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Economie, Industries, R&D

Grand barrage Nam Theun 2 au Laos: le client thaïlandais temporise (AFP, 5/11/99)
La construction du barrage "Nam Theun 2" au Laos, un projet de développement colossal lancé avant la crise asiatique, est embourbée depuis des mois en raison du peu d'empressement commercial de la Thaïlande, son unique client.Fort d'un potentiel hydro-électrique de 20.000 mégawatts, le Laos a mis tous ses espoirs d'essor économique dans ce projet de plus d'un milliard de dollars, piloté par un consortium international. Electricité de France (EdF) en détient 30% des parts.Mais la Thaïlande n'a toujours pas conclu d'accord sur le prix d'achat de l'électricité avec son voisin. "C'est maintenant que la partie se gagne ou se perd. La Thailande veut-elle prendre le risque de tuer la poule aux oeufs d'or laotienne ?", demande un diplomate européen à Bangkok.
Situé a 250 km à l'est de Vientiane, "Nam Theun 2" --du nom d'un affluent du Mékong-- rivalise, avec 980 MW de puissance
installée, avec les projets hydro-électriques les plus ambitieux de la planète. 
Le barrage devrait dégager 250 millions de dollars de revenus par an dès sa mise en service en janvier 2007, une manne pour l'un
des pays les plus pauvres de la planète.
Mais ce projet, dont la première étude de faisabilité remonte à 1990, fait encore les frais du marasme économique dont la région
émerge à peine.
L'effondrement de la consommation d'énergie en Thaïlande, après la crise monétaire de juillet 1997, a poussé la compagnie publique d'électricité EGAT à réviser ses engagements d'achat au Laos définis par un accord bilatéral de 1996.
Le royaume achètera finalement 1.600 MW fin 2006 et 1.700 MW à partir de 2008 au lieu des 3.000 MW en 2006 initialement
prévus.
Une situation financière fragile couplée à d'énormes surcapacités ont surtout convaincu l'EGAT de réduire substantiellement sa
proposition de prix d'achat d'énergie.
Les Thaïlandais sont inflexibles sur le prix --4,178 cents/kwh, pas un cent de plus--, bien en dessous du montant avancé par le
consortium international.
"C'est notre dernier prix. Nous ne croyons pas à une reprise de la consommation électrique à des niveaux d'avant-crise. La demande locale est bien loin des prévisions", prévient Nivat Kulkanjanatorn, le directeur de la division internationale d'EGAT.
"Avec une croissance économique de 3% en principe cette année en Thaïlande, l'EGAT ne peut pas dire que la consommation
electrique ne reprend pas", conteste un expert industriel français. Empêtré dans une négociation tarifaire "délicate", l'un des représentants du consortium reconnaît que la situation est "particulière puisque l'EGAT est le seul acheteur potentiel". Le Laos avait un temps envisagé de vendre l'électricité de Nam Theun 2 à son voisin et allié idéologique vietnamien. Une hypothèse qui semble aujourd'hui écartée. Les analystes estiment que la Thaïlande "tient le bon bout du manche", reléguant les deux autres parties du triangle de négociation, le consortium et le Laos, dans un rôle de "demandeurs plutot que d'offreurs". Par son ampleur et les retombées escomptées, Nam Theun 2 reste une priorité du gouvernement laotien qui détiendra 25% des parts. Il l'a placé en tête de liste des huit projets hydro-électriques à l'étude. Même si la conjoncture économique s'est radicalement modifiée, la Thaïlande n'en a pas pour autant remis en cause l'accord bilatéral avec le Laos, consciente, soulignent les observateurs, du coup qui serait porté aux relations entre les deux pays. "Pour le Laos, Nam Theun 2 est une priorité alors que pour la Thaïlande, c'est un projet parmi d'autres", note un bon connaisseur du dossier. "Mais il ne faut pas blâmer les Thaïlandais et ne pas oublier que ce sont eux qui offrent un espoir de développement au Laos", ajoute un autre expert.

