Le
nouveau pouvoir japonais a peu de marge de manoeuvre (La
Tribune, 31/07/98)
Désigné par 54 % des députés
mais désavoué par 56 % des sénateurs, le nouveau Premier
ministre Keizo Obuchi est en situation de fragilité politique. Il
devra habilement manoeuvrer pour réussir à faire adopter
son arsenal législatif anti-crise.
Kiichi
Miyazawa, l'homme qui ne voulait pas redevenir ministre des Finances
(La Tribune, 30/07/98)
L'expérience est le grand atout du futur ministre des Finances.
Mais l'incapacité qu'il a montrée, dans le passé,
à réformer la vie politique et à anticiper les bouleversements
économiques a contribué à conduire le Japon dans l'impasse
actuelle.
Tokyo confie ses finances au " vieux " Miyazawa (La
Tribune, 30/07/98)
Kiichi Miyazawa, 78 ans, a fini par accepter le poste
redouté de ministre des Finances. Du fait de ses antécédents,
les marchés doutent de sa capacité à remettre à
flot le pays. Kiichi Miyazawa, soixante-dix-huit ans, treize fois ministre
et ancien Premier ministre, a accepté hier le portefeuille des Finances
du gouvernement que doit former aujourd'hui Keizo Obuchi. La nouvelle a
fait baisser le yen de 140,8 à 142,9 pour un dollar. Cette désignation
a été laborieuse, aucun autre candidat pressenti n'ayant
accepté un poste à haut risque puisque le prochain ministre
des Finances aura la responsabilité de la mise en oeuvre de l'assainissement
financier du pays et de la relance de son économie. Miyazawa lui-même,
qui s'autoqualifie d'« antiquité », s'est longtemps
fait prier. Les marchés ont des raisons de douter des capacités
à réforme d'un homme qui n'a guère su gérer,
lorsqu'il dirigeait le gouvernement de 1991 à 1993, ni l'éclatement
de la bulle financière ni la réforme politique. Sa tâche
sera d'autant plus difficile que l'opposition, majoritaire
au Sénat, lui mènera la vie dure.
Le nouveau Premier ministre japonais attendu au tournant (Yomiuri
Shimbun par La Tribune,
29/07/98)
« Ce que l'on attend du président du PLD (le futur Premier
ministre japonais Keizo Obuchi, Ndlr), c'est une capacité à
créer un gouvernement qui soit immédiatement en mesure de
tenir les promesses faites, de sorte que la période actuelle de
malaise économique soit surmontée. Il est nécessaire
qu'Obuchi fasse la preuve de sa forte détermination au Japon comme
à l'étranger à l'occasion de la formation de son gouvernement.
Il devrait également fixer des échéances et mettre
immédiatement en place les politiques nécessaires pour les
respecter. S'il y parvient, et s'il obtient des résultats tangibles,
il sera capable de regagner la confiance de l'opinion publique comme des
pays étrangers. [...] S'il échoue, son gouvernement finira
comme les autres dans la poussière de l'histoire. »
JAPAN:
'COLD PIZZA,' 'OLD WINE' MAKE FOR DISMAL FARE (United
States Information Service,28 July 1998)
Analysts overseas cast worried glances at Japan, expressing concern
that that country's new prime minister-designate, Keizo Obuchi, might not
be up to the task of carrying out the "decisive" reforms needed to rescue
the world's second largest economy. Most writers based their pessimistic
assessments on Mr. Obuchi's perceived lack of economic expertise. Barcelona's
centrist La Vanguardia, for example, stressed: "(Mr.)
Obuchi is neither well-versed in economic matters, nor does he arouse
enthusiasm in the powerful industrial and financial groups of Japan." Even
observers who were less critical of Mr. Obuchi's personal credentials argued
that his party, the Liberal Democratic Party, was not likely to push ahead
with bold economic reforms. "Mr. Obuchi may be Japan's last chance to avert
a long recession," noted the conservative Weekend
Australian, "but his party is the same one which so far has failed
to lead Japan out of its crisis."
La
formation du gouvernement de Keizo Obuchi inquiète la place de Tokyo
(La Tribune, 28/07/98)
L'incapacité à trouver un nouveau ministre des Finances
a fait baisser le yen et chuter la Bourse de Tokyo de 2,6 %. Les marchés
espèrent voir arriver un gouvernement capable de relancer la croissance.
