Economie, Industries
et R&D
Japon: le gouvernement se fixe comme objectif 1% de croissance pour
2000-2001 (AFP, 19/12/99)
Le gouvernement japonais s'est fixé officiellement comme objectif
une croissance de 1% pour l'exercice 2000-2001 débutant avril prochain,
a-t-on appris de sources gouvernementales dimanche. Le nouvel objectif
fait suite à une croissance estimée à 0,6% pour l'exercice
en cours et a été décidé au cours d'une réunion
exceptionnelle du conseil des ministres, a précisé une porte-parole
de l'Agence de planification économique (EPA). Pour parvenir à
ce but, le gouvernement table sur un redressement de la demande du secteur
privé et une poursuite des réformes structurelles. Tokyo
compte aussi sur une amélioration des relations économiques
multilatérales ainsi qu'avec les voisins asiatiques du Japon, selon
un rapport approuvé par le cabinet du Premier ministre Keizo Obuchi.
Le gouvernement qui a fait adopter tout récemment par le parlement
un nouveau paquet de mesures de relance budgétaires, espère
que la demande privée prendra "en douceur" le relais de la demande
publique. Les autorités comptent que l'économie renouera
avec "une reprise pleine et entière dans la deuxième partie
de l'exercice fiscal" se terminant en mars 2001, selon le rapport du gouvernement.
Le gouvernement prévoit que la consommation privée augmentera
de 1% contre une hausse de 1,6% estimée pour l'année en cours.
Les entreprises devraient recommencer cependant à investir pour
la première fois en trois ans, les investissements devant augmenter
de 1,4% au cours de l'exercice après une baisse de 6,1% en 1999-2000.
En revanche, les investissements résidentiels privés devraient
diminuer de 1,6% après avoir progressé de 6% cette année.
Tokyo prévoit par ailleurs une baisse du taux de chômage à
4,5% contre 4,7% sur l'année en cours. Les prix à la consommation
sont attendus en hausse de 0,3% contre un recul de 0,3% au cours de l'exercice
actuel. Les exportations augmenteront de 0,8% après une diminution
de 3,6% et les importations sont prévues en hausse de 3,4% après
une hausse de 2%. Pour ses prévisions, le gouvernement a pris pour
base une parité de 105,3 yens pour un dollar sur l'exercice 2000-2001
contre 111,3 yens cette année. L'estimation de croissance pour l'exercice
en cours avait été relevée à 0,6% contre 0,5%
initialement le 11 novembre. Dans son
rapport, le gouvernement a souligné que l'économie nippone
connaît "une lente amélioration grâce aux politiques
adoptées et à la
reprise des économies asiatiques". "Mais pour le moment, il
ne s'agit pas d'une reprise autonome soutenue par la demande du secteur
privé", a ajouté le gouvernement.
Japon: un lanceur de satellite détruit en vol (AP, 15/11/99)
Le programme spatial japonais a essuyé un sérieux revers
avec la destruction, peu après son lancement, d'une fusée
dont le principal moteur présentait des anomalies. L'ordre de faire
exploser la fusée et le satellite qu'elle embarquait a été
donné huit minutes après le lancement lundi en fin d'après-midi,
selon Takashi Endo, de l'Agence nationale du développement spatial
japonais (NASDA). M. Endo a précisé que le principal moteur
de la fusée avait rencontré des problèmes quatre minutes
après le lancement du centre spatial de Tanegashima, dans le sud
du Japon, à 1.050 kilomètres au sud-ouest de Tokyo. Les responsables
ont alors décidé de la détruire de peur d'en perdre
le contrôle. La fusée se trouvait au moment de sa destruction
à une altitude de 46.000 mètres. Les débris sont tombés
dans l'océan Pacifique, a indiqué l'agence dans un communiqué.
Selon la presse japonaise, c'est la première fois que la NASDA ordonne
la destruction d'une fusée en vol. Auparavant, trois tentatives
de mise en orbite du satellite (10 milliards de yens; 604,4 millions de
FF; 92,15 millions d'euros) MTSAT.
Nissan: le gouvernement s'inquiète de l'impact de la restructuration
sur l'économie japonaise (AP, 19/10/99)
Le gouvernement japonais s'inquiète de l'impact des mesures
drastiques annoncées par Nissan sur la fragile reprise de l'économie
nippone. Tout en se félicitant de voir le constructeur automobile
engager un plan de restructuration, les autorités ont exprimé
mardi leur préoccupation devant les 21.000 réductions d'emplois
décidées par le partenaire de Renault. Le Premier ministre
japonais, Keizo Obuchi, a notamment fait part de ces préoccupations
mardi lors d'une réunion du gouvernement, rapportent les médias
japonais. Le ministre japonais du Commerce, Takashi Fukaya, qui a reconnu
les problèmes de Nissan, a souhaité que l'entreprise étudient
des moyens plus ``naturels'' de réduire ses effectifs. Il a suggéré
une réduction des nouvelles embauches, plutôt que des
licenciements directs. ``Je suis également très inquiet
pour les sous-traitants affiliés'', a-t-il déclaré.
Plus de six mois après son alliance avec le Français Renault,
Nissan a présenté lundi son plan de ``renouveau'' sur trois
ans qui prévoit la fermeture de cinq usines, dont trois d'assemblage,
et la suppression de 21.000 emplois. Les effectifs seront portés
à 127.000 avant l'année fiscale commençant le 1er
avril 2002. Envion 16.500 emplois seront supprimés au Japon, 2.400
en Europe et 1.400 aux Etats-Unis.
L'annonce de ces réductions d'emplois intervient alors même
que le gouvernement venait de manifester son optimisme quant à la
relance de l'économie nippone, qui a subi sa plus grave récession
depuis des décennies. Ce mois-ci les autorités japonaises
s'étaient félicitées des progrès dans la
lutte contre le chômage, qui est passé à 4,7% en août
contre un record de 4,9% le mois
précédent.
Japon: Consommation des ménages en hausse de 1,4% en juillet
(AFP,
2/9/99)
La consommation des ménages japonais a bondi de 1,4% en juillet
par rapport au même mois de 1998, après avoir décru
le mois précédent, a annoncé l'agence gouvernementale
de gestion et coordination jeudi. En juin, la consommation des ménages
s'était contractée de 0,1% après une progression de
2,6% en mai. La progression de la consommation de tous les ménages
a été toutefois moins forte que celle des seuls ménages
salariés, qui contribuent pour environ 60% à la consommation
totale. La semaine passée, l'agence avait annoncé une hausse
de 2,6% d'une année sur l'autre après un recul de 1,8% en
juin.
Nintendo 64 add-on enfin... au Japon (Overgame, 2/9/99)
C’était prévu, c’est maintenant décidé,
le 64 Disk Drive sort le1er décembre au Japon. L’add-on de la Nintendo
64 comprendra un modem interne et un kit de démarrage internet qui
donnera accès au service "Randnet" dès le 1er décembre.