Le Laos invente la loterie anti-crise (AFP, 7/3/99)
Le Laos, qui affronte sa plus grave crise économique de l'après-guerre, lutte depuis neuf mois contre le manque de liquidités par un emprunt-loterie baptisé "loterie des épargnants".Un tirage a lieu tous les mois, et 66 gagnants ayant acheté un bon d'épargne d'une valeur de 10.000 kip (1,5 dollar) se répartissent des prix allant de 100.000 kips à 10 millions de kips (de 15 a 1.500 dollars).
En prime, chaque trimestre, un grand prix d'une valeur de 50 millions de kip (7.500 dollars) est également attribué. En 1998, le PIB par habitant était de 300 dollars au Laos, en retrait de 22% par rapport à l'année précédente.Le bon d'épargne est rémunéré à 5% l'an sur 5 ans. Mais selon le père du projet, Sirisay Vilaihongs, directeur du crédit à la Banque nationale, "l'attrait des épargnants va d'abord aux grands prix".Le 25 décembre dernier, le grand prix de 50 millions de kip a été remporté pour la première fois et la cérémonie de remise du prix a mobilisé au début de l'année toutes les autorités de la province de Champassak (sud), d'où était originaire le gagnant.Le 25 mars, aura lieu le prochain super-tirage de cet emprunt-loterie lancé en grande pompe, en juin dernier au cirque national par un aréopage de ministres de la République démocratique populaire, au premier rang desquels figurait Boungnang Vorachit, le vice-Premier ministre.Le Laos, petit pays enclavé de l'ancienne Indochine, qui subit depuis plus d'un an les effets de crise asiatique, mise en effet sur l'épargne populaire pour provisionner ses fonds d'investissements, destinés à développer la production locale et à contenir les importations. Les investissements des principaux partenaires du pays (Malaisie, Thaïlande, Corée du Sud) ont régressé de 17,8% l'an dernier (et déjà de 41,7 % en 1997), de même que les réserves en devises, officiellement estimées a 120 millions de dollars (à peine deux mois d'importation).Par ailleurs, les fonds d'ajustement du Fonds Monetaire International (40 millions de dollars) et de la Banque mondiale (30 millions) sont conditionnés aux réformes structurelles que le pays, qui s'ouvre timidement à l'économie de marché, est toujours réticent à adopter. L'idée d'associer une loterie au système obligataire classique dope en tous cas l'épargne laotienne. Après un trimestre de fonctionnement, les sommes mobilisées s'élevaient officiellement à 1,1 milliard de kip (180.000 dollars). Elles atteignent aujourd'hui 3,6 milliards (600.000 dollars). Sirisay Vilaihongs se fixe un objectif de 10 milliards de kips pour 1999.La concurrence est pourtant rude au Laos parmi les loteries, légales ou parallèles. Il y a quinze jours, dans le premier sondage jamais publié dans le pays, 84 % des habitants de la capitale confiaient avoir été saisis par le demon du jeu."Je préfère parier quelques centaines de kip à la loterie nationale ou à la loterie thailandaise", explique Khamsai, un joueur d'une cinquantaine d'années."Miser 10.000 kip, c'est le sixième de mon salaire... Je raconte les rêves que je fais la nuit au vendeur et il me révèle les chiffres auquel cela correspond".En janvier, le gouvernement a doublé le salaire des fonctionnaires, pour tenter de combler l'effet inflationniste (80 % en 1998). Mais la monnaie, après une relative stabilisation en fin d'année, a repris sa folle chute. En janvier, elle est passée de 4.500 à 5.800 kip pour un dollar au marché noir pour chuter à 6.450 kip fin février, tandis que le taux officiel s'accrochait à 4.450 kip. Cette dépréciation a atteint jusqu'a 10 % en une seule semaine.Au même moment, le représentant du FMI, Wayne Camard, estimait dans le "Vientiane Times", l'hebdomadaire anglophone (officiel), que "l'inflation est derrière nous".