Le futur Premier ministre japonais en quête d'un ministre des
Finances (La Tribune, 28/07/98)
Toute l'attention se porte à Tokyo sur le choix d'un nouveau
ministre des Finances, chargé, au dire du futur Premier ministre
Keizo Obuchi, d'assurer la « résurrection de l'économie
japonaise ». « Sa responsabilité sera plus importante
encore que celle du Premier ministre », a-t-il déclaré
à la presse, esquissant un véritable portrait robot : l'homme
qui se verra confier le portefeuille des finances sera une «
personnalité de tout premier plan à la plus grande compétence
» qui connaisse à fond les projets de loi préparés
en vue de l'assainissement du système financier. Les spéculations
se focalisent à présent sur trois noms : Koichi Kato, qui
vient de démissionner du poste de secrétaire général
du parti ; Kiichi Miyazawa, ancien Premier ministre très actif dans
l'élaboration des derniers plans de relance et Seiroku Kajiyama,
favori des marchés, arrivé second lors de l'élection
à la tête du Parti libéral-démocrate.
WILL
JAPAN CHANGE IN TIME? ( Asiaweek,
week july 31, 1998)
For that to happen, voters and markets must keep the pressure
on IN RECENT YEARS, POLITICS in Japan seemed to defy
logic. As the country sank into recession and the government's mistakes
and mismanagement of the economy became obvious, the ruling Liberal Democratic
Party's position in parliament perversely got stronger. The LDP won every
by-election to fill vacancies since the 1996 general election, most recently
picking up the seat held by former reformist premier Hosokawa Morihiro.
Until only a few weeks before the July 12 poll, party leaders had actually
expected to pick up seats in the House of Councilors. That makes the LDP's
surprise repudiation in the recent election all the more remarkable.
Le
yen réserve un accueil frisquet à Keizo Obuchi (La
Tribune, 27/07/98)
Le nouveau leader du Parti libéral-démocrate, appelé
à devenir Premier ministre du Japon, n'a pas la coteauprès
des opérateurs du marché des changes.
Japon année zéro (La
Tribune, 27/07/98)
Rarement tâche aussi titanesque aura reposé sur
d'aussi frêles épaules. Keizo Obuchi, nouveau chef du parti
libéral-démocrate (PLD) et futur Premier ministre japonais,
est un homme dénué de charisme au point qu'on l'a surnommé
« M. Moyen ». Les jugements portés sur lui dans son
pays sont si unanimement désobligeants qu'ils rappellent celui de
Churchill sur Attlee, « cet homme si modeste et qui a tant de
raisons de l'être ». Se révélera-t-il dans l'épreuve
? Il faut le souhaiter tant son échec ne manquerait pas d'expédier
le yen aux abysses, entraînant toute la région dans une nouvelle
crise dont nul ne saurait prévoir l'issue. Ses intentions sont louables
: relance par baisses massives d'impôts, application
du plan de restructurations bancaires. Reste à savoir s'il saura
les mettre en oeuvre, c'est-à-dire convaincre tout son parti
de le soutenir. Car le premier défi de M. Obuchi est d'ordre politique.
Si le PLD, qui ne dispose que de treize sièges de majorité
à la Chambre basse, venait à se échirer, le blocage
serait total. C'est pourquoi le marché attend d'abord de voir si
la faction groupée autour de Seiroku Kajiyama, son rival malheureux
au pouvoir suprême, pourra être neutralisée par la nomination
de son chef au poste de ministre des Finances. Keizo Obuchi aura
également fort à faire avec les « jeunes-turcs »
de son parti, qui ne l'apprécient guère, et avec l'opposition
démocrate, qui domine la Chambre haute et s'oppose au plan de sauvetage
du secteur financier. Certes, les pressions extérieures, notamment
américaines, ne manqueront pas pour pousser le train des réformes.
S'il venait à dérailler, les marchés, seuls
jusqu'ici à avoir su faire réagir le pouvoir japonais, ne
manqueraient pas de lui poser une insoluble question de confiance.