Les japonais pourront alors aussitôt jouer en ligne, surfer, écrire
par emails, et accéder à de la musique. Les informations
pourront naturellement être stockées sur les disques à
forte contenance du 64 DD. Les premiers jeux à sortir ont été
montrés au récent Nintendo Space World à Tokyo ce
week-end. Voici la liste : SimCity 64, Talent Studio, Paint Studio, F-Zero
X Expansion Kit, Japan Professionnal Golf Tour 64, Ultimate War, Doshin
The Giant 1, Mr. Ide’s Mahjong. A moins d’un virage radicale de la part
de Nintendo, le 64DD ne sortira ni aux Etats-Unis ni en Europe.
Le yen poursuit inexorablement son ascension (AFP, 1/9/99)
Le yen a poursuivi inexorablement mercredi son ascension, le marché
ne redoutant plus dans l'immédiat d'intervention de la Banque du
Japon et pariant massivement sur une reprise de l'économie de la
deuxième puissance mondiale. Le yen était en hausse à
Tokyo à 08H00 GMT à 109,21-24 pour un dollar, son plus haut
niveau depuis sept mois, après avoir ouvert à 109,76-79 et
être passé pour la première fois sous la barre symbolique
des 110 yens mardi. Le marché a continué à ignorer
une série d'avertissements lancés aussi bien par les autorités
japonaises que par un haut responsable du Fonds monétaire international.
"Il y a énormément d'argent qui arrive de l'étranger",
a constaté Chris Calderwood, économiste pour Jardine Fleming
à Tokyo. Les investisseurs sont convaincus que l'économie
est sur la voie du redressement. "Même si le chiffre de la production
industrielle pour juillet a été mauvais (-0,6% sur un mois),
les prévisions gouvernementales pour août (+4,7%) et septembre
(+0,2%) sont bien plus fortes que prévues", a expliqué James
Malcolm, économiste chez JP Morgan. "A court terme, d'autres bonnes
surprises pourraient être annoncées qui devraient pousser
encore le yen vers le haut", a-t-il indiqué, en annonçant
revoir à la hausse ses prévisions de croissance pour les
mois à venir. Le marché boursier profite aussi de l'optimisme
ambiant. Depuis le début de l'année, le Nikkei 225 a gagné
28,6%, grâce à l'afflux de capitaux étrangers. "Nous
assistons à un rebond cyclique après une injection massive
de fonds publics et grâce à la croissance externe. La demande
privée est également moins mauvaise que par le passé",
selon M. Calderwood. Les tentatives des autorités de ramener le
calme sur le marché sont restées sans effet. "Je redoute
qu'un renforcement prématuré du yen n'ait un impact négatif
sur l'économie de notre pays, qui donne des signes de reprise",
a déclaré le secrétaire général du gouvernement
Hiromu Nonaka. Le ministre des Finances Kiichi Miyazawa a averti que les
autorités "ne pourront s'empêcher d'intervenir" pour éviter
que les marchés ne surestiment l'ampleur de la reprise. Les grands
groupes manufacturiers, très dépendants de leurs exportations,
estiment commencer à dégager des bénéfices
avec un taux de change moyen sur l'exercice de 112 yens pour un dollar.
Pour James Malcolm, une embellie sur le marché japonais pourrait
leur permettre de tolérer un yen plus fort. Les autorités
japonaises ne sont pas les seules à s'inquiéter de l'ascension
du yen. "Une poursuite de l'appréciation rapide du yen pourrait
stopper la reprise comme cela s'est déjà produit par le passé",
a estimé Hubert Neiss, responsable du FMI pour l'Asie-Pacifique.
"Le risque est important", a-t-il dit, s'inquiétant aussi des conséquences
pour le reste de l'Asie. Il a appelé Tokyo à intervenir de
manière agressive sur le marché en injectant massivement
des liquidités. Le problème c'est que personne ne croit à
une intervention de la Banque du Japon au niveau actuel, la plupart des
analystes la prévoyant au plus tôt vers les 105 yens pour
un dollar. En outre, toute intervention non concertée avec les Etats-Unis
est considérée par avance comme inutile. "La Banque du Japon
a renoncé à toute intervention autonome", a estimé
James Malcolm. En juin et juillet, elle a dépensé 20 milliards
de yens sans réussir à faire baisser le yen. Selon certains
experts, il faut considérer le yen fort comme une donnée
de long terme. Peter Morgan, économiste chez HSBC, vient de rehausser
ses prévisions à 111 yens pour un dollar sur l'année
1999 et à 101 yens pour un dollar en 2000. "Les fondamentaux de
l'économie japonaise s'améliorent graduellement alors que
ceux des Etats-Unis vont probablement se détériorer. Une
poussée vers les 100 yens ne serait pas fatal à la reprise,
à condition que ce soit progressif", selon lui.
Japon: un deuxième collectif budgétaire de relance
sera proposé en novembre (AFP, 1/9/99)
Le gouvernement japonais proposera en novembre un deuxième collectif
budgétaire de relance qui devrait reposer essentiellement sur de
grands travaux publics et s'ajoutera à une batterie de mesures engagées
depuis 1998, a annoncé le ministre des Finances dans une interview
mercredi. Le ministre, Kiichi Miyazawa, a également indiqué,
dans un entretien au quotidien économique Nihon Keizai Shimbun,
que les autorités vont surveiller attentivement l'évolution
du yen, dont la rapide ascension pourrait porter atteinte aux exportations
japonaises. Le ministre a estimé que la consommation des ménages
est repartie mais il a regretté que les investissements du secteur
privé restent faibles. "Nous ne pouvons pas lâcher le volant
budgétaire tant que la fusée à deux étages
de la consommation et des investissements ne fonctionne pas", a déclaré
M. Miyazawa. Le nouveau collectif budgétaire devrait prendre le
relais de l'énorme plan de relance de 40.000 milliards de yens (plus
de 300 milliards d'euros) engagé l'an dernier par le gouvernement,
qui a déjà permis une embellie de la deuxième économie
mondiale.
Japon: Léger recul du marché automobile en août
(AFP, 1/9/99)
Le marché automobile japonais a légèrement reculé
de 0,8% au mois d'août par rapport au même mois de l'an dernier,
ce qui représente malgré tout le 29ème mois consécutif
de baisse, a annoncé mercredi l'association des concessionnaires
automobiles nippons (JADA). Un total de 233.418 véhicules neufs
ont été immatriculés dans l'archipel en août
contre 235.189 au cours du mois correspondant de 1998.
Japon: une appréciation rapide du yen pourrait stopper la
reprise, estime le responsable du FMI en Asie (AFP, 1/9/99)
Une appréciation rapide du yen pourrait mettre un terme à
la reprise économique au Japon, a mis en garde mercredi le responsable
du Fonds monétaire international (FMI) pour l'Asie-Pacifique, Hubert
Neiss. "Une poursuite de l'ascension rapide du yen pourrait stopper la
reprise comme cela s'est déjà produit par le passé",
a estimé M. Neiss, au cours d'un séminaire international
à Tokyo. Il a souligné que "le risque (que ceci se produise)
est important". Le yen se négocie depuis mardi à son plus
haut niveau depuis sept mois, en raison d'un intérêt soutenu
des investisseurs attiré par les perspectives de reprise de la deuxième
économie mondiale. A 04H00 GMT mercredi, la monnaie nippone cotait
109,38-40 pour un dollar contre 110,17-20 la veille en fin de journée.
