Inde- Actualités Archives des actualités en 1998-1999 | archives 2000
L'actualité de l'Inde avec l'AFP | Yahoo
Science/Technologie | Société, culture, religions| Environnement/Santé| Politique intérieure
Question du Cachemire
Economie, Industries, R&D | Les banques et les finances | Relations Internationales | Defense
Relations Internationales
Musharraf rassure Pékin sur les relations sino-pakistanaises (AFP, 21/12/2001)
Le président pakistanais Pervez Musharraf a poursuivi vendredi sa visite en Chine, qui a pour but de rassurer ses hôtes sur la solidité des relations sino-pakistanaises.
"La pièce angulaire de la politique étrangère pakistanaise est sa relation étroite avec la Chine", a déclaré jeudi soir le président Musharraf à son homologue Jiang Zemin, selon des propos rapportés vendredi par la presse chinoise. "La Chine a toujours été un ami fidèle et notre relation a résisté au temps", a affirmé Musharraf, en soulignant que la relation stratégique entre Pékin et Islamabad continuerait à se développer à l'avenir, en dépit du rapprochement spectaculaire opéré par le Pakistan avec les Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre.
Arrivé jeudi en Chine pour une visite de quatre jours, dominée par la situation en Afghanistan et en Asie du Sud, le président pakistanais a rencontré successivement vendredi matin le ministre de la Défense Chi Haotian et le Premier ministre Zhu Rongji, qui avait visité le Pakistan en mai dernier.
Il devait rencontrer dans l'après-midi le vice-président Hu Jintao, qui pourrait succéder au président chinois à l'automne prochain.
 La visite a jusqu'à présent été largement dominée par l'Afghanistan et la mise en place du gouvernement intérimaire afghan. Selon des propos cités vendredi par un responsable chinois, Jiang a souligné devant Musharraf que la tâche du gouvernement intérimaire risquait de ne pas être facile. "La Chine espère que les différentes factions en Afghanistan vont appliquer les accords et contribuer à la réunification nationale", a déclaré le président Jiang, cité par le quotidien de langue anglaise China Daily.
Selon le responsable chinois, Jiang et Musharraf ont également évoqué les relations d'Islamabad avec New Delhi, qui se sont fortement détériorées depuis l'attentat-suicide contre le parlement indien qui a fait 14 morts la semaine dernière. La Chine a offert de jouer un rôle pour faire baisser la tension, mais en soulignant que l'initiative devait  venir des deux pays.
Les deux présidents ont par ailleurs évoqué la demande d'adhésion du Pakistan à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un organisme régional rassemblant la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Pékin a répondu à la demande pakistanaise que l'accord de l'ensemble des pays membres de l'OCS était nécessaire pour admettre le Pakistan. "Pour l'instant, nous attendons l'accord de tous les membres", a dit le responsable chinois.
Musharraf doit quitter Pékin samedi matin pour l'ancienne capitale impériale de Xian au nord où il visitera les célèbres guerriers en terre cuite avant de visiter le barrage des Trois Gorges dimanche et d'achever sa visite à Canton au sud lundi. 

Science/Technologie

Société, culture, religions

Environnement/Santé

Politique intérieure

Libération - Inde: apaisement relatif dans le Gujarat (04/03/02)
L'Humanité - Terribles violences au Gujarat (04/03/02)
Le Figaro.fr - Delhi dépêche l'armée au Gujarat (04/03/02)
Le Monde - La vague de violences confessionnelles s'amplifie en Inde (01/03/02)
Le Soir - L'Inde a procédé à un essai de tir de missile à capacité nucléaire (25/01/02)
BBC - Pakistan warns India over missile test
El Pais - El lanzamiento "no provocador" de un misil indio dispara la alarma en Pakistán
Expressindia.com - We test fired Agni to bolster nation’s security : Vajpayee

Les ultras hindous ne renoncent pas à leur projet de temple (Reuters, 4/3/02)
Les ultras hindous du Vishwa Hindu Parishad (VHP) veulent poursuivre leur projet de construction d'un temple à Ayodhya, dans le nord de l'Inde, sur l'emplacement d'une ancienne mosquée datant du XVIe siècle et détruite depuis lors. Ce projet très controversé avait été à l'origine du massacre, le 27 février, de 58 passagers - des femmes et des enfants pour l'essentiel - dans un train transportant des militants hindous revenant d'Ayyodhya. L'incendie criminel du convoi a provoqué une très grave flambée de violence inter-confessionnelle entre la majorité hindoue (80%) et la minorité musulmane (14%) dans l'Etat occidental du Gujerat. D'après les autorités, le dernier bilan de ces troubles, en voie de disparition, s'établit à 540 morts. "Le projet (de construction d'un temple) ne sera jamais abandonné", a martelé devant des journalistes le président du VHP, Ashok Singhal.
Le Premier ministre fédéral, Atal Behari Vajpayee, dont le parti nationaliste hindou BJP est issu de la même mouvance que le VHP, avait exhorté ce dernier à repousser son projet au lendemain de la flambée de violence, jusqu'ici confinée au Gujerat. Le VHP a toutefois l'intention d'ordonner le début des travaux du futur temple après le 15 mars.