La
relance, priorité absolue du prochain Premier ministre japonais
(La Tribune, 27/07/98)
Keizo Obuchi devrait accéder jeudi à la tête du
gouvernement nippon. Il s'efforce d'ores et déjà de rompre
avec son image de terne apparatchik, en promettant de vigoureuses mesures
économiques. Le ministre japonais des Affaires étrangères,
Keizo Obuchi, a été élu vendredi à la tête
du Parti libéral-démocrate japonais dès
le premier tour par 225 voix sur 411, autant dire avec une surprenante
facilité. Le PLD, disposant de la majorité à
la Chambre basse, n'aura donc aucun mal à l'imposer dès jeudi,
à l'ouverture de la session extraordinaire, comme successeur
de l'actuel Premier ministre, Ryutaro Hashimoto.
Le Japon a besoin d'un gouvernement fort (La
Tribune, 27/07/98)
« Dans la bataille à mener pour la renaissance du Japon,
le succès ou l'échec dépendent de la capacité
des responsables politiques à prendre des mesures résolues
et décisives pour combattre les problèmes auxquels le
pays est confronté [...]. De nombreux observateurs étrangers
ont considéré que Hashimoto (le Premier ministre sortant)
était un leader incapable de gérer les crises. Dans un tel
contexte, il est indispensable que Keizo Obuchi le nouveau
président du Parti libéral-démocrate, forme un gouvernement
puissant. Les marchés financiers du monde se mettront sans pitié
à « vendre le Japon » s'ils considèrent que le
gouvernement Obuchi est incapable de prendre des mesures décisives.
Passation de pouvoir délicate à Tokyo (La
Tribune, 27/07/98)
Keizo Obuchi devrait succéder jeudi à Ryutaro Hashimoto
au poste de Premier ministre. Il devra convaincre rapidement de sa capacité
à redresser l'économie japonaise. Le ministre japonais des
Affaires étrangères, Keizo Obuchi, a été élu
vendredi président du Parti libéral-démocrate. Cette
victoire en fait le successeur désigné du Premier ministre,
Ryutaro Hashimoto, qui devrait lui céder son fauteuil dès
jeudi. Keizo Obuchi a confirmé hier son intention de
donner priorité à la relance de l'économie. 425 milliards
de francs viendront s'ajouter aux 700 milliards du plan de relance annoncé
en avril dernier. Le futur chef du gouvernement entend également
consacrer 255 milliards de francs à des baisses d'impôts définitives.
En revanche, ses intentions en matière de réforme financière
ne sont pas encore connues précisément. Sceptiques quant
à la capacité de Keizo Obuchi de produire l'électrochoc
qu'ils estiment nécessaire, les marchés financiers, en attendant
de connaître la composition de son cabinet, pourraient tester dès
cette semaine sa crédibilité.
Obuchi
dans un fauteuil... inconfortable (Libération,
25-26/07/98)
Le futur Premier ministre japonais, élu facilement, hérite
d'un pays en crise. «Nous partons de zéro.
La tâche qui nous attend consiste à reconstruire
l'économie [...] et à faire disparaître les inquiétudes
de l'opinion sur l'avenir.» Keizo Obuchi
Des dissensions se font jour au sein du conseil de la Banque du Japon
(La Tribune, 23/07/98)
Deux des neuf membres du Comité de politique monétaire
de la Banque du Japon ont exprimé leur insatisfaction devant l'attentisme
de la banque centrale nippone en matière monétaire
lors de la réunion du 12 juin, dont les minutes ont été
publiées mercredi. Toshio Miki et Nobuyuki Nakahara
ont estimé qu'un assouplissement de la politique monétaire
était indispensable devant l'aggravation de la situation économique
nippone. La réunion du 12 juin a constitué un tournant avec
l'apparition des premières divergences publiques au sein de
l'instance écisionnelle de la banque centrale. Pour la première
fois, la décision de laisser inchangée la politique monétaire
japonaise (le taux d'escompte est resté fixé
à son plus bas niveau historique de 0,5 %) n'a pas été
acquise à l'unanimité. Le conseil a estimé qu'une
baisse des taux ne pourrait intervenir qu'en dernier recours, alors qu'il
reste à évaluer l'impact du dernier plan de relance. Une
telle décision pourrait également avoir un effet négatif
sur le moral des épargnants, a-t-il fait valoir. Nul doute aussi
qu'elle aurait une influence négative sur le yen, déjà
assorti des rendements les moins attractifs du monde industrialisé.