Un disque qui pèse 40 DVD (ZDN, 31/8/99)
Des chercheurs japonais ont révélé le 26 août
avoir mis au point un nouveau support qui peut stocker jusqu'à 40
fois plus de données qu'un DVD. Le format de ce nouveau disque optique
est plus proche du vinyl que du disque compact avec ses 30 cm de diamètre
(12 pouces).
Les ingénieurs du National Institute for Advanced Interdisciplinary
Research (NIAIR) de Tokyo, qui dépend de l'équivalent CNRS
japonais, ont estimé à 200 Gigaoctets (Go) la capacité
du nouveau support, contre 4,7 Go pour un DVD, le disque numérique
de nouvelle génération qui a déjà largement
surpassé le CD-Rom (650 Mo). Cela permettrait de stocker une quarantaine
de films vidéo de deux heures chacun. Selon l'agence Reuters
à Tokyo, des accords de licence sont sur le point d'être signés
avec Sharp et trois autres industriels nippons pour mettre au point un
prototype de lecteur d'ici à deux ou trois ans.
Japon: taux de chômage stable en juillet à un niveau
record de 4,9% (AFP, 31/8/99)
Le taux de chômage est resté stable en juillet au Japon
par rapport au mois précédent, au niveau record de 4,9%,
a annoncé mardi l'agence gouvernementale de gestion et de coordination.
Toutefois, en valeur absolue, le nombre de chômeurs a légèrement
diminué en juillet à 3,19 millions de personnes, soit une
baisse de 100.000 unités.
Japon: recul de 0,6% de la production industrielle en juillet sur
un mois (AFP, 31/8/99)
La production industrielle a reculé de 0,6% au Japon au
mois de juillet par rapport au mois précédent, a annoncé
mardi le ministère japonais du Commerce international (MITI) sur
la base de données provisoires. Cette baisse, un peu plus forte
que ce qu'avaient prévu les analystes (-0,3%, selon la banque Sakura),
intervient après une progression surprise de 3,2% en juin. Le gouvernement
prévoit une forte reprise de la production industrielle en août
(+4,7% sur un mois) et une hausse de 0,2% pour septembre.
Japon: baisse de 7,9% des exportations automobiles en juillet
(AFP, 31/8/99)
Les onze constructeurs automobiles japonais ont exporté
en juillet 371.831 véhicules depuis leurs usines de l'archipel vers
l'étranger, soit 7,9% de moins que lors du même mois de 1998,
a annoncé mardi l'Association des constructeurs automobiles japonais
(JAMA). Le mois dernier, 311.882 voitures particulières (-4,6%),
56.434 véhicules utilitaires (-22,5%) et 3.515 bus (-10,3%) ont
été exportés. En valeur, les exportations de véhicules
et pièces détachées ont porté sur 6,85 milliards
de dollars, soit une hausse de 0,4% sur un an.
Japon: deux sidérurgistes portent plainte contre des pénalités
anti-dumping décidées par les autorités américaines
(AFP,
31/8/99)
Deux producteurs d'acier nippons Nippon Steel et NKK ont annoncé
mardi avoir décidé de porter plainte auprès d'un tribunal
américain contre des pénalités anti-dumping décidées
par les autorités. Le département du Commerce américain
a imposé en juin des taxes douanières allant de 17,86 à
67,14% sur la production de plusieurs sidérurgistes japonais à
la suite de plaintes de la part de leurs rivaux américains. Les
groupes américains accusaient leurs concurrents d'avoir inondé
les Etats-Unis d'acier laminé à chaud vendu à un prix
largement inférieur aux coûts de production. "Nous avons déposé
une plainte auprès du Tribunal américain pour le Commerce
International contre les mesures anti-dumpings du Département américain
du Commerce que nous considérons comme injustes", a indiqué
Nippon Steel dans un communiqué. NKK a déposé un recours
similaire afin de soulever le problème "de la procédure injuste
de mise en place de pénalités" anti-dumping, a indiqué
un responsable du groupe. Lundi, un autre groupe, Kawasaki Steel avait
déjà déposé une plainte devant le même
tribunal, estimant que la taxe de 67,14% qui lui a été imposée
est injustement élevée. Kawasaki estime que le département
américain du Commerce lui a imposé la plus haute des taxes
prévues parce que sa filiale basée en Californie a refusé
de fournir les données demandées au cours de l'enquête
des autorités américaines.
Des responsables monétaires de la région Asie-Pacifique
appellent le Japon à endiguer la montée du yen (AFP,
30/8/99)
Des responsables monétaires de la zone Asie-Pacifique réunis
pendant deux jours à Singapour ont pressé, lundi, la
banque du Japon d'intervenir pour endiguer toute montée rapide du
yen, a indiqué un haut responsable du FMI. Hubert Neiss, le responsable
Asie du Fonds monétaire international, a indiqué que les
représentants du Trésor américain comme ceux du bureau
de la Réserve fédérale avaient défendu, au
cours des deux journées de discussions, l'idée d'une "politique
monétaire agressive" de Tokyo afin de juguler la forte montée
du yen. La réunion de Singapour a rassemblé pendant deux
jours des représentants des banques centrales et d'autres responsables
financiers d'Australie, Brunei, Canada, Chine, Hong Kong, Indonésie,
Japon, Corée du sud, Malaisie, Nouvelle Zélande, Philippines,
Singapour, Thaïlande et Etats-Unis.
Japon: baisse de 3,6% de la production automobile en juillet
(AFP, 30/8/99)
La production automobile s'est contractée pour le quatrième
mois consécutif en juillet au Japon, chutant de 3,6% à 887.288
unités, a annoncé l'association industrielle du secteur lundi.
En juin, la production d'automobiles avait déjà baissé
de 2,5%, a rappelé l'association des constructeurs automobiles.
Japon: les ventes de détail chutent de 3,7% en juillet sur
un an (AFP, 30/8/99)
Les ventes de détail ont chuté de 3,7% en juillet au
Japon par rapport au même mois de l'année dernière,
après avoir déjà reculé de 2,8% en juin (chiffre
révisé), a annoncé le ministère du Commerce
international et de l'Industrie (MITI), lundi. Les ventes de grands magasins
ont reculé de 2% en rythme annuel alors que pour les supermarchés,
elles se sont contractées de 5,3% d'une année sur l'autre,
selon le ministère.
La Bourse de Tokyo dopée par la chasse aux bonnes affaires
(Reuters, 30/8/99)
La Bourse de Tokyo a terminé en hausse lundi sur des achats
à bon compte après quatre séances de baisse, indiquent
les
opérateurs. Les investisseurs étaient également
à la recherche de valeurs qui doivent être incluses dans l'indice
Morgan Stanley Capital international <(MSCI) à partir du 1er
septembre. L'indice Nikkei 225 a terminé en hausse de 1,82% ou 319,60
points, à 17.918,97 points. Le contrat à terme septembre
sur cet indice a clôturé en progression de 240 points, à
17.920. "L'indice Nikkei 225 a reperdu plus de la moitié de ses
gains engrangés lors de sa hausse précédente; aussi,
c'était le moment pour les investisseurs d'aller à la chasse
aux bonnes affaires", commente Hiroichi Nishi, directeur général
adjoint chez Nikko Securities. Au début du mois, MSCI avait annoncé
le retrait de 39 sociétés et l'ajout de 30 autres de son
indice, parmi lesquelles Softbank, Toshiba (Paris: 12925.PA - actualité)
, Nintendo et Japan Tobacco. Softbank s'est adjugée 6,02%, Toshiba
près de 5% et Japan Tobacco 3,5%. Les actions devant être
incluses dans l'indice ont déjà beaucoup monté, mais
ont suscité un regain d'intérêt lundi, notent les opérateurs.
