Discours de M. Yves-Thibault de SILGUY, Membre de la Commission  Européenne, Pékin, le 30 octobre 1998
 Dessiner le partenariat sino-européen du prochain millénaire, discours de M. Jacques Santer, Président de la Commission Européenne, Pékin, le 29 octobre 1998
Note d'information -  UE-Chine - Visite du Président Jacques Santer en Chine, Bruxelles, le 28 octobre 1998
UE-Chine commerce statistiques (in PDF format)
UE-Chine chronologie


Premier Sommet UE/Chine (Londres, 2/4/98)
participation -du côté de l'UE- du Premier ministre britannique et actuel président du Conseil européen Tony Blair, du président de la Commission européenne Jacques Santer et du vice-président Sir loon Brittan ; la délégation chinoise est dirigée par le nouveau Premier Zhu Ronji et par les ministres des affaires étrangèes et du commerce extérieur. Les thèmes traités : état des relations bilatérales UE/Chine, adhésion de la chine à l'OMC, crise financière en Asie et ses éventuelles répercussions en Chine ou en Europe, situation des droits de l'homme, questions de politique et de sécurité internationale.
"Vers un partenariat global avec la Chine" (Building a Comprehensive Partnership with China) Commission européenne, 25/3/98 Texte intégral

23/02/98 2070ème session du Conseil - AFFAIRES GENERALES - Bruxelles, le 23 février 1998
 CHINE - Conclusions
Le Conseil a réaffirmé qu'il accordait la priorité au développement des relations de l'UE avec la Chine et s'est félicité du projet de réunion de haut niveau entre l'UE et la Chine prévue en marge de l'ASEM 2.
Dans ce contexte plus vaste, l'UE est particulièrement attachée à l'amélioration concrète de la situation des droits de l'homme en Chine. A cette fin, elle poursuivra et développera avec la Chine son dialogue sur les droits de l'homme, avec au moins une réunion par présidence et continuera, dans le cadre de ce
dialogue, à attirer l'attention sur des cas particuliers qui la préoccupent.
L'UE encouragera vivement un plus grand engagement de la Chine à l'égard des instruments des Nations Unies relatifs aux droits de l'homme. Elle espère que le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme pourra effectuer rapidement en Chine une visite constructive et souligne combien il est important que celle-ci débouche sur l'instauration d'un dialogue régulier entre les Nations Unies et la Chine.
L'UE développera et étendra encore le programme de coopération UE-Chine dans le domaine des droits de l'homme, placé sous la direction de la Commission européenne.
Compte tenu des premiers résultats encourageants du dialogue entre l'UE et la Chine sur les droits de l'homme, le Conseil est convenu que ni la présidence ni les Etats membres ne devraient déposer ou coparrainer un projet de résolution lors de la prochaine Commission des droits de l'homme des Nations Unies.
L'allocution d'ouverture que prononcera le représentant de l'UE lors de la 54ème session de la Commission des droits de l'homme fera référence à la situation des droits de l'homme en Chine. Le cas échéant, le Conseil est convenu que les délégations de l'UE devraient voter contre une motion de non-intervention.
L'UE maintiendra des contacts étroits avec ses principaux partenaires, y compris les Etats-Unis, en ce qui concerne les objectifs qu'elle s'est fixés, à savoir obtenir des résultats concrets en matière de droits de l'homme en Chine. Elle expliquera aussi son approche commune à l'opinion publique et aux ONG.
L'UE continuera, en tant que de besoin et y compris dans le cadre des Nations Unies, à exprimer publiquement les préoccupations que lui inspire la situation des droits de l'homme en Chine. Elle continuera également à soulever ces questions dans le cadre de son dialogue politique plus large avec la Chine.

EU and Hong Kong - Restoring confidence and boosting prosperity in Asia, 20/2/98

The EU and China : building a partnership for the future, 16/2/98


EU CHINA Academic Network Annual Conference, 2/2/98

26/01/98 2066ème session du Conseil - AFFAIRES GENERALES - Bruxelles, le 26 janvier 1998
CHINE
Le président du Conseil a fait rapport de la visite qu'il a effectuée récemment en Chine et à Hong Kong, du 19 au 21 janvier. Le Conseil a approuvé la proposition de réunion entre l'UE et la Chine au niveau des chefs de gouvernement. Il s'est montré très intéressé par le renforcement du dialogue avec la Chine au sujet des droits de l'homme et par l'élaboration d'une approche commune au sein de l'UE sur cet aspect des relations.


Rapport sur la communication de la Commission sur une politique à long terme des relations entre la Chine et l'Europe - Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense, 29/5/97


30/06/97  DECLARATION DE L'UNION EUROPEENNE SUR HONG KONG
 A la suite des conclusions du Conseil "Affaires générales" du 2 juin et des conclusions de la présidence du Conseil européen d'Amsterdam, le Conseil a une fois de plus souligné qu'il soutient le maintien de la démocratie à Hong Kong et a demandé que des élections libres et régulières aient lieu pour désigner un nouveau Conseil législatif dès que possible ou en tout cas dans un délai de douze mois, comme l'a promis la Chine. 