Hier, avant même la nomination du nouveau Premier ministre
nippon, le dollar a refranchi le seuil de 141.
Kajiyama favori pour la succession de Hashimoto (La
Tribune, 22/07/98)
Seikoru Kajiyama, partisan d'une restructuration radicale
de la sphère financière japonaise, fait figure de
favori dans la course à la succession du Premier ministre Ryutaro
Hashimoto, aux dépens du ministre des Affaires étrangères,
Keizo Obuchi. Dans un sondage rendu public lundi par la chaîne de
télévision TBS, Junichiro Koizumi, l'actuel ministre de la
Santé et troisième candidat au poste de Premier ministre,
arrive largement en tête avec 40 % des voix. N'étant soutenu
par aucune faction de poids du PLD, il n'a aucune chance face à
Seiroku Kajiyama et Keizo Obuchi qui recueillent respectivement 36 % et
15 %. Or le PLD a renoncé à choisir son chef au terme d'un
processus d'obscures négociations réservées à
l'élite du parti, au profit d'une élection, vendredi, par
ses 366 parlementaires et 47 délégués régionaux.
Les trois candidats ont défendu hier leur programme économique
à l'occasion d'un débat télévisé.
Les créances douteuses des banques japonaises réévaluées
(La Tribune, 20/07/98)
Ce sont désormais 35.200 milliards de yens, et non 28.200 milliards,
de créances irrécouvrables que portent les banques nipponnes.
Un chiffre que les autorités japonaises doivent cependant encore
affiner.
Le prochain
premier ministre japonais fera de la relance (La
Tribune, 20/07/98)
Les trois candidats en lice veulent en finir avec l'austérité
budgétaire. Obuchi le « conservateur » insiste sur les
baisses d'impôts ; Kajiyama le « progressiste », sur
la dépense publique ; Koizumi l'outsider, sur le moins d'Etat.
HASHIMOTO
TAKES A FALL(Asiaweek
week of july 24, 1998)
The key question: Will the LDP pick a real reformer as the next PM?
The Asian crisis finally caught up with Hashimoto Ryutaro. As Japan's
prime minister, Hashimoto had this year been accused by leaders from around
the region and the world of dithering while all the nation, economically
speaking, burns. Last week, supposedly apathetic voters rose up to deliver
the same message. Hashimoto's Liberal Democratic Party, which only a few
weeks ago had confidently predicted gaining strength in the upper house
elections - possibly enough for a majority - lost 17 seats. The next day,
the premier said he would resign to take responsibility.
Duel fratricide
à Tokyo pour la succession du Premier ministre Hashimoto (La
Tribune, 17/07/98)
Le ministre des Affaires étrangères, Koiji Obuchi,
aura pour adversaire l'ancien secrétaire général de
Ryutaro Hashimoto. Partisan de la fermeture des banques les plus fragiles,
Seikoru Kajiyama a la faveur des
marchés et des investisseurs étrangers.
La production industrielle en chute de 2 % (La
Tribune, 16/07/98)
Le secteur manufacturier japonais sombre toujours dans la récession.
La production industrielle en mai a enregistré un recul de 2 % sur
son niveau d'avril, a annoncé hier le ministère du Commerce
international et de l'Industrie (Miti). L'activité avait déjà
chuté de 1,6 % en avril, de 2,3 % en mars et de 3,9 % en février.
Les stocks de produits finis ont diminué de 1,7 % en mai, tandis
que les ventes des entreprises ont dans le même temps baissé
de 0,1 %.
La Banque du Japon propose une plus grande utilisation du yen en
Asie (La Tribune, 15/07/98)
Lors de la réunion, hier, des onze banques centrales de la région
Asie-Pacifique, la Banque du Japon a proposé d'accroître
l'utilisation du yen en Asie. Elle mettrait en place une facilité
d'emprunts en yens en faveur des pays partenaires du Japon, qui pourraient
en emprunter auprès de l'institut d'émission en offrant en
colatéral des titres de l'Etat japonais qu'ils ont en leur
possession. Ce système permettrait une internationalisation plus
marquée du yen en incitant les banques centrales des onze
pays concernés à détenir davantage d'obligations japonaises
dans leurs réserves de change.