544 morts en six jours dans les violences entre hindous et musulmans (AP, 4/3/02)
La police indienne a ouvert le feu lundi sur une centaine d'hindous qui tentaient d'incendier des maisons de musulmans à Danta, dans l'Etat du Gujarat, tuant deux émeutiers. Les violences interreligieuses ont fait 544 morts en six jours dans l'ouest du pays.
Dans de nombreuses villes, les écoles restaient fermées lundi et les couvre-feu étaient maintenus.
Outre les deux émeutiers abattus lundi matin, quatre personnes ont trouvé la mort -deux à Halad et deux à Vijaynagar- dans la nuit de dimanche à lundi, selon la police locale.
Parmi les 544 victimes des pires violences religieuses qu'ait connues l'Inde ces dix dernières années, 84 ont été tuées par les forces de l'ordre. A Surat, la police a également tiré sur la foule lundi, mais aucune victime n'a été signalée. 

L'Etat indien de Gujarat en proie aux violences religieuses (Reuters, 2/3/02)
Le Premier ministre indien Atal Behari Vajpayee à lancé un appel solennel au calme alors que l'Etat du Gujarat subissait les plus graves émeutes interconfessionnelles enregistrées depuis 10 ans.
Malgré le déploiement de plusieurs milliers de militaires lourdement armés venus prêter main forte aux services de police débordés, 35 personnes ont péri brûlées vives samedi dans deux affrontements distincts.
Le bilan s'élève à présent à plus de 300 morts après quatre jours de heurts déclenchés par l'incendie criminel d'un train transportant des militants hindous dans lequel 58 personnes, des femmes et des enfants pour l'essentiel, ont trouvé la mort.
"Quelles que soient les provocations, la population doit préserver la paix et faire preuve de retenue", a dit le chef du gouvernement dans une allocution à la télévision nationale. "Le fait de brûler vifs des gens, dont des femmes et des enfants, de Godhra à Ahmedabad et en d'autres endroits, est un affront à la face du pays".
La rue semble être restée sourde à son appel, les hindous radicaux appelant eux à une vaste campagne de représailles. "Apprenez comme nous à brûler les musulmans", pouvait-on lire ça et là sur les murs de Naroda, dans les faubourg d'Ahmedabad, capitale de l'Etat occidental du Gujarat.
Dans le quartier musulman, chaque mosquée et de nombreuses maisons portent les stigmates de violences des derniers jours.
Au moins 27 personnes ont été brûlées vives samedi dans un village à majorité musulmane et huit autres personnes ont été victimes des flammes dans une boulangerie.
Un touriste britannique a en outre été tué à Tajpur, à 50 km au nord-est d'Ahmedabad. Un deuxième a été blessé et deux autres ont été portés disparus, a fait savoir à Londres le Foreign Office.

LES FORCES DE L'ORDRE BLOQUEES PAR LA FOULE
Malgré l'arrestation de 1.200 personnes, les forces de l'ordre ne semblent pas en mesure d'empêcher la propagation des violence au-delà des frontières de l'Etat. De nouveau renforts sont toutefois attendus prochainement dans la région.
A Bijapour, théâtres des événements les plus sanglants survenus ce samedi, les soldats qui tentaient de gagner le village pour mettre un terme aux affrontements ont été bloqués par la foule, a indiqué Reuters Ashok Narayan, un responsable de la sécurité.
Si Hamedabad, où se sont déroulés les premiers affrontements, a retrouvé un peu de calme, la situation reste préoccupante dans les campagnes des alentours, a-t-il ajouté.
Les autorités ont par ailleurs annoncé avoir conduit des musulmans de quartiers mixtes dans des enclaves placées sous haute protection.
S'efforçant lui aussi d'endiguer le flot de violence, le Vishwa Hindu Partshad (VHP), parti radical hindou allié de la formation nationaliste du Premier ministre, a proposé vendredi de reporter ses projets de construction d'un temple sur les ruines d'une mosquée d'Ayodhya, détruite en 1992.
Les émeutes qui avaient suivi l'événement avaient coûté les vies à plus de 3.000 personnes.
Les militants hindous du VHP tués mercredi dans l'incendie du train en gare de Godhra regagnaient leurs foyers après s'être rendu à Ayodhya pour manifester leur soutien au projet de leur formation.
A DACCA, plus de 2.000 Bangladais ont défilé en signe de solidarité avec la communauté musulmane indienne, et les autorités bangladaises ont renforcé les mesures de sécurité autour des temples hindous.

