Economie
L'économie néo-zélandaise
est ouverte et de taille modeste et le poids de l'agriculture y reste important.
Elle se caractérise notamment par
:
- une forte dépendance à
l'égard de l'étranger en termes d'échanges commerciaux,
- l'importante proportion d'entreprises
sous contrôle étranger,
- l'ampleur de la dette extérieure
(100% du PIB en 1998-99),
- l'influence que les investisseurs étrangers
exercent sur les marchés financiers.
Les réformes entreprises depuis
1984 commencent à porter leurs fruits :
- disparition des contrôles des
prix, des salaires et des changes,
- fluctuation de la monnaie, après
une dévaluation de 20%,
- maîtrise de l'inflation (1,1%
en 1998),
- élimination des subventions à
l'agriculture et aux exportations,
- amélioration de l'efficacité
du secteur public
-privatisation de certaines sociétés
publiques,
- assainissement des finances publiques
(1er excédent budgétaire en 1994 depuis 18 ans, confirmé
en 1995,1996, 1997 et 1998),
- libéralisation du marché
du travail.
Longtemps considérée comme l'un des pays les plus protectionnistes du monde, la Nouvelle-Zélande s'est engagée à partir de 1984, sous l'impulsion initiale du ministre travailliste des finances de l'époque M. Roger Douglas, dans une spectaculaire transformation de ses structures économiques et est en quelque sorte devenue, en l'espace d'une dizaine d'années, une sorte de "laboratoire" du libéralisme économique.
Jusqu'au début des années
1980, l'économie néo-zélandaise se caractérisait
en effet par son caractère peu ouvert sur l'extérieur et
par un haut degré d'interventionnisme économique. L'entrée
de la Grande-Bretagne dans la Communauté européenne et l'abandon
simultané du système de la "préférence impériale",
le haut niveau du système de protection sociale néo-zélandais
et les deux chocs pétroliers avaient souligné l'inadaptation
des structures économiques néo-zélandaises à
la compétition économique
internationale. Cette politique interventionniste
s'était traduite, en raison d'une productivité des facteurs
très insuffisante, par des performances économiques modestes,
le revenu par habitant ne progressant que de 1,4 % par an entre 1950 et
1985 -contre 2,9 % pour l'ensemble des pays de l'OCDE.
C'est dans ce contexte que la victoire
travailliste aux élections s'est paradoxalement traduite, à
partir de 1984, par une modification complète de la politique économique
néo-zélandaise au profit d'une approche résolument
libérale : les principaux secteurs de l'économie -à
commencer par l'agriculture- ont été libéralisés,
les protections commerciales réduites, le secteur public diminué
et son efficacité améliorée. L'économie nationale
a cependant mis un certain temps à tirer les dividendes des réformes.
La progression
du PIB est restée inférieure
à la moyenne de l'OCDE dans les années 1985-1990, tandis
que le chômage progressait et que l'inflation s'accélérait.
Le retour au pouvoir du parti national -dirigé par M. Bolger- fin 1990 s'est cependant traduit par une relance du processus dedéréglementation. La nouvelle majorité a modifié radicalement la législation du travail- mettant notamment fin à la pratique du syndicat obligatoire -ce qui aboutit, malgré le coût social d'une telle politique, à une forte augmentation de la productivité du travail et à une reprise de la croissance en 1991, en dépit d'un environnement international défavorable, puis à une diminution du taux de chômage qui avait atteint 11,5 % en 1991.
La Nouvelle-Zélande est ainsi devenue aujourd'hui le pays où les subventions agricoles sont les plus faibles. Rares sont les secteurs qui n'ont pas été touchés par le mouvement de libéralisation. Les principales privatisations ont été effectuées entre 1987 et 1992 et il ne subsiste plus aujourd'hui qu'une quinzaine d'entreprises publiques. L'administration a de son côté vigoureusement réduit ses effectifs. La vague des grandes réformes de structures est donc aujourd'hui achevée.
