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UE/TIMOR ORIENTAL: APRÈS LES
DERNIÈRES TUERIES, L'UE DEMANDE À L'INDONÉSIE D'ACCEPTER
LE DÉPLOIEMENT DE PERSONNEL DE L'ONU AU TIMOR ORIENTAL
Bruxelles, 22/04/1999 (Agence Europe) - Le 20 avril, la Présidence allemande a publié, au nom de VUE, la déclaration suivante sur le Timor orientai (traduction non officielle): "L'Union européenne est profondément inquiète de la substantielle escalade de la violence au Timor oriental depuis sa déclaration du 12 avril. A Dili, des milices pro-intégration ont lancé de nouvelles attaques les 17 et 18 avril, cri tuant une trentaine de civils désarmés et en en blessant beaucoup d'autres, Le jeune fils de Manuel José Carrascalao, président du Conselho Nactional da Resistencia Timorense, est signalé parmi les tués. L'UE est particulièrement inquiète de noter que ces actes de violence ont eu lieu à peu de distance du commandement militaire des forces armées indonésiennes stationnées au Timor oriental, et que ces forces ne sont pas intervenues pour prévenir l'incident ou y mettre fin. L'UE condamne énergiquement ces actes de violence et demande à toutes les parties au Timor oriental de faire preuve de la plus grande retenue afin d'éviter 'd'autres incidents de ce type. L'UE exprime sa profonde préoccupation pour l'incapacité des autorités indonésiennes de prévenir les nouvelles attaques qui ont provoqué la perte de vies innocentes. L'UE note dans ce contexte que le gouvernement indonésien a condamné lui aussi ces attaques et assumé sa responsabilité pour l'incident. L'UE demande au gouvernement indonésien de prendre ses responsabilités activement et d'assurer que la violence ne recommencera pas. L'UE réaffirme encore une fois sa position selon laquelle le gouvernement indonésien a l'obligation de maintenir et préserver la sécurité, la stabilité et l'ordre public au Timor oriental, de désarmer les milices et de demander des comptes aux responsables des tueries. Les développements récents ont montré qu'une présence de l'Onu s'impose d'urgence au Timor oriental, afin de contribuer à prévenir d'ultérieurs violents affrontements. UUE demande aux autorités indonésiennes de reconnaître cette nécessité et de permettre à l'Onu de déployer son personnel sur le territoire. L'UE souligne l'importance du processus de négociations tripartites en cours, qui demeure le seul moyen de parvenir à une solution juste, globale et acceptable sur le plan international au problème du Timor.oriental, tenant compte des droits de la population du Timor oriental et des intérêts de toutes les parties concernées". L'UE condamne de nouveau les violences au Timor oriental (AFP, 21/4/99) L'Union européenne (UE) a de nouveau condamné mercredi "le plus fermement" les violences qui ont secoué le Timor oriental ces derniers mois, après la flambée de ce week-end à Dili, la capitale timoraise. "L'Union européenne est profondément inquiète" de voir que les violences ont "considérablement augmenté" depuis sa précédente mise en garde du 12 avril, selon un communiqué de la présidence allemande. L'UE s'inquiète notamment que ces violences aient eu lieu "non loin des autorités de commandement des troupes indonésiennes stationnées au Timor oriental" et que ces forces "ne soient pas intervenues". L'UE appelle tous les partis "à la retenue" et exhorte le gouvernement indonésien à "endosser activement" ses responsabilités, selon le communiqué.Ces événements démontrent la nécessité d'une présence de l'ONU pour contibuer à "empêcher d'autres affrontements violents", ajoute la présidence allemande. Une attaque des miliciens pro-indonésiens déclenchée samedi contre des militants indépendantistes a fait au moins 20 morts, selon des organisations de défense des droits de l'homme. Droits de l'Homme: Indonésie Strasbourg, 16/04/1999 (Agence Europe) - En adoptant cinq résolutions lors de son débat d'urgence de jeudi après-midi, le Parlement européen s'est prononcé sur : L'Indonésie : le Parlement condamne la violence et la répression qui continuent de se répandre en Indonésie et particulièrement au Timor oriental. Il exige des autorités