Nike et Adidas choisissent le Laos pour réduire leurs coûts de production (AFP, 7/2/99)
Sans cesse à la recherche de sites de production bon marché, Nike, Adidas et plusieurs fabricants de vêtements de sport ont ajouté le Laos à la liste de leurs fournisseurs. Grâce a des salaires très bas et à une main-d'oeuvre réputée docile, le Laos est devenu un pays de la région asiatique très attractif pour les investissements des producteurs de vêtements de sport. Le Laos, petit pays enclavé, n'a pas échappé à la crise économique et financière régionale qui a fait chuter sa monnaie, le kip, de près de 70% au cours des 18 derniers mois, mettant pratiquement à genoux l'économie du pays qui importe beaucoup. Mais la faiblesse du kip a été profitable aux exportateurs qui emploient désormais des milliers de jeunes femmes dans la capitale, Vientiane, pour fabriquer des vêtements de sport et des chaussures pour Nike, Kappa, Adidas et JC Penny. Bien que les exportations de ce secteur restent modestes - elles représentaient 90 millions de dollars (80 millions d'euros au cours actuel) en 1997, soit 9% des exportations - 75 sociétés étrangères s'étaient installés au Laos à la mi-97, investissant plus de 72 millions de dollars (64 millions d'euros au cours actuel). "Nous sommes tout à fait satisfaits des ouvriers laotiens", explique Roman Stepek, directeur de la Trio (Laos) Export Company, en montrant avec fierté les nouveaux équipements sanitaires et le dispensaire de son usine. Près de 1.200 employés, en majorité des jeunes femmes, cousent, assemblent et brodent du matériel pour Nike, Adidas et d'autres
marques internationales dans son usine où de la musique pop est diffusée dans des salles climatisées et bien éclairées. Les ouvrières gagnent moins d'un dollar par jour, elles travaillent 8 heures par jour, six jours par semaine et peuvent augmenter leur
salaire de 30% en effectuant près de 40 heures supplémentaires par mois. Bien que ces salaires paraissent très bas par rapport aux normes internationales, ces jeunes femmes gagnent environ trois fois plus qu'un fonctionnaire laotien. Les employés sont donc fidèles aux entreprises et les producteurs d'équipements sportifs ne rencontrent pas les mêmes problèmes que dans d'autres pays, explique M. Vada Manager, un porte-parole de Nike. Les conditions de travail dans les usines des fournisseurs de Nike ou d'Adidas n'ont rien à voir avec celles des ateliers clandestins traditionnels, les "sweatshops", en grande partie grâce aux efforts de ces sociétés pour améliorer leur image internationale. Dans l'usine Trio, la première chose qu'un visiteur remarque est le code de conduite de Nike, affiché sur le mur de la salle de réception, mais pas encore traduit en laotien. Les marques internationales n'ont pas encore investi directement au Laos, mais elles travaillent en liaison étroite avec leurs producteurs, leur fournissent les dessins des modèles et les matériaux, surveillent les installations sanitaires et les équipements de sécurité anti-incendie. La religion bouddhiste des laotiens, qui déconseille les conflits, explique peut-être le comportement des ouvriers. "Ils écoutent nos suggestions", explique Geraldine Engel, une conseillère de Trio. "En Chine, dès que vous demandez quelque chose à des ouvriers, c'est tout de suite la confrontation". Mais si les laotiens ont la réputation d'être dociles, l'efficacité n'est pas une vertu nationale, estime un Taïwanais directeur de TriMax Co. Ltd, un fournisseur d'Adidas et d'autres sociétés qui emploie 800 personnes dans la banlieue de Vientiane. "Les ouvriers sont facilement dirigés, mais ils travaillent lentement. La productivité est plus faible qu'ailleurs", ajoute-t-il.

Laos-économie : Le Laos, l'un des pays les plus touchés par la crise asiatique  (AFP, 20/12/98)
Laos-Banque : Banque Mondiale: prêt de 34,7 M de dollars au Laos pour  l'électrification (AFP, 18/3/98)

Politique intérieure

Affrontements entre rebelles Hmongs et l'armée, selon des diplomates (AFP, 2/6/2000)
Des affrontements se sont multipliés récemment au Laos entre des rebelles de l'ethnie Hmong et l'armée laotienne, qui reçoit un soutien des troupes vietnamiennes, ont affirmé des diplomates occidentaux en poste à Vientiane.
 "De nombreux combats ont eu lieu au cours des derniers mois dans le nord du Laos, dans la province de Xieng Khouang, et ces combats ont pris de l'ampleur, provoquant des morts et des blessés au sein des forces armées", a indiqué vendredi à l'AFP un diplomate occidental sous le couvert de l'anomymat.
 "L'armée vietnamienne a envoyé des soldats et du matériel militaire au Laos pour apporter une aide aux troupes laotiennes, qui ont du mal à contrôler la situation, et on a pu observer dans les rues de la capitale (Vientiane) des camions de l'armée transportant des soldats vietnamiens", a ajouté ce diplomate.
 Les forces gouvernementales ont également subi des pertes matérielles non négligeables et "un hélicoptère équipé de pièces d'artillerie aurait été abattu récemment", selon ce diplomate.
 Les autorités laotiennes n'ont jamais fait état de ces combats, mais la province de Xieng Khouang, où se trouve le site historique et touristique de la Plaine des Jarres, et la "zone spéciale de Xaisomboun", située entre Vientiane et Xieng Khouang, sont actuellement totalement interdites d'accès aux étrangers.
 Les Hmongs, une éthnie montagnarde originaire de Chine dont des groupes vivent au Laos, au Vietnam et en Thaïlande, sont traditionnellement opposés au régime communiste laotien.
 Des milliers de Hmongs du Laos avaient été recrutés par la CIA pendant la guerre du Vietnam et aidaient les forces américaines, notamment dans la zone de la Piste Ho Chi Minh, utilisée par le Nord-Vietnam pour ravitailler les maquisards Vietcong au Sud-Vietnam et dont une partie traversait le territoire laotien.
 Environ 35.000 Hmongs ont été tués pendant la guerre, sur une population estimée à 400.000 personnes.
 Depuis la fin de la guerre du Vietnam en 1975, des affrontements sporadiques ont lieu régulièrement entre des Hmongs et l'armée laotienne, mais "la montée en puissance des combats commence à créer une psychose au sein de la population laotienne", selon d'autres diplomates.
 La recrudescence des combats a été favorisée par l'envoi aux Hmongs du Laos d'argent et d'armes par des groupes de Hmongs émigrés aux Etats-Unis, selon les diplomates.
 Plusieurs dizaines de milliers de Hmong qui avaient combattu au côté des forces américaines, dont leur chef, le général Vang Pao, se sont réfugiés après la guerre aux Etats-Unis.
 Ces armes, acheminées par des émigrés, sont introduites dans le pays depuis la Thaïlande dont les quelques 2.000 kms de frontière avec le Laos sont difficiles à contrôler, selon la même source.
 "Malgré le culte du secret entretenu par les autorités, les pertes subies par l'armée ne peuvent être cachées à la population dont des membres des familles ont été tués ou blessés", a-t-on ajouté.
 De plus, "de nombreux responsables locaux de l'administration ont été exécutés par les rebelles dans des villages du nord", a affirmé un diplomate.
 Des habitants de Vientiane, peu enclins habituellement à s'exprimer devant des étrangers, ont fait état à l'AFP de leur inquiétude, renforcée par les explosions qui ont eu lieu au cours des derniers mois dans la capitale.
 Quatre engins ont explosé au cours des trois derniers mois à Vientiane, provoquant une trentaine de blessés, mais l'origine de ces explosions, dont aucune n'a été revendiquée, reste inexpliquée et aucun lien n'a jusqu'à présent été établi avec la recrudescence de la guérilla.