Troubles religieux après l'incendie d'un train en Inde (Reuters, 28/2/02)
Une foule de militants hindous a incendié une zone résidentielle musulmane dans la ville d'Ahmedabad, tuant au moins 17 personnes, dont des femmes et des enfants.
Un officier de police a déclaré que 18 personnes au moins avait péri dans cet incendie criminel et que 20 personnes supplémentaires pourraient encore être bloqués dans les décombres. Il a précisé que trois des militants hindous auteurs de l'incendie ont été abattus par les forces de l'ordre.
Au lendemain de l'incendie criminel d'un train transportant des militants hindous qui avait fait 58 morts, plusieurs actions de représailles ont été perpétrées dans l'ouest de l'Inde, déclenchant des émeutes.
La police a tiré en l'air dans la ville de Baroda pour tenter de disperser un demi-millier de personnes qui voulaient mettre le feu à une blanchisserie appartenant à un Musulman et a également stoppé d'autres émeutiers qui voulaient incendier une mosquée.
La police a précisé que la situation demeurait très tendue et que des unités patrouillaient dans la ville, dont certaines parties ont été soumises à un couvre-feu.
Un chauffeur de camion a été tué alors qu'il se trouvait sur le principal axe routier menant à Bombay. Le feu a été mis à son camion. Dans un autre incident, un autre homme a été tué à coups de couteau.
Des foules en colère se sont déchaînées dans plusieurs villes de l'Etat occidental du Gujarat. Un bureau qui administre les sites musulmans a été incendié dans la capitale de la province, Gandhinagar.
Les habitants musulmans de certaines villes comme Ahmedabad, dont certains sont soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque contre le train, avaient auparavant été priés de rester chez eux.
Des centaines de personnes couraient dans tous les sens dans les rues d'Ahmedabad, pillant des magasins et détruisant les biens censés appartenir à des Musulmans. D'épaisses colonnes de fumée s'élevaient de la ville, et on pouvait voir des flammes s'échapper de deux magasins appartenant à des Musulmans. Un couvre-feu a également été décrété dans certains quartiers d'Ahmedabad.
Dans un incident distinct, une mosquée a été brûlée dans une ville à environ 25 km de Ghodra, la localité où le train avait été pris d'assaut par un groupe d'individus.
Ce train arrivait en provenance de la ville septentrionale d'Ayodhya, où des hindous radicaux entendent construire un temple sur les ruines d'une mosquée détruite il y a dix ans.
 

Plus de 50 morts dans l'attaque d'un train en Inde (Le Monde, 27/2/02)
Au moins 55 personnes ont été tuées, mercredi, dans l'incendie criminel d'un train transportant des extrémistes hindous dans une région à majorité musulmane de l'ouest de l'Inde.
Au moins cinquante-cinq personnes sont mortes, mercredi 27 février, dans l'attaque et l'incendie criminel d'un train non loin de Godhra, dans l'ouest de l'Inde. L'attaque s'est produite dans une partie de l'Etat à majorité musulmane sur un train transportant des militants hindous qui rentraient de la ville d'Ayodhya, dans le nord de l'Inde, où ils s'étaient rassemblés pour manifester en faveur de la construction d'un temple sur le site d'une ancienne mosquée.
Cet édifice du XVIe siècle avait été rasé en 1992 par des extrémistes hindous, convaincus que la mosquée était construite sur le lieu de naissance du dieu Ram. Des violences intercommunautaires avaient suivi et avaient provoqué la mort de quelque 2000 personnes.
Un responsable de la police d'Ahmedabad, la capitale du Gujerat, a expliqué que les extrémistes hindous criaient des slogans en faveur de la construction du temple d'Ayodhya. "D'abord des pierres ont été lancées puis les voitures ont été incendiées", a précisé le ministre de l'intérieur du Gujerat, Gordhanbhai Zadafiadit. "Dans le train, il y avait des corps carbonisés partout", témoigne Mme Jayanti Ravi, administratrice du Panchamal. Selon un responsable ferroviaire indien, au moins une cinquantaine de cadavres ont été retirés des wagons calcinés alors que policiers et pompiers continuent d'extraire des corps. Vingt-cinq femmes et quatorze enfants figurent parmi les victimes, a indiqué H. Rao, responsable des forces de sécurité des chemins de fer (RPF), qui ajoute qu'au moins 88 personnes ont été blessées.
Le premier ministre Atal Bihari Vajpayee a condamné cette attaque et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une explosion de violences confessionnelles. Il a également appelé le groupe organisant la mobilisation à Ayodhya, le Vishwa Hindu Parishad (VHP), à "cesser sa campagne et coopérer avec le gouvernement pour établir la paix et la fraternité dans le pays". "Notre position est claire sur Ayodhya. La solution ne viendra pas de l'agitation ou de la violence. Il n'y a que deux voies possibles, la discussion ou les tribunaux", a-t-il ajouté. L'ensemble des forces de l'ordre de la région, soit près de 70 000 hommes, ont été déployées dans la zone et un couvre-feu y a été imposé pour une durée indéterminée. 

Economie, Industries, R&D

Défense
 

Mise à jour : Mars 2002
Retour à la page d'accueil de Sources d'Asie