indonésiennes qu'elles cessent immédiatement d'apporter leur soutien militaire et logistique aux groupes paramilitaires et qu'elles procèdent au désarmement et à la dissolution de ces unités ainsi qu'à une réduction radicale de leur présence militaire sur le territoire du Timor oriental. Le Parlement demande aux autorités indonésiennes de : restaurer l'Etat de droit, mettre un terme aux violations des droits de l'homme, libérer tous les prisonniers politiques et faire en sorte que le peuple de Timor puisse exercer son droit à l'autodétermination. CONDAMNATION DES VIOLENCES À TIMOR ORIENTAL, APPEL À DÉSARMER LES MILICES PARAMILITAIRES ET POUR UNE PRÉSENCE DES NATIONS UNIES DANS LE TERRITOIRE Bruxelles, 13/04/1999 (Agence Europe) - La présidence allemande du Conseil de l'UE a fait la déclaration suivante à propos des derniers événements au Timor-Oriental : "L'Union européenne déplore profondément l'escalade de la violence enregistrée ces derniers mois au Timor-Oriental et elle a pris acte avec consternation des inforrnations selon lesquelles des civils non armés auraient été tués par des milices paramilitaires les 6 et 7 avril à Liquiça (Timor-Oriental) apparemment en présence de membres des forces régulières indonésiennes, qui se sont abstenus d'intervenir. L'UE condamne vigoureusement ces violences et elle engage les autorités indonésiennes à intervenir immédiatement et à désarmer ces milices de manière à les empêcher de commettre de tels actes. En outre, l'UE engage vivement les autorités indonésiennes à faire en sorte que les auteurs de ces tueries aient à répondre de leurs actes. Elle demande à toutes les parties de faire preuve de la plus grande modération afin de prévenir d'autres incidents violents. LUE réitère son point de vue selon lequel c'est au gouvernement indonésien qu'il appartient toujours de maintenir et de préserver la sécurité, la stabilité et l'ordre public au Timor-Oriental. L'UE estime en outre que ce type d'incident démontre qu'une présence des Nations Unies dans le territoire s'impose d'urgence. L'UE considère également que la mise en place d'une commission de paix et de réconciliation contribuerait grandement à calmer la situation au Timor-Oriental. L'UE réaffirme qu'elle soutient les négociations en cours sur le Tirmor-Oriental, seul moyen de parvenir à une solution juste, globale et internationalement acceptable de la question de Timor-Oriental. L'UE se félicite que les parties concernées aient accepté que la population du Timor-Oriental soit consultée de manière directe, mais elle craint que la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité ne compromette gravement ce processus. Par conséquent, l'UE engage le gouvernement indonésien à tout mettre en oeuvre afin de préserver la paix au Timor-Orient.al et de préparer la voie à un processus de transition non violent." L'UE SE FELICITE DES REFORMES, MAIS S'INQUIETE DE L'ERUPTION DE LA VIOLENCE Bruxelles, 081/04/1999 (Agence Europe) - La Présidence allemande a fait le 7 avril, au nom de l'UE, la déclaration suivante sur l'Indonésie : "Consciente du rôle essentiel que joue l'Indonésie au sein de l'Asean et de l'importance qu'elle revêt pour la stabilité régionale, et convaincue que les réformes politiques et économiques ainsi que la consolidation du système politique sur la base de l'Etat de droit sont indispensables à l'évolution positive de l'Indonésie, l'UE note avec satisfaction que, en dépit des graves difficultés politiques et économiques causées par la crise économique sans précédent, et aussi héritées du régime Suharto, le gouvernement indonésien a engagé et mis en oeuvre une série impressionnante de réformes politiques, économiques, sociales et juridiques. L'UE prend note avec une satisfaction toute particulière des mesures prises par le gouvernement indonésien en vue : - de favoriser le processus de démocratisation, grâce aux nouvelles lois qui ont été adoptées sur les partis politiques, l'élection et le rôle des militaires et aux garanties qui ont été données quant au respect des libertés civiles et sociales; - de stabiliser l'économie, par l'établissement, en collaboration