L'économie néo-zélandaise repose encore largement sur l'exploitation de ses ressources naturelles. Le pays reste d'abord producteur et transformateur de produits de base ; en dépit de l'évolution de l'agriculture néo-zélandaise -notamment la diminution de l'importance relative de l'élevage ovin-, l'agriculture reste très importante pour l'économie nationale. Cette prépondérance se retrouve dans les exportations de la Nouvelle-Zélande dont la viande, les produits laitiers, le poisson, la laine et les fruits et légumes représentent la moitié.
L'économie néo-zélandaise demeure ainsi particulièrement sensible à tout choc extérieur -compte tenu de sa dépendance par rapport à ses exportations agricoles. Elle dépend aussi de sa capacité à attirer des capitaux étrangers, nécessaires à son développement.
Evolution du PIB et du PNB (en milliards
de NZD, année se terminant au 31 mars) :
Dollar néo-zélandais; NZD=100
cents
Le dollar néo-zélandais
valant environ 3,75 F
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PIB en 1997/98 (année
se terminant le 31 mars) :
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Répartition de la population active (en décembre 1998) :
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Commerce extérieur
L' économie néo-zélandaise constitue sans doute aujourd'hui l'un des marchés les plus ouverts, les plus transparents et les plus déréglementés du monde. La libéralisation et l'ouverture économique ont conduit naturellement à une intensification du commerce extérieur néo-zélandais. Entre 1983 et 1998, les échanges de la Nouvelle-Zélande ont triplé passant de 15,5 milliards à plus de 44 milliards de NZD. Au cours de ces six dernières années, les exportations (valeur FOB) et les importations (valeur CIF) néo-zélandaises ont progressé régulièrement en valeur.
Une économie ouverte, fortement liée à la région Asie-Pacifique
Bien que la taille modeste et l'éloignement géographique de ce marché puissent représenter un handicap, la Nouvelle-Zélande s'efforce de surmonter ces inconvénients en s'intégrant pleinement à l'économie internationale.
La Nouvelle-Zélande est d'abord étroitement liée à l'Australie, en particulier par l'accord C.E.R. ("closer economic relations agreement") qui prévoit entre les deux pays, qui représentent un marché de plus de 20 millions de personnes, la liberté de circulation des biens, des capitaux et des services.
Mais la Nouvelle-Zélande est aussi de plus en plus fortement intégrée dans la région Asie-Pacifique. 40 % des exportations néo-zélandaises sont ainsi destinées aux marchés asiatiques et la Nouvelle-Zélande enregistre un important excédent commercial avec le Japon. Ces relations commerciales trouvent en outre leur prolongement à travers des relations humaines et culturelles et l'on relève ainsi que nombre de dirigeants asiatiques ont été formés en Nouvelle-Zélande et que l'enseignement du japonais se développe dans les écoles néo-zélandaises.
La Nouvelle-Zélande, qui peut faire valoir des coûts de production très compétitifs, cherche ainsi à accueillir des investissements étrangers en mettant en valeur sa situation privilégiée pour opérer, au-delà de la Nouvelle-Zélande, dans l'ensemble de la région Asie-Pacifique.
Evolution de la
balance commerciale globale (en millions de NZD, années se finissant
en juin) :
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*Réexportations comprises
Les principales
importations néo-zélandaises (en juin 1998) :
Produits agro-alimentaires et tabac | 8,1% |
Plastiques | 23,2% |
Produits manufacturés | 8,3% |
Textiles | 6% |
Métaux | 6% |
Machines & Outils | 26,8% |
Véhicules & avions | 15% |
Autres | 6,6% |
Les principaux fournisseurs de la Nouvelle-Zélande
(estimations juin 1998) :
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Viennent ensuite l'Allemagne, Taiwan, l'Italie..., la France arrivant en 12ème position. avec 1,7% des importations.
Les principales exportations néo-zélandaises
(en juin 1998) :
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Pays à forte tradition agricole, près des trois cinquièmes des exportations néo-zélandaises sont issus du secteur primaire.