"Certains investisseurs avaient attendu de voir si la performance de ces
titres méritait leur achat", commente Tetsuya Ishijima, stratégiste
chez Okasan Securities Co Ltd. Par ailleurs, le lancement de nouveaux fonds
par les sociétés d'investissement japonaises, prévu
pour mardi, censé susciter d'importants achats d'actions dans les
prochaines semaines, a également nourri la hausse du marché.
L'indide Topix, qui comprend toutes les actions de la première section,
a terminé en hausse de 19,56 points ou 1,3%, à 1.497,94 points.
Il y avait 693 sociétés en hausse, 492 en baisse et 120 inchangées
sur la première section dont le volume d'échange a porté
sur 455 millions de titres contre 487 millions vendredi. L'indice Nikkei
300 a gagné 4,20 points ou 1,4%, à 295,16.
Japon: Nouvelle baisse prix consommation en juillet (AFP, 27/8/99)
Les prix à la consommation ont de nouveau baissé en juillet
au Japon, reculant de 0,4% par rapport à juin et de 0,1% sur un
an, a annoncé vendredi l'agence officielle de gestion et coordination
à Tokyo. En juin, les prix s'étaient contractés de
0,3% en rythme mensuel. Sans tenir compte du prix des produits frais, l'indice
des prix à la consommation a reculé de 0,3% dans l'archipel
en juillet sur un mois (-0,1% en juin). La baisse des prix en juillet au
Japon provient surtout d'un recul dans l'habillement-textile-chaussures
(-3,5% par rapport à juin) et d'une baisse des coûts des services
médicaux (-1,5% sur un mois). Les prix de l'alimentaire se sont
également détendus (-0,4%) tout comme ceux de l'électricité-chauffage-traitement
des eaux (-0,4%). Les prix de l'ameublement et des produits électro-ménagers
se sont contractés de 0,2% (sur un mois) tandis que les prix des
activités culturelles et de loisirs diminuaient de 0,1%. En revanche,
les frais de transport et les coûts des télécommunications
ont augmenté de 0,3% sur un mois. Dans la seule ville de Tokyo,
censée préfigurer l'évolution des prix au niveau national,
les prix ont augmenté de 0,3% en août, aussi bien en rythme
mensuel qu'annuel. En juillet, les prix s'étaient contractés
de 0,5% dans la mégalopole par rapport au mois précédent.
Japon - Les investisseurs insultés par e-mail (27/8/99)
La Fuji Bank a envoyé par erreur un virus informatique par messagerie
électronique à ses investisseurs internationaux, la semaine
dernière, mais la banque japonaise a précisé vendredi
que cela n'avait pas eu de conséquence ni pour ses clients ni pour
son réseau informatique.
"(Le virus) a été envoyé à partir d'un
ordinateur personnel que nous n'utilisons pas habituellement. Il est extérieur
à notre réseau informatique qui comporte une solide infrastructure
de sécurité", a dit un porte-parole de la Fuji Bank. Il a
ajouté que le virus n'avait pas été introduit par
un employé de la banque. Selon le Financial Times de vendredi, le
virus avait introduit dans les e-mails un message qui traitait de "gros
con" celui qui le lisait. La Fuji, la Banque industrielle du Japon et la
Dai-Ichi Kangyo ont annoncé la semaine dernière la constitution
d'une holding commune d'ici un an, ce qui donnera naissance au premier
groupe bancaire mondial.
Japon: ventes aux enchères de créances bancaires douteuses
(AFP, 27/8/99)
Quatre grandes banques japonaises ont joint leurs forces pour se débarrasser
de leurs montagnes de créances douteuses et ont organisé
une vente aux enchères commune fin juillet, a révélé
vendredi le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun (Nikkei).
Dai-Ichi (Paris: 14165.PA - actualité) Kangyo Bank, Sakura Bank
(Paris: 14175.PA - actualité) , Bank of Tokyo-Mitsubishi (Paris:
12956.PA -actualité) et Fuji Bank (Paris: 14159.PA - actualité)
ont cédé pour plus de 120 milliards de yens de crédits
non performants (environ 1 milliard d'euros) à des investisseurs
étrangers. Ce type d'opération commune, qui a été
organisé avec l'aide de l'agence publique d'élimination des
créances douteuses Cooperative Credit Purchasing, facilite la recherche
d'acheteurs, a estimé le Nikkei. Cerberus Capital Management, un
fonds américain spécialisé dans la gestion d'actif
non performant, a remporté l'appel d'offre pour les créances
de Dai-Ichi Kangyo, Tokyo-Mitsubishi et Fuji, a indiqué le Nikkei.
Celles de Sakura ont probablement été rachetées
par la banque américaine Morgan Stanley, selon le Nikkei. Une autre
vente aux enchères d'une valeur de 30 milliards de yens devrait
être organisée au début de l'année prochaine
pour permettre à 10 banques régionales de nettoyer leurs
comptes, a annoncé le Nikkei.
R100, le robot qui reconnaît votre visage et obéit aux
ordres (AFP, 26/8/99)
R100 est un tout nouveau robot en forme d'oeuf, dévoilé
jeudi par le groupe informatique japonais NEC, capable de reconnaître
le visage de son maître pour pouvoir le saluer, d'obéir aux
ordres et qui se met à danser quand on le traite avec égard.
"C'est la première fois au monde que l'on présente un robot
qui peut reconnaître un visage et a son propre caractère",
a expliqué le concepteur du projet, Yoshihiro Fujita, à la
presse. R100, version remaniée de son cousin de la Guerre des Etoiles
R2D2, ressemble à un gros oeuf bicolore (rouge et bleu) à
roulettes muni d'une tête en forme de ballon rond percée de
deux gros yeux noirs équipés de caméras vidéo.
Mais ce robot a sa propre personnalité alors que les robots conventionnels
ont été conçus "pour répondre à des
ordres spécifiques", a souligné M. Fujita du département
recherche et développement du groupe. Ainsi, R100, qui pèse
7,9 kgs, est une sorte d'ami, corvéable comme homme de ménage
mais pas toujours très fiable. Il est supposé s'éteindre
tout seul quand son "maître" lui dit "au revoir" mais il peut aussi
refuser de terminer la conversation, en secouant la tête. "Les émotions
de ce robot changent périodiquement", a expliqué M. Fujita.
Quand on le laisse seul dans une pièce, il peut choisir de se déplacer
et s'approcher de quelqu'un pour engager une discussion. Quand on le chouchoute,
il devient joyeux et commence à jouer de la musique et à
danser. "Il est capable aussi de répondre à différentes
personnes. Il réagit plus amicalement aux gens qui lui tapotent
souvent la tête. En revanche, il ne s'approche même pas de
ceux qui lui donnent des claques", selon M. Fujita. Comme chez les humains,
ses réactions changent suivant les moments de la journée
et son environnement, comme la température de la pièce et
la quantité de lumière.