16/06/97  CONSEIL EUROPEEN D'AMSTERDAM, 16-17 JUIN 1997 (Conclusions de la Présidence, Doc SN 150/97)
Hong Kong et Macao
A la veille de la rétrocession de Hong Kong, le Conseil européen rappelle les conclusions qu'il a adoptées à Dublin les 13 et 14 décembre et les conclusions du Conseil du 2 juin en faveur de la stabilité et de la prospérité futures de la région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine. Il souligne l'importance qu'il attache au plein respect des droits et libertés de la population de Hong Kong et au degré élevé d'autonomie, y compris pour le commerce, accordé à Hong Kong en vertu de la déclaration commune sino-britannique et de la loi fondamentale de la région administrative spéciale, dont l'application constitue la meilleure garantie pour l'avenir de Hong Kong.
En ce qui concerne Macao, le Conseil européen exprime le souhait que le processus de transition du territoire continue de se dérouler conformément à la déclaration commune sino-portugaise de 1987, ce qui aidera à ce que le changement d'administration se fasse sans à-coups en 1999.


 24/02/97 1989ème session du Conseil - AFFAIRES GENERALES - Bruxelles, 24 février 1997 Président : Hans VAN MIERLO vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas
 RELATIONS AVEC LA CHINE 
Le Conseil a procédé à une discussion intensive sur la situation des droits de l'homme en Chine. Il a réaffirmé qu'il était disposé à poursuivre un dialogue avec la Chine sur ce sujet dans le but d'encourager ce pays à respecter les normes internationales en matière de droits de l'homme. Il a émis l'espoir que des progrès seraient accomplis rapidement, à la suite des différents contacts qui ont eu lieu récemment, y compris notamment avec l'Union européenne et avec les Etats-Unis, ainsi que dans la perspective de la prochaine Assemblée du Peuple. Entre-temps, le Conseil a invité la présidence à poursuivre et à intensifier, en étroite coopération avec d'autres parties intéressées, les consultations et les travaux préparatoires déjà en cours en vue de l'éventuelle présentation, à la Commission des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, d'une résolution sur les droits de l'homme en Chine. Une décision sera prise à la lumière de l'évolution de la situation. 
 13/12/96   CONSEIL EUROPEEN DE DUBLIN, 13-14 DECEMBRE 1996 (Conclusions de la Présidence, Doc. SN 401/96)

Transition à Hong Kong et Macao
Le Conseil européen a réaffirmé l'intérêt primordial que l'Union européenne accorde aux perspectives de paix et de prospérité de la région administrative spéciale de Hong Kong (RAS) de la République populaire de Chine, qui sera créée en juillet prochain, et le désir de l'Union européenne de mettre tout en oeuvre pour contribuer à une transition en douceur. L'Union européenne est attachée à la poursuite de relations étroites avec la RAS au sein de l'Organisation mondiale du commerce et pour toutes les questions pour lesquelles la RAS jouira d'une autonomie en vertu de la loi fondamentale. Le Conseil européen a souligné que l'Union européenne soutient pleinement le statut spécial de la RAS et de ses citoyens à tous égards, y compris leur droit de disposer d'institutions démocratiques représentatives, telles qu'existant actuellement. Le Conseil européen a invité la Commission à présenter, en temps utile au cours de l'année 1997, des propositions concernant la meilleure façon d'assurer une coopération économique étroite.
Le Conseil européen prend note de la manière positive dont se déroule le processus de transition à Macao. Il espère que la mise en oeuvre de la déclaration commune sino-portugaise signée en 1987 continuera de contribuer au progrès et à la stabilité sociale du territoire en vue d'un changement harmonieux d'administration en décembre 1999. Il espère également que l'on continuera à respecter les principes fondamentaux de la déclaration commune au-delà de cette date.

  5/11/96 DECLARATION DE LA PRESIDENCE AU NOM DE L’UNION EUROPEENNE SUR LA CONDAMNATION DE WANG DAN
L’Union européenne se déclare profondément préoccupée par la déclaration de culpabilité et la condamnation prononcées à l’encontre de Wang Dan. Celui-ci a été condamné, lors de son procès qui s’est déroulé à Pékin le mercredi 30 octobre, à une longue peine de prison pour des activités qui, dans une société
démocratique, seraient considérées comme relevant de l’exercice de son droit intrinsèque et inaliénable à la liberté d’expression.
L’Union européenne avait exprimé clairement aux autorités chinoises la préoccupation que lui inspirait cette affaire bien avant le procès de Wang Dan. Elle déplore cette condamnation à caractère punitif et répressif qui suscite des craintes légitimes quant à l’engagement de la Chine en faveur de l’Etat de droit, nécessaire pour la poursuite de la croissance et du développement de la Chine. 


 8/03/96 DECLARATION DE LA PRESIDENCE AU NOM DE L’UNION EUROPEENNE SUR LES EXERCICES MILITAIRES DE LA CHINE AU LARGE DES COTES DE TAIWAN
L’UE déplore vivement les tirs de missiles auxquels la RPC a commencé à procéder le 8 mars au matin dans des zones d’essai situées dans le détroit de Taïwan.
Ces exercices, qui devraient durer une semaine, pourraient entraîner une aggravation de la tension dans la région et accroître le risque d’erreurs de calcul susceptibles de déboucher sur un affrontement.
L’UE, rappelant l’engagement constant de la RPC de s’en tenir à sa politique fondamentale sur la question de Taïwan, qui consiste à trouver une solution pacifique, invite ce pays à s’abstenir de toute action qui pourrait avoir des répercussions négatives sur la sécurité de l’ensemble de la région et demande instamment que reprennent rapidement les pourparlers entre les deux rives du détroit.