Ses principaux clients (juin 1998) :
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Viennent ensuite Hong Kong, la Chine, l'Allemagne, Taiwan, la Belgique..., la France arrivant en 18ème position (0,9%). 87,2% des importations françaises concernent des produits agricoles, 7,2% des produits industriels (laine peignée, pâte à papier) et 5,6% des biens de consommation.
Il convient de signaler l'accord commercial "Closer Economic Relations" signé en 1983 (et révisé en 1988 et 1992) entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Celui-ci a eu pour conséquence un rééquilibrage des échanges bilatéraux qui se sont fortement développés en l'absence de barrières douanières. Il a également contribué à une meilleure intégration économique des deux marchés et les occasions d'investissements croisés se sont multipliées.
Relations commerciales avec la France
Les liens économiques entre la France et la Nouvelle-Zélande, encore modestes, ont été toutefois renforcés à la faveur de la forte croissance néo-zélandaise -servie, par une politique économique ultra-libérale. Les échanges commerciaux bilatéraux, structurellement déficitaires, ont fait apparaître en 1995, pour la première fois, un excédent commercial en faveur de la France.
En 1998, les échanges commerciaux
entre la France et la Nouvelle-Zélande ont augmenté de
5,4% par rapport à 1997 pour atteindre 2,425 milliards de francs
(selon les statistiques des douanes françaises). Le taux de couverture
enregistré reste toutefois en notre défaveur (67%). Nos exportations
se sont élevées à 1 milliards de francs (-2,5%). Nos
achats en provenance de la Nouvelle-Zélande ont atteint 1,5 milliards
(+11,5%). La Nouvelle-Zélande est notre 85ème client et notre
62ème fournisseur. Le déficit commercial enregistré
avec la Nouvelle-Zélande (479 millions de francs) constitue le 27ème
déficit de la France.
On relèvera par ailleurs que les
échanges entre nos territoires du Pacifique et la Nouvelle-Zélande
s'effectuent à sens unique : si les ventes de nos territoires sont
symboliques, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie
sont respectivement le 3e et le 5e client de la Nouvelle-Zélande
dans le Pacifique.
La structure des échanges par grands secteurs est relativement stable d'une année sur l'autre. Près des deux tiers de nos ventes sont constituées de produits industriels et essentiellement de biens d'équipement professionnels, de produits issus des industries chimiques et d'automobiles. Les exportations de biens de consommation courante qui représentent près de 25% du total de nos ventes ont enregistré une diminution de 2,5%. Nos achats sont quant à eux composés à 87% de produits agricoles (viande de mouton, produits laitiers, laine, produits de la pêche) et ont augmenté de 9,5% en 1998.
La présence française en Nouvelle-Zélande est assurée par une cinquantaine de filiale, principalement implantéesdans la région d'Auckland et ce dans la quasi-totalité des secteurs d'activité : sciences de la vie (Sanofi, Rhône-Poulenc), traitement des eaux (Vivendi, Lyonnaise des eaux), télécommunications (France Telecom, Alcatel), biens de consommation durables et non durables (BIC, l'Oréal, LVMH, Chanel, Danone, Rémy Cointreau...), industries (Saint Gobain, Michelin, Total, Elf), tourisme (Club Méditerranée, Accor), services financiers-assurances (AXA, BNP),...
Ces 50 sociétés emploient environ 3 700 personnes et on estime en outre à 1 300 les emplois supplémentaires directement liés à l'importation de produits français. Ces données sont à rapprocher de celles de la communauté française en Nouvelle-Zélande qui rassemble 1 400 immatriculés et environ 700 non immatriculés. 45 % de ces Français sont établis à Auckland, 18 % à Wellington et les autres répartis dans les principales villes comme Christchurch, Dunedin ou Palmerston North.
