UE-ASEAN Coopération
UE-Asean : 20 ans de relations, plus de 42 projets communs
Commission mixte UE-Asean (Bangkok,
25-29/1/99) : participation de la Birmanie suite à un compromis
(accord 26/10/98 : le Conseil de l'UE a renforcé les restrictions
aux visas accordés aux officiels birmans, maisil a accepté
une présence birmane lors de la Commission mixte). La réunion
a été ajournée depuis 1998, faute d'un accord
sur les modalités de la participation birmane (l'UE n'était
pas prête à soutenir l'adhésion de la Birmanie à
l'accord de coopération UE/Asean pour la dictature birmane avec
qui elle refuse tout contact diplomatique).
pays de l'Asean (Bruneï, Birmanie,
Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thailande, Vietnam).
La Thailande qui assure la présidence de l'Asean, a proposé
une solution pratique : présence uniquement des drapeux "régionaux"
(drapeau de l'UE et celui de l'Asean) à la table de discussion avec
toutes les parties représentées, placées par ordre
alphabétique.
Faute de pouvoir proposer un nouvel accord
à l'Asean (le Portugal refuse de conclure un accord de 3ème
génération avec l'association incluant l'Indonésie
tant que la question du Timor ne sera pas réglée), la Commission
avait proposé de développer certains aspects de la coopération
économique couverts par l'accord de 1980 e de conclure éventuellement
des accords sectoriels. La Commission devrait proposer de développer
la coopération en matières de normes, de propriété
intellectuelle, d'accès aux marchés et de commerce des services.Elle
devrait également suggérer la conclusion d'un protocole
douanier permettant l'échange d'informations et de fonctionnaires,
dans le but d'améliorer les procédures douanières,
notamment dans la perspective d'une union douanière Asean. "Autant
de projets qui devraient être favorables pour nos exportateurs dans
le contexte de la crise" note-t-on du côté européen.
(source
: Agence Europe 23/12/98)
XIIème réunion
des ministres des Affaires étrangères UE/Asean
(Singapour, 13-14/2/98)
"UE-Asean partenariat" a réuni
des petites et moyennes entreprises à Singapour en novembre 1997.
EU/Asean round table" (1997)
Commission mixte UE-Asean (juillet 1996)
XIème réunion
des ministres des Affaires étrangères UE/Asean
(Karlsruhe, 22-23/9/94) Déclaration
de Karlsruhe en 1994
11ème Comité mixte de coopération
(CMC), Davao les 21 et 22 janvier 1994 : création de cinq sous-comités
chargés respectivement du commerce, des sciences et technologies,
de la coopération économique et industrielle, des stupéfiants
et des forêts afin de dégager des orientations et de renforcer
la compréhension mutuelle en vue d'activités concrètes
réalisées en coopération.
Xème réunion
des ministres des Affaires étrangères UE/Asean
(Manille, 29-30/10/92/)
Accord UE/Asean conclu en 1980
: promotion des échanges et élimination des obstacles non-tarifaires,
promotion des investissements, échanges de personnes, coopération
au développement, coopération en matière de science
et technologie...Dans le cadre de cet accord, il y a une multitude de groupes
de travail, commisions mixtes, groupes ad hoc, réunions ministérielles,
groupes des ambassadeurs à Bruxelles, etc...
Références :
Relations entre l'Union
européenne et l'ANASE" (1/2/96)
EU-OMC (WTO)
WTO
review of the Trade Policies of the European Community
WTO Financial Services Agreement, 12/12/1997
1)
Key Points2)
Country-specific improvement
GATS
Info Point : This GATS "Info-Point" is designed to help European service
operators to provide their services around the world. It contains a complete
guide to the General Agreement on Trade in Services (GATS) - the ultimate
guarantee of open services markets, news about world trade in services,
a link to the Market Access Database and a means to inform us of any barriers
or restrictions to trade.
Relations UE-Asie
: Risques et opportunités/Investissements
Table
ronde sur les affaires en Asie European Institute for Asian
Studies (EIAS), 1/10/98
Mr. Willy De Clercq , EC Vice President
Brittan, EC Vice President Marin, S.E. Dr. Manfred Scheich*, representative
of the EU Council Presidency, S.E.M. Sukhum Rasmidatta, Ambassador of Thailand,
Mr. François Périgot, Honorary President of UNICE, Mr. Stephen
Pursey, Chief Economist, Int. Confederation of Free Trade Union, Ms. Lotte
Leicht Secretary General Human Rights Watch.
Les investissements en Asie en hausse
(La
Tribune, 9/9/98)
Les investissements des firmes allemandes
en Asie ont plus que quadruplé au premier semestre 1998, comparé
à la même période de 1997, malgré la crise,
selon un communiqué du ministère allemand de l'Economie.
De janvier à juin, les investissements allemands en Asie se
sont élevés à 3,342 milliards de marks, dont la plus
grande partie en Corée du Sud (1,4 milliard de marks).