étroite avec le FMI, d'une liste de mesures concrètes à adopter dans le domaine de la politique macro-économique et de réformes structurelles à appliquer dans le domaine des entreprises et des banques; - d'atténuer les effets sociaux de la crise, par la mise en oeuvre d'un programme social s'étendent aux domaines de l'enseignement, de l'emploi, de la santé et de l'alimentation; - d'améliorer la situation des droits de l'homme, selon les orientations contenues dans le Plan d'action national sur les droits de l'homme. Dans ce contexte, l'UE se félicite de la ratification d'un certain nombre d'instruments concernant les droits de l'homme, ainsi que de la libération d'un nombre considérable de prisonniers politiques. L'UE considère que ces développements positifs constituent une base solide pour un processus stable de changement dans le système politique, économique et social de l'Indonésie, de nature à permettre l'avènement d'une société civile fondée sur des principes démocratiques, l'Etat de droit et des normes en matière de droits de l'homme acceptées au niveau international. L'UE offre à l'Indonésie tout son appui dans cette progression difficile sur la voie des réformes. Dans la perspective des élections législatives qui doivent avoir lieu le 7 juin, l'UE est disposée à appuyer le processus électoral en Indonésie et à y contribue , en apportant son concours, par l'interrnédiaire d'ONG locales, au Plan national d'action pour l'éducation du public, ainsi qu'à mettre en place, sous l'égide des Nations Unies, une mission de l'UE chargée d'observer les élections et leur phase préparatoire. Tout en encourageant l'Indonésie à poursuivre sur la voie des réformes, l'UE demeure préoccupée par la situation qui règne dans le pays en matière de sécurité et par la manière dont les forces de l'ordre y font face. Face aux récentes éruptions de violence dans les Moluques (Ambon) et au Kalimantan-Occidental, qui ont fait des centaines de morts, ainsi qu'à la situation tendues qui règne dans d'autres régions troublées (notamment Aceh et Irian Jaya), il y a lieu d'adopter une nouvelle attitude. Pour l'UE, il est essentiel que le délicat équilibre ethnique et religieux de l'Indonésie soit préservé. Aux violences qui mettent en péril cet équilibre, les forces de l'ordre devraient répondre d'une manière conforme aux normes intemationales en matière de droits de l'homme et en ayant le souci d'atténuer le niveau élevé de tension qui règne actuellement. Aussi l'UE lance-t-elle un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles fassent preuve d'un maximum de modération dans la poursuite de leurs objectifs politiques afin d'éviter d'attiser les tentions. L'UE espère approfondir son partenariat avec l'Indonésie par une assistance pratique, par un dialogue à la fois au niveau bilatéral et dans les enceintes multilatérales et par des échanges à haut niveau. Les pays d'Europe centrale et orientale associés à l'Union européenne, Chypre, pays également associé, ainsi que les pays de l'Aele membres de l'Espace économique européen se rallient à cette déclaration." 12/08/98 Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur le Timor-Oriental 24/06/98 Déclaration de la Présidence au nom de l'Union européenne sur la visite de la Troïka au Timor-Oriental Evènements d'Indonésie - déclaration de la présidence au nom de l'Union Européenne (Bruxelles, 13.05.1998) La récente recrudescence de violence en Indonésie et les pertes en vies humaines qu'elle a occasionnées est préoccupante. L'Union européenne demande au gouvernement indonésien de mener une enquête approfondie sur les décès signalés, dont six encore le 12 mai, et sur les cas d'enlèvement et de torture qui se seraient produits et de faire en sorte que les auteurs de ces actes en répondent. Nous demandons également aux autorités de s'abstenir de faire usage de la force dans le but de tuer. Nous renouvelons l'appel que nous avons lancé au gouvernement indonésien pour qu'il respecte les droits de l'individu. L'Union européenne a souvent engagé les autorités indonésiennes à faire preuve de la plus grande modération face aux troubles civils et souligne l'importance du respect de la liberté d'association et de parole. L'affrontement avec les étudiants met en évidence le besoin urgent de réformes politiques en Indonésie. Les pays d'Europe centrale et orientale, la Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie, la République slovaque et la République tchèque et Chypre associés à l'Union européenne et les pays de l'AELE, membres de l'Espace économique européen se rallient à cette déclaration. 