Les
investisseurs européens redécouvrent le Japon (La
Tribune, 15/07/98)
Selon le sondage mensuel Merrill Lynch-Gallup, que publie en exclusivité
« La Tribune », les gérants de fonds européens
croient à une reprise de la Bourse de Tokyo. Mais ils restent en
priorité investis sur les places européennes.
Les banques opposées à la publication de leurs audits
(La Tribune, 15/07/98)
Le président de l'Association des banques japonaises, Satoru
Kishi, également président de Bank of Tokyo Mitsubishi,
a indiqué hier que les inspections prévues dans les dix-neuf
plus grands établissements du pays par le plan gouvernemental
de redressement du secteur bancaire étaient « bienvenues »,
mais il est opposé à la publication de ces audits.
Selon lui, une telle publication ne contribuerait pas à restaurer
la confiance envers les banques nippones, qui supportent officiellement
un montant total de créances douteuses de 77.000 milliards de
yens (plus de 3.300 milliards de francs).
Le Japon
à la recherche d'un Premier ministre (La
Tribune, 15/07/98)
Le Parti libéral-démocrate (PLD) fera connaître
le 21 juillet le candidat à la succession de Ryutaro Hashimoto.
Les hésitations font naître des doutes sur la politique des
réformes.
HASHIMOTO
RESIGNS; WHAT'S NEXT FOR 'JAPAN, INC.'--AND GLOBAL ECONOMY?(
United States Information Service
,14 July 1998)
Overseas analysts tracking the Asian financial crisis over the past
month rode a roller coaster path, from a buoyant "high" produced by the
joint U.S.-Japanese intervention to save the yen on June 17, to the "profound"
defeat of Japan's ruling Liberal Democratic Party (LDP) in upper house
elections this past Sunday, leading to Prime Minister Hashimoto's announcement
yesterday that he would resign from his post. Observers in Asia, Europe
and Latin America expressed grave concern that the once-admired Japanese
economic "model" had suffered a definitive "collapse," and that a "second
stage" of the Asian financial crisis was in the offing, one that "harbors
even more risks for the global economy than the first." The most that could
be hoped for, many editorialists stressed, was that the rise of "new leadership"
in Japan would revive the country's sluggish economy, which is currently
suffering its worst recession since World War II. Those scanning the political
horizon in Japan for a successor to Mr. Hashimoto, however, saw no bright
prospects. "None of the obvious successors in a divided LDP looks likely
to abandon the purely reactive style of crisis management," judged London's
independent Financial Times, adding: "The voters have sent the right signal.
But that is no guarantee of the right outcome." Following are highlights
from the commentary.
TESTIMONY
OF ROBERT HORMATS AT SENATE FINANCE COMMITTEE: Japan's credibility
weakened its economic difficulties (United
States Information Service,14 July 1998)
Washington -- Japan's reforms must play a central role in the effort
to halt the deterioration of Asia's economies, according to Robert D. Hormats,
vice chairman of Goldman Sachs.
Camouflet
électoral pour le Premier ministre japonais (Libération,
13/07/98)
Il reconnaît sa responsabilité et devrait démissionner.
Hashimoto poussé vers la démission (La Tribune, 13/07/98)
Le
parti du Premier ministre japonais essuie un revers électoral (La
Tribune, 13/07/98)
Le parti de Ryutaro Hashimoto, le PLD, a subi, hier, un revers électoral
aux sénatoriales partielles. Du coup, plusieurs de ses dirigeants
demandent sa démission. Elle pourrait intervenir dès
aujourd'hui.
Le Japon réclame le départ du gouvernement Hashimoto.
Le parti du Premier ministre a subi hier un revers électoral.
Il est sanctionné pour avoir tardé à engager la relance
de l'économie. (La Tribune,
13/07/98)
Après l'échec hier, aux élec- tions sénatoriales
par- tielles, du Parti libéral-démocrate du Premier ministre
japonais Ryutaro Hashimoto, ce dernier devrait abandonner ses fonctions
comme il l'a lui-même déclaré avant la publication
des résultats. L'opinion reproche à son gouvernement d'avoir
tué dans l'oeuf la reprise de la consommation et hésité
à adopter un plan de relance. Mais les milieux économiques
craignent que le résultat de ces élections plonge le monde
politique dans la confusion et retarde les mesures nécessaires.