"Quand on lui donne trop de choses à faire, il peut se fatiguer
et décider de s'en aller se reposer", a ajouté M. Fujita.
R100, qui mesure 44 centimères de haut et 28 centimètres
de profondeur, peut tenir une conversation simple en japonais mais surtout
appelle les gens par leur nom une fois qu'il a reconnu leur visage. Il
dit "okay" quand il reçoit un ordre et peut utiliser ses équipements
infra-rouges pour gérer les appareils électro-ménagers,
pour envoyer un message e-mail ou pour utiliser l'internet. Il peut prononcer
300 phrases en japonais comme "maman", "bonjour, puis-je vous aider", "regardez,
regardez" ou "j'ai fait une erreur, je dois recommencer". Le prototype
de R100 montré jeudi au public est encore commandé par un
système informatique externe et complexe et NEC n'a pas encore décidé
s'il commercialisera ou non l'appareil qui fait l'objet de recherches depuis
janvier 1997. Selon le directeur général du secteur recherche
de NEC, Tsutomu Temma, il faudra "deux ou trois autres années" pour
que l'ordinateur soit suffisamment petit pour être inséré
dans le robot. La présentation du R100 suit de quelques mois la
commercialisation par Sony d'un robot-chien, revêtu d'une sorte d'armure
métallique, appelé Aibo (partenaire). Ce chien peut jouer,
aboyer, parler et développer son propre tempérament. Sony
a déjà vendu la totalité de ses stocks de 3.000 robots-chiens
en dépit d'un prix de 250.000 yens (2.130 euros).
Toyota et Volkswagen vont s'allier pour fournir des moteurs économiques,
selon un journal (AP, 25/8/99)
Toyota et Volkswagen ont convenu de s'allier pour fournir des moteurs
économiques afin de tenter de rester compétitifs sur les
marchés mondiaux, rapporte mercredi le quotidien japonais Yomiuri.
Les constructeurs automobiles japonais et allemand considèrent que
leur décision est une ``alliance forte'' dans un contexte de réorganisation
mondiale du secteur de l'automobile, précise le principal quotidien
japonais, citant des sources non identifiées proches des deux constructeurs.
Le Yomiuri affirme que les deux géants de l'autombile doivent signer
un contrat sous peu. Ils devraient annoncer officiellement leur partenariat
lors du Salon de l'Auto de Tokyo en octobre. Un porte-parole de Toyota
s'est refusé à commenter cerre information. Quant aux responsables
de Volkswagen à Tokyo, ils n'étaient pas joignables dans
l'immédiat.
Selon l'accord de base, Toyota donnera une licence à VW portant
sur quelque 200 brevets de ses moteurs à essence à injection
directe, appelés D-4. VW, le principal constructeur automobile européen,
montera les moteurs fournis par Toyota sur ses nouveaux véhicules
à compter de l'an 2000, précise le journal. En échange,
Toyota, le premier constructeur automobile japonais, installera des moteurs
diesel fournis par VW sur ses modèles de luxe destinés à
la vente en Europe. Toyota et VW envisagent de monter un total combiné
d'environ 10 millions de moteurs à injection directe sur leurs véhicules
respectifs. Un moteur à injection directe est plus économique
qu'un moteur conventionnel parce que l'injection de carburant dans les
cylindres est contrôlée informatiquement.
Japon: L'excédent commercial recule en juillet pour le 4ème
mois consécutif (AFP, 25/8/99)
L'excédent commercial du Japon s'est contracté une nouvelle
fois en juillet de 4,6% à 1.249 milliards de yens (10,6 milliards
d'euros) sur un an, en raison d'un accroissement des importations provenant
du reste de l'Asie, a annoncé le ministère des Finances mercredi
à Tokyo.C'est le quatrième mois consécutif que le
solde des échanges entre l'archipel et le reste du monde diminue.
En juillet, les exportations japonaises ont reculé de 7,6% à
4.215,5 milliards de yens (dixième baisse consécutive). Les
secteurs les plus touchés ont été l'automobile, les
chantiers navals, l'informatique et la sidérurgie. Les importations
ont diminué encore plus fortement, baissant de 8,8% à 2.
966,1 milliards de yens (19ème mois de baisse), en raison d'un recul
des achats de pétrole brut, de textile et d'aéronautique.
Cependant, en volume, les exportations nippones ont progressé de
1% (pour le deuxième mois consécutif) et les importations
ont augmenté de 3,7%.Selon les analystes, la diminution de l'excédent
commercial en juillet est une bonne nouvelle car elle s'explique par une
progression des importations du reste de l'Asie liée à l'informatique.
Les importations nippones en provenance du reste de l'Asie ont augmenté
de 1,2% à 1.194 milliards de yens, ce qui marque le troisième
mois consécutif de hausse. Le Japon a connu au premier trimestre
un rebond inattendu de son économie avec une croissance de 8,1%
en rythme annuel. Toutefois, le ministère des Finances a refusé
mercredi de se lancer dans des prévisions à moyen terme de
la contraction de l'excédent commercial.
Japon - Baisse de 4,6% de l'excédent commercial en juillet
(Reuters,
25/8/99)
L'excédent commercial japonais s'est contracté de 4,6%
sur un an en juillet pour atteindre 1.249 milliards de yens en données
brutes, annonce mercredi le ministère des Finances. Avec les
Etats-Unis cependant, il s'est accru de 8,0% à 721,3 milliards de
yens.
Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient
en moyenne à un excédent de 1.050 milliards de yens. Les
exportations ont totalisé 4.215 milliards de yens, contre 4.561
milliards il y a un an, et les importations 2.966 (3.251) milliards. Vis-à-vis
de l'Union européenne, l'excédent commercial s'élève
à 286,3 milliards de yens, en chute de 23,9%.
Fujitsu-Siemens: accord définitif pour la création
d'une société informatique commune (AFP, 24/8/99)
Les groupes électroniques japonais Fujitsu et allemand Siemens
(Paris: 12805.PA - actualité) ont annoncé mardi avoir signé
un accord définitif pour la création d'une société
informatique commune. La nouvelle société qui prendra le
nom de Fujitsu Siemens Computers et sera détenue à parité
par les deux sociétés, se placera au deuxième rang
européen pour les volumes et au troisième en terme de chiffre
d'affaires, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué
commun reçu à Tokyo. "L'objectif (de la nouvelle société)
est de devenir le numéro un au niveau européen", ont indiqué
les deux groupes. En juin, Fujitsu et Siemens avaient signé une
lettre d'intention prévoyant la constitution d'une joint venture
qu'ils ambitionnaient de porter au troisième rang mondial. Cependant,
début août, l'hebdomadaire allemand Wirtschaftwoche avait
indiqué que les négociations entre les deux groupes piétinaient,
en raison du choix du futur dirigeant. La joint venture sera finalement
présidée par Rudi Lamprecht, actuel président de la
division Information et Communication de Siemens. Le vice-président
sera le Japonais Tetsuo Urano, actuel co-directeur général
de Fujitsu Computers (Europe). Le conseil d'administration sera fort de
douze membres dont quatre dirigeants. La nouvelle société,
basée aux Pays-Bas, commencera ses activités dès le
1er octobre prochain. Le groupe opèrera dans toute l'Europe comme
concepteur, fabricant et vendeur de produits informatiques (des agendas
en passant par les ordinateurs personnels jusqu'aux systèmes complets)
à destination des particuliers comme des entreprises. La nouvelle
société, qui emploiera 9.000 personnes, table sur des ventes
de 7,6 milliards d'euros pour l'année fiscale se terminant en mars
2001.