L'Union européenne s'inquiète
des menaces russes et japonaises sur la croissance (La Tribune, 16/6/98)
Les responsables européens invitent
le Japon à accélérer ses réformes mais estiment
que la crise asiatique ne
coûtera que 0,5 point de PIB
à l'Europe. Ils sont par ailleurs d'accord pour faire des
« grandes orientations de politique économique » un
exercice contraignant pour chaque membre de l'UE.
La Russie et le Japon ont un peu
gâché la fête, hier, à Cardiff, où sont
réunis jusqu'à ce soir les chefs d'Etat et de gouvernement
des Quinze. Les menaces de grosses turbulences économiques
et monétaires que font peser ces deux pays, non seulement sur le
reste de la zone asiatique et sur les pays émergents, mais
sur l'ensemble de l'économie mondiale, ont fait passer au second
rang la satisfaction unanime des Quinze devant une Europe qui a,
elle, retrouvé le chemin d'une croissance soutenue et créatrice
d'emplois.
Le communiqué publié
hier après-midi par les ministres de l'Economie et des Finances
ne revêt, certes, aucun ton alarmiste. Ainsi, à propos
de la Russie, il se borne à saluer les réformes économiques
projetées par le gouvernement, en particulier la réforme
fiscale et l'amélioration de la perception des impôts,
et à assurer Moscou de l'appui des Quinze, notamment auprès
de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Il ajoute que ces organisations restent, à leurs yeux, les instruments
d'aide les plus adaptés, mais sans rien dire toutefois des
difficultés financières que le FMI pourrait éprouver,
compte tenu de la faiblesse de ses réserves, pour intervenir aussi
massivement que la situation de l'économie russe pourrait
l'exiger.
Un communiqué modéré.
Même prudence vis-à-vis de la situation de l'Indonésie
et du Japon, pour lequel le terme de récession est ainsi soigneusement
évité. Le texte se limite à considérer que
les effets du « paquet » de mesures annoncées par Tokyo
sont encore à venir et que des réformes de structures
et des mesures de consolidation du système financier sont nécessaires
pour restaurer la confiance du monde des affaires et des consommateurs.
Un communiqué que les grands
argentiers des Quinze ont sans doute délibérément
voulu modéré pour éviter de jeter de l'huile sur le
feu, mais qui paraît mal traduire les inquiétudes assez
fortes exprimées par plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement au
cours de la matinée. Ainsi, s'exprimant au nom de la France,
le Premier ministre a parlé des « risques de la situation
japonaise » et estimé que les Quinze devaient «
rapidement prendre [leur] mesure et réfléchir collectivement
aux réponses à leur apporter ».
L'hôte de la rencontre, Tony
Blair, avait lui-même ouvert le débat en notant que la situation
russe et japonaise constituait « un risque majeur pour l'économie
européenne, l'un des plus importants depuis les deux dernières
décennies ». Selon le commissaire Yves-Thibault de Silguy,
l'impact de ces éventuelles turbulences devrait néanmoins
être « limité » car les prévisions faites
pour l'évolution des économies européennes en
1998 avaient déjà intégré de tels aléas.
Le ministre belge Philippe Maystadt a laissé entendre que l'«effet
asiatique » ne devrait pas excéder, selon les
simulations de la Commission, un demi-point de PIB.
« Zone de croissance durable
». Les « Conclusions » du sommet européen devraient,
aujourd'hui, revenir sur ce dossier, mais relever aussi que les chefs
d'Etat et de gouvernement sont unanimement convenus qu'à l'avenir
les « grandes orientations de politique économique »
(Gode) soumises à leur approbation devront être rédigées
de manière à constituer pour l'Union et chacun de ses membres
un tableau de marche précis et contraignant. Dans le même
esprit, le Conseil européen a demandé que désormais
les Gode et les plans d'action nationale en faveur de l'emploi soient
débattus et arrêtés en même temps et de préférence,
au début de l'été pour être valablement pris
en compte dans la préparation des budgets nationaux de l'année
suivante. Il y va, ont tous souligné les participants du Sommet,
de l'efficacité d'une coordination économique accrue
et, comme l'a fait valoir Lionel Jospin, de la capacité des Quinze
à faire de l'Union une « zone de croissance durable
».
Crise financière en Asie et ses
conséquences : Intervention devant le Parlement européen
du commissaire aux Affaires économiques et financières, Yves-Thibault
de Silguy (Strasbourg, 28/1/98) mae5-010398
Allemagne-Asie
La crise asiatique fera reculer les
exportations allemandes de 20 % (La Tribune, 24/9/98)
La crise asiatique va réduire les
exportations allemandes dans cette région d'un « bon cinquième
» cette année, estime l'institut économique de
Berlin (DIW) dans un rapport publié hier. Outre ses effets directs,
la crise va de plus faire fléchir indirectement les exportations
allemandes en pesant sur la croissance des pays industrialisés partenaires
de la RFA. Le recul des exportations vers l'Asie ne sera pas compensé
par une poussée des exportations vers d'autres zones, insiste l'institut
réputé pour le pessimisme de ses prévisions.
L'offensive à l'exportation lancée par le Japon et la Thaïlande
aux Etats-Unis ainsi que dans l'Union européenne au premier semestre
1998 constitue de ce point de vue un signal clair, souligne-t-il. |