Merrill Lynch se lance sur le courtage pour les particuliers au Japon
(La Tribune, 9/07/98)
En inaugurant hier à Tokyo sa première succursale de
courtage à destination des particuliers, Merrill Lynch est la première
banque étrangère à s'attaquer au marché
de la clientèle particulière japonaise. Trente succursales
de la banque d'affaires américaine ouvriront leurs portes
dans l'archipel dans les mois à venir. Un nombre encore bien inférieur
aux 135 agences du leader japonais du courtage Nomura Securities,
mais qui propulse Merrill Lynch parmi les vingt premiers courtiers japonais
en terme de couverture géographique. La déréglementation
du système financier nippon devrait attirer la concurrence étrangère
sur le marché des particuliers. Morgan Stanley Dean Witter,
première banque d'affaires américaine, est déjà
sur les rangs : son président, John J. Mack, se dit prêt à
investir 1 milliard de dollars dans une alliance avec un courtier
japonais.
Réunion des directeurs des banques centrales du G10 lundi
à Tokyo (La Tribune,
9/07/98)
Les directeurs des banques centrales des pays du G10 se réuniront
au Japon lundi prochain, a annoncé un porte-parole de la Banque
du Japon. C'est la première fois que cette réunion, qui se
produit dans le cadre de la rencontre mensuelle de la BRI (Banque
des règlements internationaux), a lieu hors d'Europe. Elle sera
suivie le lendemain par celle des gouverneurs des banques d'Asie et d'Océanie
(Emeap). Le président de la Réserve fédérale
américaine, Alan Greenspan, et le gouverneur de la Bundesbank, Hans
Tietmeyer, seront présents à cette réunion. Les banquiers
centraux doivent discuter des moyens d'éviter une nouvelle crise
monétaire en Asie. Le gouverneur de la Banque du Japon, Masaru Hayami,
les informera des efforts du Japon pour stabiliser son système financier,
la chute du yen menaçant de relancer la crise monétaire en
Asie.
Le Premier
ministre nippon s'oriente vers une baisse des impôts (la
Tribune, 9/7/98)
Ryutaro Hashimoto a fait un pas modeste vers des réductions
d'impôts sur le revenu permanentes. Mais en s'abstenant de tout engagement
explicite.
7/7
Albright, Obuchi joint press conference (United States Information
Service 7/7/98)
Clinton China visit good for Japan as well. President Clinton
asked Secretary of State Madeleine Albright
to go to Tokyo to brief Prime Minister Hashimoto and Foreign Minister
Obuchi personally about the results of his historic trip to China.
Les
assureurs japonais allègent leurs participations dans les banques
(la Tribune, 7/7/98)
Les principales compagnies d'assurances nippones, soucieuses de rentabiliser
leurs capitaux investis, pourraient réduire massivement le montant
de leurs participations dans le capital des établissements bancaires
locaux. Nippon Life, principal assureur vie japonais, aurait déjà
cédé, depuis un peu plus d'un an, un total de 34 millions
de titres bancaires. Ce mouvement de fonds, qui pourrait prendre plus d'ampleur,
souligne l'inquiétude générale de la profession, qui
doit faire face à une érosion de sa collecte. L'an dernier,
pour la première fois depuis 1945, le secteur a ainsi accusé
une baisse de 2,2 % de son chiffre d'affaires. Ces événements
ne sont pas pour rassurer les investisseurs sur la situation du secteur
financier japonais en dépit de l'annonce du plan annoncé
la semaine dernière. Le ministre des Affaires étrangères
a ainsi fait état d'une possible baisse des impôts d'ici la
fin du mois, relançant de facto l'optimisme des marchés.
Ces propos ont été aussitôt démentis par le
gouvernement.
Sur
fond de joutes électorales, le plan d'assainissement japonais se
précise (la Tribune,
2/7/98)
Les institutions financières défaillantes seraient
en quelque sorte nationalisées. Mais le règlement de la question
des mauvaises créances devra être financé sur l'enveloppe
actuelle de 30.000 milliards de yens.