Nissan - Le plan de restructuration sera radical par
Edwina Gibbs (AFP, 24/8/99)
Le président de Nissan Motors Co, Yoshikazu Hanawa, a déclaré
lundi que le plan triennal de restructuration que présentera
le constructeur en octobre reposerait sur des mesures radicales et
qu'il avait maintenant meilleur espoir de voir l'entreprise redevenir bénéficiaire
en 200/2001. "On peut parler de mesures radicales", a-t-il déclaré
au cours d'une interview à Reuters, ajoutant que la réalisation
de ce plan avait été confiée à Carlos Ghosn,
l'ancien vice-président de Renault, nommé directeur général
de Nissan après l'entrée du groupe français dans son
capital à hauteur de 36,8% en mai dernier. "Nissan cherchait à
se transformer depuis l'an dernier, et nous avons maintenant chargé
Ghosn d'accélérer cette transformation, a-t-il dit. Ce sera
une réforme énorme". Sans entrer dans les détails
de ce plan, le président de Nissan n'a pas exclu de nouvelles suppressions
d'emplois ou la fermeture d'une usine, mesures que les analystes estiment
indispensables à l'assainissement durable de l'entreprise. "Nous
recherchons toutes sortes de possibilités, a-t-il dit. Nous pourrions
accroître nos ventes et, dans ce cas, nous n'aurions pas nécessairement
de capacités de production excédentaires. Nous étudions
les deux possibilités - l'accroissement des ventes et l'adoption
de mesures d'amaigrissement - mais je ne peux rien dire encore sur l'équilibre
qui sera trouvé".
Yoshikazu Hanawa a toutefois ajouté: "Dans l'hypothèse
où Ghosn jugerait nécessaire une réduction des capacités,
il est probable que chaque cadre de l'entreprise en arrivera à penser
que c'est la bonne chose à faire". Nissan, qui est le deuxième
constructeur japonais, s'est déjà engagé dans une
réduction de ses capacités de production visant à
les ramener d'environ deux millions de véhicules à 1,5 million
par an.
Il compte maintenant renouer avec les bénéfices pendant
l'exercice au 31 mars 2001, après un résultat vraisemblablement
encore négatif sur 1999/2000, pour la septième fois en huit
ans. A cet égard, son président a affirmé que plus
la préparation du plan de restructuration avançait, plus
il avait l'espoir d'un retour à une situation bénéficiaire
pendant le prochain exercice.
Matsushita Electric: chute de 14% du bénéfice net au
premier trimestre à 9,6 milliards de yens (AFP,
24/8/99)
Le groupe japonais d'électronique de loisirs Matsushita Electric
a annoncé mardi une forte baisse de 14% de son bénéfice
net consolidé au premier trimestre terminé en juin à
9,6 milliards de yens (86 millions de dollars). Le chiffre d'affaires a
diminué de 6% à 1.755,4 milliards de yens. Le bénéfice
avant impact de la fiscalité et de l'exceptionnel s'est contracté
de 12% à 33 milliards de yens. "Une forte concurrence sur les prix,
la baisse des ventes de produits grand public et l'appréciation
du yen sont à l'origine du recul du bénéfice", a indiqué
le groupe dans un communiqué. Matsushita vend ses produits sous
les marques Panasonic, Technics, National et Quasar.
Les automobilistes japonais victimes du bug du GPS (ZDN, 24/8/99)
Le “bug du GPS” semble avoir surtout perturbé les automobilistes
japonais, qui sont nombreux à utiliser des systèmes
d'aide à la navigation. Quatre entreprises japonaises fabriquant
de tels systèmes ont reçu en effet des centaines d'appareils
à réparer depuis ce week-end. Le 22 août à zéro
heure GMT (2 heures en France et 9 heures au Japon), les 24 satellites
utilisés par les GPS (Global Positioning System) pour calculer les
coordonnées géographiques d'un lieu ont réinitialisé
leur horloge interne, qui fonctionne selon un cycle de 1 024 semaines (vingt
ans). Certains modèles de GPS n'ayant pas été conçus
pour effectuer la correction confondent la semaine 1 024 avec la semaine
0, qui correspond au mois de janvier 1980. Ils ne peuvent fonctionner sans
une remise à jour du logiciel. Les GPS sont principalement utilisés
dans le transport aérien et maritime, mais ils équipent également
de plus en plus de véhicules particuliers, notamment au Japon. Le
quotidien Yomiuri rapporte que quelque 95 000 systèmes de navigation
automobiles ont connu des problèmes plus ou moins passagers dans
la journée du 22 août. Les fabricants Pioneer, Hitachi, Alpine
Electronics et Xaniavi Informatics - une joint-venture formée par
Nissan Motor et Hitachi - sont submergés d'appels téléphoniques
depuis ce week-end. Pioneer, qui avait dégagé un budget de
13,3 millions de dollars (82 millions de francs) pour faire face au problème,
a d'ores et déjà réparé plus de 140 000 appareils
sur les 270 000 vendus entre 1992 et 1995, rapporte l'agence Bloomberg.
Hitachi et Alpine Electronics, qui reçoivent eux aussi de nombreux
appareils à réparer, ont pris l'initiative d'adresser à
leurs clients des CD-Rom contenant les mises à jour des logiciels.
« Cela constitue une bonne préparation avant le bug de l'an
2000 », a déclaré un porte-parole d'Hitachi cité
par Bloomberg, faisant référence aux problèmes qui
pourraient se poser aux ordinateurs après le 31 décembre
1999. Dans les domaines maritime et aéronautique, l'agence Associated
Press et le Los Angeles Times ont fait état d'incidents mineurs
survenus à des marins et des aviateurs. À Honk-Kong, rapporte
le South China Morning Post, plus de trois mille bateaux ont disparu des
écrans de contrôle pendant douze secondes au moment de la
réinitialisation des satellites, sans qu'aucun accident soit à
déplorer. Le fabricant japonais de matériel d'accastillage
et de navigation Furuno Electric a dû quant à lui porter assistance
par téléphone à une dizaine de marins incapables de
déterminer leur position. Aux États-Unis, où un gros
travail d'information et de sensibilisation a été fourni
par les gardes-côtes et les responsables de la navigation aérienne,
le bug du GPS ne semble pas avoir provoqué de problèmes particuliers.
Japon: recul de 1,9% des ventes de la grande distribution en juillet
(AFP, 24/8/99)
Les ventes de la grande distribution japonaise ont reculé de
1,9% en juillet, par rapport au même mois de 1998, après s'être
déjà contractées de 1,8% (chiffre revisé) en
juin, a annoncé mardi l'association des grands magasins japonais.Les
ventes des super/hypermarchés à dominante plus alimentaire
ont encore plus fortement chuté, diminuant de 5,1% après
une baisse de 3,6% en juin. L'activité de la grande distribution
japonaise est en recul constant depuis le relèvement de deux points
de la TVA intervenu en avril 1997, si l'on met entre parenthèses
le petit rebond technique intervenu en avril 1998. Selon l'Association
des grands magasins japonais, la baisse des ventes de la grande distribution
en juillet s'explique par une contraction générale de la
demande, même si des soldes sur certains produits saisonniers ont
donné un coup de pouce par exemple aux ventes de vêtements.