De manière générale, les secteurs où l'implantation française est la plus forte sont : les produits alimentaires, les produits chimiques, la laine, les vins, le tourisme et les parfums et cosmétiques. Si le secteur bancaire est sous-représenté (seule Indosuez est présente), les filiales des banques françaises installées en Australie sont également actives en Nouvelle-Zélande. Par ailleurs, l'essentiel de nos courants d'exportation est réalisé avec des importateurs-distributeurs (plus de 700). C'est notamment le cas dans l'automobile, la verrerie ou le machinisme agricole. Au total, le nombre d'entreprises françaises qui exportent en Nouvelle-Zélande est estimé à environ 1 500.
Part de marché : 2,48% en juin 1996.
Principales exportations françaises
(1995)
- Produits industriels : 76,6%
- Biens de consommation : 17,6%
- Produits agricoles et agro-alimentaires
: 5,8%
Principales importations françaises
- Produits agricoles et agro-alimentaires
: 87,2%
- Produits industriels : 7,2%
- Biens de consommation : 5,6%
La Nouvelle-Zélande, une base d'opération attractive en direction de l'Asie ?
La récente mission du patronat français en Nouvelle-Zélande a été, une nouvelle fois, l'occasion pour de nombreux dirigeants néo-zélandais de souligner l'intérêt de leur pays -comme de l'Australie- comme tremplin vers l'Asie. Certes, la Nouvelle-Zélande ne constitue, à elle seule, qu'un marché très modeste, et de surcroît éloigné.
Ce handicap, bien sûr important, est toutefois compensé par le fait que la Nouvelle-Zélande constitue, avec l'Australie, un marché unique déjà significatif. De surcroît, les coûts de production en Nouvelle-Zélande sont inférieurs, de l'ordre de 20 à 25 %, à ceux existant en Australie. Par ailleurs, les Néo-Zélandais bénéficient le plus souvent d'un préjugé favorable dans les milieux d'affaires asiatiques dont des sociétés françaises peuvent tirer profit pour accéder à certains marchés d'Asie en liaison avec des opérateurs néo-zélandais. Enfin, l'ouverture de la Nouvelle-Zélande aux technologies avancées et aux produits nouveaux en fait un marché très adapté pour tester de nouveaux produits et de nouvelles idées.
Pour toutes ces raisons, la Nouvelle-Zélande, qui bénéficie d'une économie dynamique et libérale malgré son éloignement et sa taille modeste, être mieux prise en considération dans la stratégie d'insertion des entreprises françaises dans la zone Asie-Pacifique. Au même titre que l'Australie, elle peut constituer un trait d'union utile, au plan économique, entre l'Europe et l'Asie et est accessible à l'idée d'une telle approche de l'Asie par le biais du Pacifique.
Pour l'heure, la plupart des filiales néo-zélandaises d'entreprises françaises ne disposent que d'une compétence nationale et certaines sont directement liées aux filiales australiennes. On relèvera toutefois l'exemple de la société PEC NZ, filiale d'EMC, dont le bureau néo-zélandais a compétence sur l'ensemble de la zone Asie-Pacifique ; les succès qu'elle remporte méritent d'être médités.
Une meilleure utilisation du levier néo-zélandais
pour renforcer notre présence en Asie devrait être favorisée
par trois orientations :
- orienter les sociétés
françaises intéressées vers les entreprises néo-zélandaises
disposant déjà d'accès aux marchés asiatiques
-à l'exemple de ce qui a déjà été fait
par la société Danone ;
- favoriser en particulier les entreprises
de haute technologie ainsi que l'implantation de certaines PME/PMI françaises
qui manquent souvent des moyens financiers nécessaires ;
- enfin, naturellement, faciliter l'expatriation
de Français en Nouvelle-Zélande, encore peu nombreux.
Les relations culturelles et scientifiques franco-néo-zélandaises
La coopération culturelle et linguistique : une enveloppe modeste pour répondre à une incontestable attente
Au delà des retombées -relativement modestes en ce domaine et qui relèvent désormais du passé- des derniers essais nucléaires français, les échanges culturels entre la France et la Nouvelle-Zélande souffrent surtout de l'isolement et de l'éloignement géographique de ce pays et de l'enveloppe budgétaire très réduite (2 millions de francs) qui y est consacrée. Ils bénéficient en revanche d'atouts non négligeables dans la mesure où ils répondent, du côté néo-zélandais, à une attente incontestable et où l'intérêt de ce pays pour la culture française est toujours aussi prononcé.