Laos-droitsHomme : Inquiétude sur le sort de prisonniers de conscience (AFP, 10/12/98)
Laos-amnistie : Vientiane amnistie 64 prisonniers (AFP, 12/11/98)
Laos-dissident : Décès en prison d'un prisonnier de conscience laotien (AFP, 10/3/98)
Laos-dissident : Décès en prison d'un prisonnier de conscience (AFP, 10/3/98)
Laos-Assemblée : Annonce de la composition du nouveau gouvernement (AFP, 26/2/98)
Laos-Assemblée : Le Laos a un nouveau gouvernement (AFP, 25/2/98)

Elections au Laos
les députés laotiens ont élu le Premier ministre et chef du Parti au pouvoir - le Parti populaire révolutionnaire lao (PPRL)- Khamtay Siphandone (74 ans), président du Laos et le vice-président Sisavath Keobounphanh chef du gouvernement ( AFP, 24/2/98).

Relations internationales

Vietnam-Laos : Arrivée à Hanoï du président laotien Khamtay Siphandone  (AFP, 4/1/99)
Laos-France : La France pour une coopération triangulaire avec le Laos et le Japon (AFP, 23/10/98)
Laos-France-crise : La France veut resserrer ses liens avec le Laos (AFP, 22/10/98)
Laos-France : Le ministre français de la Coopération au Laos (AFP, 21/10/98)
France-Laos : Démantèlement d'un réseau de faux papiers laotiens: plus de 60  interpellations (AFP, 21/10/98)
France-Laos : Plus de 50 interpellations dans le démantèlement d'un réseau de faux papiers (AFP, 21/10/98)
Vietnam-Laos : Le Laos et le Vietnam signent des accords de coopération (AFP, 6/7/98)
Vietnam-Laos : Le Premier ministre laotien en visite au Vietnam (AFP, 6/7/98)
Vietnam-Laos-drogue : Trafic de drogue: deux Laotiens et deux Vietnamiens condamnés à mort (AFP, 19/6/98)
Vietnam-Laos-drogue : Quatre Laotiens devant la justice vietnamienne pour trafic de drogue (AFP, 16/6/98)
Vietnam-Laos-avion : Accident d'avion : funérailles des responsables militaires  tués au Laos (AFP, 2/6/98)
Vietnam-Laos-avion : Le Vietnam confirme la mort de ses 14 responsables militaires (AFP, 1/6/98)
Vietnam-Laos-avion : Le Vietnam annonce le décès du général Dao Trong Lich (AFP, 30/5/98)
Vietnam-Laos-avion : Aucun survivant dans l'accident d'avion au Laos, selon un rapport officiel (AFP, 30/5/98)
Vietnam-Laos-avion : Accident d'avion: cinq généraux vietnamiens et un laotien  tués au Laos (AFP, 28/5/98)
Vietnam-Laos-avion : Dao Trong Lich à bord d'un avion disparu au Laos, selon KPL (AFP, 28/5/98)
Laos-Vietnam : Mort d'un vice-ministre vietnamien de la Défense dans un accident d'avion (AFP, 27/5/98)
Laos-Vietnam-religion : Vientiane confirme des condamnations à la prison pour activités  religieuses (AFP, 1/4/98)
USA-Laos-religion : Washington déplore des condamnations à des peines de prison au Laos (AFP, 26/3/98)
Vietnam-Laos : Le chef du PC vietnamien effectue au Laos son premier voyage à l'étranger (AFP, 5/3/98)

  Mise à jour : juin 2000
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