Toyota pourrait produire un mini-monospace à Valenciennes,
selon la presse (AFP, 23/8/99)
Toyota étudie la possibilité de produire dans sa future
usine d'Onnaing, près de Valenciennes (Nord), un mini-monospace
dérivé de la petite berline Yaris, indique lundi La Tribune.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Toyota n'a voulu faire aucun
commentaire. Un coupé et un petit fourgon pourraient également
être assemblés à terme dans cette usine, ajoute le
quotidien économique, une information qui n'a été
ni confirmée ni démentie par Toyota. Installé en Grande-Bretagne
depuis 1992, à Derby (centre), Toyota a posé en novembre
dernier la première pierre de sa deuxième usine européenne
d'assemblage, à Onnaing, qui produira à partir de 2001 la
Yaris. Cette petite cylindrée doit être le fer de lance de
la stratégie d'expansion du constructeur en Europe, où il
détient quelque 3,8% de parts du marché automobile. Les modèles
produits au Japon sont commercialisés depuis mars en Europe, et
ont reçu à ce jour 100.000 commandes dont 7.000 en France.
En France, Toyota table sur 15.000 commandes de Yaris d'ici la fin de 1999
(comparé à un objectif initial de 12.500 ventes sur un an)
et sur 25.000 facturations l'an prochain, avec le petit monospace Verso.
Ce dernier, qui avait été présenté sous forme
de prototype en mars au salon automobile de Genève, sera dévoilé
sous sa forme définitive au salon de Francfort en septembre. Il
sera importé du Japon pour être commercialisé en Europe
début novembre.
Japon-fusions bancaires: d'autres méga-alliances bancaires
à venir après DKB-Fuji-IBJ, prévoit le ministre des
finances (AFP, 22/8/99)
Le ministre des finances japonais Kiichi Miyazawa a prédit dimanche
de nouvelles méga-alliances dans le monde financier nippon à
la suite du rapprochement entre Dai-Ichi (Paris: 14165.PA - actualité)
Kangyo Bank (DKB), Fuji Bank (Paris: 14159.PA -actualité) et Industrial
Bank of Japan (IBJ) annoncé vendredi. "Ce n'est pas la fin et il
devrait y avoir encore un peu à venir", a déclaré
M. Miyazawa, dans un entretien télévisé, en parlant
du rapprochement entre trois des plus grandes banques du pays. "Cela montre
que deux ou trois banques japonaises se positionnent enfin pour jouer un
rôle actif sur la scène mondiale", s'est-il félicité.
DKB, Fuji et IBJ ont annoncé vendredi qu'elles allaient réunir
leurs activités au sein d'un holding, à établir à
la fin de l'an 2000 et dans lequel elles auront chacune une participation
égale. L'ensemble bancaire deviendra le plus lourd au monde avec
140.000 milliards de yens (1.200 milliards d'euros) d'actifs. M. Miyazawa
a d'autre part réitéré la volonté des autorités
monétaires de son pays de ne pas assister sans agir à une
forte hausse du yen contre dollar. Un yen plus fort peut "refléter
les attentes (du marché) quant à un redécollage de
l'économie japonaise", a-t-il dit. "Mais une poussée trop
rapide aurait des inconvénients, notamment en portant atteinte à
la rentabilité des exportations". "De ce fait, j'annonce clairement
que nous prendrions des contre-mesures" en cas de progression jugée
trop élevée, a-t-il averti.
Des centaines de voitures perdent le nord au Japon à la suite
du bogue du GPS (AP, 22/8/99)
Des centaines d'automobilistes japonais se sont plaints dimanche de
dysfonctionnements dans leur système de
positionnement global par satellite (GPS).Les écrans sont soudainement
devenus noirs et des symboles bizarres ont fait leur apparition, selon
Hidehiko Shimizu, un porte-parole de la société Pioneer,
un fabricant de GPS qui a reçu environ 600 appels sur sa ``hotline''.
La raison de ce phénomène qui préfigure le bogue de
l'an 2000? Lancé le 6 janvier 1980 par le département américain
de la Défense à une époque où la mémoire
informatique était rare et chère, le GPS utilise un éphéméride
décomptant les semaines sur seulement 10 bits. Après 1.024
semaines de fonctionnement, le compteur électronique devait donc
revenir à zéro. C'est ce qui s'est produit dimanche à
0h GMT. Les chauffeurs de taxis et autres automobilistes japonais qui ont
appelé le constructeur ont été orientés vers
un réparateur qui a réglé le problème gratuitement.
En revanche, les craintes de dysfonctionnements dans les GPS utilisés
pour la navigation sont restées infondées, a expliqué
le directeur des affaires maritimes de Nouvelle Zélande, Russell
Kilvington. ``Pour l'instant, tout va bien'', a-t-il dit.
Le Japon se dote de la première banque du monde de notre
correspondant Philippe Pons (Le Monde, 20/8/99)
Trois des plus grandes banques japonaises ont annoncé, vendredi
20 août, une alliance sans précédent qui donnera naissance
au numéro un mondial du secteur. LE NOUVEL ENSEMBLE réunira
la banque de crédit à long terme Industrial Bank of Japan
(IBJ) et les deux banques commerciales Fuji Bank (Paris: 14159.PA - actualité)
et Dai-ichi (Paris: 14165.PA - actualité) Kangyo Bank (DKB). LA
NOUVELLE ENTITÉ aura des actifs une fois et demie supérieurs
à ceux du précédent numéro un mondial, la Deutsche
Bank, qui a fusionné avec l'américain Bankers Trust. UNE
HOLDING sera mise en place en octobre 2000. Elle rassemblera les trois
groupes qui, sous son égide, ajusteront progressivement leurs activités
afin de les intégrer. AVEC LA CRÉATION de cette « méga-banque
», la restructuration du secteur financier nippon, gravement affecté
par un monceau de mauvaises créances, entre dans une phase décisive.
Japon - Naissance du premier groupe bancaire mondial par Miki
Shimogori (Reuters, 20/8/99)
Trois des principales banques japonaises, l'Industrial Bank of Japan
(IBJ), la Fuji Bank (Paris: 14159.PA - actualité) et la Dai-Ichi
(Paris: 14165.PA - actualité) Kangyo Bank (DKB), ont annoncé
vendredi une alliance donnant naissance au premier groupe bancaire mondial.
Les trois banques constitueront une holding à parts égales
d'ici l'automne 2000, présidée par l'actuel président
de DKB, Katsuyuki Sugita, et intègreront leurs activités
d'ici le printemps prochain. L'accord prévoit la suppression globale
de 6.000 emplois, pour ramener les effectifs à 29.000 employés,
et la fermeture de 150 agences en l'espace de cinq ans suivant la constitution
de la holding. Le nouvel ensemble donnera naissance au premier groupe bancaire
mondial avec environ 1.300 milliards de dollars d'actifs, loin devant les
735 milliards de l'actuel numéro un mondial, la Deutsche Bank. Le
rapprochement japonais est la dernière illustration des grandes
manoeuvres lancées dans le secteur bancaire, après l'acquisition
de l'américaine Bankers Trust Corp par Deutsche Bank et la bataille
boursière en cours en France entre la BNP (Paris: 13110.PA - actualité)
, la Société Générale et Paribas (Paris: 12001.PA
- actualité) . "Si les Japonais aboutissent, ils auront damé
le pion à la BNP dans la course à la banque de plus de 1.000
milliards de dollars", commentait jeudi Brian Waterhouse, de HSBC Securities,
alors que l'accord entre les trois banques était donné comme
imminent par la presse financière.