13/12/96 CONSEIL EUROPEEN DE DUBLIN, 13-14 DECEMBRE 1996 (Conclusions de la Présidence, Doc. SN 401/96) 25/11/96 1968ème session du Conseil - AFFAIRES GENERALES - Bruxelles, 25 et 26 novembre 1996 28/10/96 1958ème session du Conseil - AFFAIRES GENERALES - Luxembourg, 28 et 29 octobre 199 11/07/96 DECLARATION DE L’UNION EUROPÉENNE ET DES PAYS DE L’AELE MEMBRES DE L’EEE, DES PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE ASSOCIÉS À L’UNION EUROPÉENNE, AINSI QUE DE CHYPRE ET DE MALTE, PAYS ÉGALEMENT ASSOCIÉS, CONCERNANT TIMOR ORIENTAL 25/06/96 POSITION COMMUNE définie par le Conseil sur la base de l'article J.2 du traité sur l'Union européenne,relative au Timor-Oriental Déclaration de la présidence au nom de l'Union Européenne (Bruxelles, 13.02.1995) Indonésie - Droits de l'Homme - respect des règles de l'OIT Par sa déclaration du 22 novembre 1994, la Présidence de l'Union européenne a exprimé la préoccupation de l'Union au sujet de la situation du dirigeant syndicaliste indonésien, M. Muchtar Pakpahan, et a rappelé à l'Indonésie ses engagements en matière de droits syndicaux en tant que membre de l'Organisation internationale du Travail. L'Union européenne a appris avec grande préoccupation l'aggravation le 18 janvier 1995, de la peine de M. Pakpahan ainsi que celle de son collègue, M. Telambanua. L'Union estime injustifiée la condamnation de ces syndicalistes sans que les droits de la défense aient été respectés. Elle appelle instamment le gouvernement indonésien à assurer le plein respect des droits de la défense pour les syndicalistes accusés d'avoir provoqué les incidents de Medan d'avril 1994. Elle rappelle sa demande que le gouvernement indonésien prenne de nouvelles dispositions en vue d'instaurer un climat général dans lequel les organisations syndicales puissent travailler librement et de manière indépendante. L'Union européenne demande également aux autorités indonésiennes de faire en sorte que les familles des condamnés ainsi que les organisations internationales puissent leur rendre visite de manière régulière. Déclaration de la présidence au nom de l'Union Européenne (Bruxelles, 22.11.1994) Indonésie - respect des règles de l'OIT - Droits de l'Homme L'Union européenne a appris avec préoccupation la condamnation de M. Muchtar Pakpahan, dirigeant du SBSI, syndicat non reconnu officiellement. L'Union européenne rappelle que, en adhérant à l'OIT, l'Indonésie s'est engagée à donner effet aux principes énoncés dans la Charte de l'OIT. Les travailleurs et employeurs, sans distinction d'aucune sorte, ont le droit, sans autorisation préalable, de constituer des organisations de leur choix, ainsi que celui de s'affilier à ces organisations, à la seule condition de se conformer aux statuts de ces dernières. Les organisations de travailleurs et d'employeurs ont le droit d'élaborer leurs statuts et règlements administratifs, d'élire librement leurs représentants, d'organiser leur gestion et leur activité, et de formuler leur programme d'action. Les autorités publiques doivent s'abstenir de toute intervention de nature à limiter ce droit ou à en entraver l'exercice légal. Les organisations de travailleurs et d'employeurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative. L'Union européenne demande instamment aux autorités indonésiennes de s'abstenir d'apporter la moindre restriction à ces droits et de prendre de nouvelles dispositions en vue d'instaurer un climat général (y compris la liberté d'expression) dans lequel les organisations syndicales puissent travailler librement et de manière indépendante. Les pays adhérents, la Norvège et la Suède s'associent à la présente déclaration. |