- Notre partenariat culturel doit, dans ce contexte, être particulièrement créatif. Il doit aussi permettre d'améliorer l'image de la France pour mieux la vendre. Les idées, parfois négatives, véhiculées d'une France colonisatrice et polluante doivent céder la place à celles d'une France ouverte, innovatrice et compétente. C'est, à titre d'exemple, dans cet esprit que l'événement culturel majeur, sur le plan local, que constituera en 1998 l'ouverture du musée de Nouvelle-Zélande pourrait donner lieu à une exposition de tableaux français du XIXe siècle tandis que l'éclairage extérieur du musée pourrait être confié à un artiste français.
- Sur le plan éducatif, on constate, là aussi, malgré une certaine amélioration en 1996, une désaffection relative à l'égard de la langue française. Ce phénomène a été accentué par la forte réduction des subventions publiques aux établissements scolaires et universitaires néo-zélandais qui a conduit les responsables à réduire ou à éliminer les enseignements qui n'ont qu'un moindre pouvoir d'attraction économique. Ainsi, le nombre d'élèves et d'étudiants néo-zélandais qui apprennent le français est passé, en une dizaine d'années, de 35 000 en 1985 à peine plus de 26 000 en 1995. Ce constat peut toutefois être nuancé par le fait que le français reste enseigné dans six des sept universités néo-zélandaises, que 10 % des enfants néo-zélandais apprennent le français, et que l'engouement pour la langue japonaise semble s'être davantage réalisé au détriment de l'allemand que du français.
En revanche, un phénomène plus récent conduit un nombre croissant d'étudiants néo-zélandais à privilégier désormais l'espagnol, l'Amérique latine apparaissant comme un partenaire économique naturel. L'action linguistique française en Nouvelle-Zélande s'appuie d'autre part sur un réseau de 13 alliances françaises réparties sur l'ensemble du territoire. Trois d'entre elles ont des activités enseignantes (Auckland, Wellington et Christchurch) et l'Alliance scolarise chaque année environ 900 étudiants. La fédération des alliances françaises, avec le soutien du " Fonds d'amitié France-Nouvelle-Zélande " (créé en 1991 à la suite du règlement de l'affaire du Rainbow Warrior), permet de surcroît chaque année des voyages d'étudiants très positifs entre les deux pays.
- Sur le plan audiovisuel enfin, il était très important d'ouvrir la Nouvelle-Zélande aux images et informations françaises (ni RFI, ni RFO ne parviennent en effet dans ce pays). Des progrès sensibles sont à cet égard actuellement accomplis : les programmes de CFI et de TV5 sont désormais repris par plusieurs chaînes de télévision et par certains cablo-opérateurs. Cette présence de programmes français dans le paysage audiovisuel néo-zélandais ouvre des perspectives nouvelles à notre coopération culturelle.
Des échanges scientifiques limités mais renforcés
Pour limitée qu'elle soit, la coopération scientifique bilatérale s'est cependant renforcée dans la dernière période. Désormais plus structurés, les échanges en la matière font l'objet de projets à long terme de trois à cinq ans et concernent chaque année une quinzaine de chercheurs dans des domaines aussi variés que la géologie terrestre et marine, l'Antarctique, l'agriculture ou la forêt. Ils confirment l'intérêt pour les Néo-Zélandais de notre recherche et notre technologie, ainsi que des enseignements tirés par nos scientifiques de trois siècles de présence française dans le Pacifique. La France s'efforce pour sa part de privilégier dans ce cadre les séjours de jeunes chercheurs et les missions scientifiques de haut niveau.
Sources :
Extraits du rapport d'information du
Sénat : Mission
en Australie et en Nouvelle-Zélande du 7 au 16 février 1997
Direction
des Relations Economiques Extérieures - France