De l'avis d'analystes du secteur bancaire japonais, l'ensemble annoncé
vendredi peut permettre aux trois partenaires de consolider leurs faiblesses
respectives à condition toutefois qu'ils se penchent très
sérieusement sur la recherche d'une efficacité maximale,
sous peine de ne pouvoir faire face à la concurrence internationale.
A la mi-séance à Tokyo, le titre IBJ était réservé
à la hausse à 1.084 yens contre 984 jeudi soir, DKB était
réservé à la hausse à 1.009 (contre 909) et
Fuji à 1.043 (contre 943). Setsuko Akiba, analyste chez Deutsche
Bank Group, pense que les cours des trois établissements pourraient
atteindre 1.300 à 1.500 yens, le nouveau groupe bancaire étant
susceptible de s'octroyer une part de marché de 14% au niveau des
crédits accordés aux sociétés cotées.
Japon: trois grandes banques s'unissent pour créer le numéro
un mondial du secteur (AFP, 20/8/99)
Trois des plus grandes banques japonaises ont annoncé vendredi
une alliance sans précédent qui donnera naissance au numéro
un mondial du secteur. Le nouvel ensemble réunira la banque de crédit
à long terme Industrial Bank of Japan (IBJ) et les deux banques
commerciales Fuji Bank (Paris:14159.PA - actualité) et Dai-ichi
(Paris: 14165.PA - actualité) Kangyo Bank (DKB). Les trois banques
vont procéder à une "intégration globale" de leurs
activités, ont indiqué les porte-parole des banques, confirmant
des informations de presse de la veille.
"Nous allons mettre en place un holding", a précisé un
porte-parole de la DKB. Les trois banques prévoyaient de tenir une
conférence de presse à 04H30 GMT dans un hôtel de Tokyo.
Selon le Nihon Keizai Shimbun qui avait annoncé un accord entre
les trois banques jeudi, IBJ, DKB et Fuji vont constituer le holding d'ici
l'automne 2000 et le nouveau regroupement se placera au premier rang mondial
pour le total de son bilan avec plus de 140.000 milliards de yens (1.200
milliards d'euros). Cet ensemble devrait donc devancer largement le groupe
résultant du rapprochement entre Deutsche Bank (Allemagne) et l'Américain
Bankers Trust (721 milliards d'euros) et le colosse UBS (600 milliards
d'euros), né de la fusion entre l'Union de banques Suisses (UBS)
et de la Société de banque suisse (SBS). L'accord débouchera
sur la suppression de 6.000 emplois au cours des cinq prochaines années,
selon le Nihon Keizai Shimbun. La presse japonaise de vendredi estime généralement
que les alliances entre grandes banques japonaises vont désormais
se multiplier. "La création inédite d'un tel géant
bancaire correspond à une restructuration drastique (du secteur)
qui ne pouvait être évitée", écrit le Nihon
Keizai. Selon lui, il était "anormal" que le Japon conserve autant
de grandes banques (la péninsule compte actuellement 17 banques
de taille importante). "La profonde restructuration en cours du système
financier démontre qu'une mauvaise gestion des sociétés
japonaises n'est plus pardonnée", souligne le quotidien. "De vastes
fusions dans le système financier devraient également permettre
de stabiliser le secteur et de revitaliser l'économie", ajoute-t-il.
La naissance d'un nouveau géant bouleverse le paysage bancaire
japonais (AFP, 20/8/99)
La refonte du secteur bancaire japonais a connu vendredi un spectaculaire
coup d'accélérateur avec l'annonce de la
création du plus grand groupe financier mondial par trois des
principaux établissements de l'archipel. Le nouveau géant
va peser 140.000 milliards de yens, soit 1.200 milliards d'euros d'actifs,
en réunissant deux des principales banques commerciales Fuji Bank
(Paris: 14159.PA - actualité) et Dai-Ichi (Paris: 14165.PA - actualité)
Kangyo Bank (DKB) et la banque de crédit à long terme Industrial
Bank of Japan (IBJ). "L'industrie bancaire japonaise a besoin, pour entrer
dans le XXIème siècle, d'un moteur puissant afin de stabiliser
le secteur financier et de revitaliser l'économie", a expliqué
Masao Nishimura, directeur-général d'IBJ et futur co-président
de la nouvelle structure. Cette alliance est la première de grande
dimension au Japon depuis qu'a été lancé l'énorme
programme de relance du secteur financier nippon, plombé par sa
politique de crédit facile lors de la "bulle" spéculative
des années 80. Les trois banques ont donné peu de détails
sur l'organisation de leur complexe rapprochement, se contentant de préciser
qu'elles auront une participation identique dans un holding, à constituer
d'ici l'automne 2000. Dans un premier temps, chaque établissement
conservera son nom et son réseau, et les activités se chevauchant
seront progressivement rationalisées. Le groupe a déjà
programmé la suppression de 6.000 emplois, soit 20% de leurs effectifs
totaux, et la fermeture de 150 succursales en cinq ans afin de réduire
de 100 milliards de yens (830 millions d'euros) ses coûts de fonctionnement.
Toutes trois déficitaires l'an dernier en raison d'énormes
provisions, les banques visent ensemble un bénéfice d'exploitation
de plus de 1.000 milliards de yens à l'horizon 2005.
Hausse du yen fâcheuse, la BoJ devrait intervenir - Ohara (PLD)
(Reuters, 20/8/99)
Ichizo Ohara, membre du Parti libéral démocrate japonais
(PLD, au pouvoir), a déclaré vendredi qu'une hausse du yen
au-dessus de 110 par dollar serait fâcheuse et que les autorités
monétaires devraient intervenir. Ohara, membre dirigeant du PLD
et conseiller officieux auprès du Premier ministre Keizo Obuchi,
a déclaré à Reuters lors d'une interview : "La hausse
du yen au-dessus de 110 yens pose problème et les autorités
devraient intervenir pour acheter du dollar contre yen". Yoshio Suzuki,
vice-président du Parti libéral, partenaire de la coalition
au pouvoir dans l'archipel, a estimé à l'inverse que le Japon
n'avait pas besoin d'intervenir pour l'instant afin de freiner l'ascension
du yen. Ohara, lui, a souligné que les récentes progressions
du yen et de la Bourse de Tokyo avaient été initiées
par des intervenants étrangers, le marché sentant que les
actifs américains deviennent instables, tandis que les éléments
fondamentaux japonais s'améliorent. "Mais ces hausses du yen et
de la Bourse se sont écartées des éléments
fondamentaux économiques et l'anticipation (d'une reprise économique
au Japon) a largement été prise en compte dans les cours",
a expliqué Ohara. |